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Agir dans la prévention

Mobi Coop, une coopérative wallonne innove et rend la mobilité douce accessible à tous

Trois ingénieurs, deux Liégeois et un Carolo passionnés lancent Mobi Coop, une coopérative novatrice pour une mobilité plus durable…Début 2024, Mobi Coop dévoile son concept lors de son premier event chez Step Entreprendre à Liège. L’objectif visé : recueillir des retours pour échanger et faire évoluer le projet encore prototypal et très prometteur : Mobi-1. Ce véhicule novateur sur le marché combine les avantages de la voiture et du vélo. Soucieux de l’environnement mais peu enclin à enfourcher le deux-roues pour vos expéditions citadines ? Mobi-1 pourrait vous faire lâcher l’automobile pour les déplacements urbains.

Mobi-1, les plus de l’auto sans les inconvénients

Mobi-1, c’est la promesse de rouler sur les pistes cyclables ou sur les routes sans effort (véhicule 100% électrique, sans pédalier), en toute sécurité, confortablement et à l’abri des intempéries grâce à un habitacle caréné. Grâce à un ingénieux système de repliage intégré, une fois la distance parcourue, vous déplacez et parquez votre véhicule facilement. Un coffre volumineux et modulaire permet aux utilisateurs d’accueillir enfants ou marchandises supplémentaires en fonction de la version choisie : citadine ou utilitaire. Enfin, grâce à une conception astucieuse avec des matières recyclables, son coût d’entretien et de réparation est réduit. À l’avenir ses concepteurs souhaitent promouvoir sa multimodalité pour l’emporter en tram ou en train.

Mobi Coop : une coopérative, un choix réfléchi

Le choix de la coopérative est judicieusement pensé, même si cette option est peu commune pour une activité industrielle. Il s’agit notamment de favoriser le développement des filières classiques non-délocalisables et la promotion d’un produit durable.  De plus, Mobi Coop souhaite créer une véritable communauté autour de son projet. Au-delà de la gestion démocratique et de l’objectif non spéculatif, l’entreprise vise à impliquer activement les coopérateurs dans le développement de ses activités.

Les valeurs défendues par les coopératives correspondent à la philosophie de Mobi Coop, qui place l’humain, l’environnement et la société au cœur de son projet, plutôt que de privilégier le profit financier.

Envie de faire connaissance avec Mobi Coop et ses fondateurs ?

Dirigée par trois porteurs de projets passionnés Thibaut Detroux, Alessio Eboli et Alexandre Simonis – ayant tous une expérience de plus de 10 ans à la fois dans de grosses sociétés et dans des start-ups, ils vous attendent à des événements rencontres en avril (dates à venir sur le site et les réseaux).

Plus d’infos pour se tenir au courant :

Facebook : facebook.com/mobi.coop.be/

LinkedIn : linkedin.com/company/mobi-coop/

YouTube :  youtube.com/@Mobi-Coop – découvrez-y le quotidien de Bob en Mobi-1 !

Site web : https://mobi-coop.com/

Insolite, le bien-être par le pied : un délicieux « Foot truck » à Gembloux

Il y a 4 ans, Agnès, Gembloutoise découvre la détente procurée par la réflexologie plantaire. Depuis, elle y est accro, et s’est formée à la malaxation de nos divins petons. La réflexologie plantaire est une technique issue de la médecine traditionnelle chinoise au cours de laquelle le praticien stimule vos organes via vos pieds. Ce spécialiste connait dans les détails les zones de nos voûtes plantaires et ce à quoi, elles sont reliées. C’est par des pressions spécifiques qu’il parvient à aider nos membres à s’auto-réguler et à se relâcher. 

Infirmière de formation, elle soulage le corps par le pied

Agnès est infirmière à domicile, dynamique et proche des gens, elle est soucieuse de prendre en compte ses patients dans leur globalité. Par la pratique de la réflexologie, elle englobe la tête, le coeur et le corps. Le petit plus de la réflexologie par rapport à son métier de base : « c’est l’aspect énergétique » nous dit-elle. Après une séance, elle peut être complètement « vidée » au point de devoir se regénérer. 

Se former au soin du pied en cours du soir 

Ne s’improvise pas réflexologue qui veut ! Les candidats doivent s’initier dans l’une des écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles, il existe cette formation en cours du soir à Gembloux. Il s’agit d’un cycle en promotion sociale (plus d’infos : https://asbl-cel.be/eics/) En parallèle, des instituts privés dispensent des modules plus onéreux. À la théorie du cursus est adjointe une pratique essentielle pour progresser. Agnès s’exerce d’abord sur sa famille, mais également sur des amis et connaissances. Elle éprouve le besoin d’aiguiser sa sensibilité dans le toucher mais elle souhaite avant tout, développer sa confiance en elle. 

Une masseuse qui circule 

Ce qui m’a surpris dans l’offre d’Agnès, c’est l’aspect « comme à la maison ». Non seulement, elle se déplace chez vous (zone Gembloux) mais en bonus, elle vous accueille dans son « Foot truck ». La seule condition est qu’elle puisse parquer son engin de 7 m de long !  Et elle me dit : « Mon but, c’est d’être flexible. »  Selon votre temps et vos envies, vous commandez une formule « entrée » ou « entrée + plat » ou le complet avec le dessert au bol « kansu ». 

Un bon plan pour les télétravailleurs surmenés qui veulent se gâter sans se mouvoir. Par la réflexologie, les « patients » prennent conscience de leur être en douceur dans un cadre bienveillant.

Un voyage sensitif sublimé par une dégustation de plantes comestibles 

Mon experte du pétrissage m’évoque aussi sa passion pour la cuisine de plantes sauvages comestibles et ses projets d’avenir. 

« A côté de la réflexologie, je me suis formée au massage crânien ainsi que récemment à l’access bar mais j’ai encore envie d’ajouter d’autres cordes à mon arc ». Un jour, elle envisage de « planter » son mobilhome dans un lieu de répit avec un potager garni de plantes sauvages comestibles. 

Pour elle, la réflexologie s’intègre dans une stratégie de prévention des maladies ou de soulagement de celles-ci. A tout moment, une séance peut être une bulle de plénitude pour le patient/client, accompagné si c’est nécessaire d’un suivi médical global. 

Plus d’infos :

 www.careontheroad.be et sur Facebook : « The Foot Truck ». 

PORTRAIT : UNE WONDER WOMAN À LA UNE 

De l’éducation des mères au conseil en image : une aventure humaine où la féminité est la clé 

Après 12 ans en tant qu’éducatrice dans une maison maternelle pour enfants et femmes en difficultés, Aline ajoute en 2021, une nouvelle corde à son arc : le conseil en image. C’est à l’IFAPME de Marche-en-Famenne qu’elle décroche récemment sa certification. Sur papier, c’est un métier non « reconnu ». L’accès à la profession n’étant pas protégé. Maman de deux jeunes enfants, son quotidien est bien rempli. La fatigue côtoie une routine de passionnée. « Attirée par la mode depuis toujours. Je me suis dit pourquoi pas combiner les deux ? » me dit-elle. 

Débuts comme ambassadrice Younique

Au départ, elle se lance dans la beauté en devenant ambassadrice pour Younique, une célèbre marque de maquillage. Rapidement, elle prend conscience que la vente, ce n’est pas son truc. Maquiller lui apporte bien plus de plaisir. « Le fait de chouchouter quelqu’un d’autre et puis de voir la satisfaction de la personne me comble ». Nul doute, elle doit creuser et persévérer dans le conseil et nous aider mesdames à dévoiler notre féminité. Armée de son nouveau diplôme, elle outille les femmes en situation difficile, ses « hébergées » (comme elle les décrit affectueusement) et les guide pour retrouver l’estime d’elle-même.  Pour Aline : « On arrive à être réellement mieux en travaillant son apparence, ce n’est pas un mythe ». Ses conseils englobent l’habillement et le maquillage. Sa clientèle n’est pas sélective, elle s’adresse à toutes les classes sociales. 

Le principal frein pour exercer en institution reste le financement. Comme dans beaucoup d’organismes wallons, l’argent manque pour mener à terme des projets d’esthétique sociale. Pourtant, les compétences psychosociales sont au centre des débats du secteur. Il est prouvé qu’une meilleure estime de soi accroît nos chances de préserver son capital santé. Et une bonne santé se répercute positivement sur l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires.

Mompreneuse : un statut challengeant  

Mais comment progresser et s’adonner à son activité en parallèle de son job et sa famille ? « Quand j’ai le temps… » me répond-t-elle. Dans son tourbillon d’obligations, elle cale ses séances de perfectionnement avec des modèles les week-ends. Souvent, c’est le manque de pratique qui la bloque. C’est un cercle vicieux. « Tout demande du temps et de l’énergie. Comme je n’exerce pas assez à mon goût, je manque de confiance en moi, en mes capacités. » Ne dit-on pas que le cordonnier est toujours le plus mal chaussé?  

Aline est authentique « Travailler dans l’image ne signifie pas que nous sommes à 100% à l’aise, apprendre, c’est toujours une dose de stress et d’inconnu. Douter est normal et s’inscrit dans le processus de progression. » Ce qu’on sent immédiatement, c’est sa bienveillance. « Je suis une personne qui aime rencontrer l’autre. L’humain me fait vivre. Ça a toujours fait partie de ma vie, je suis quelqu’un de généreux, de chaleureux qui veut apporter du bien-être à ses proches. » 

Aline et ses coachées : une relation de partenariat

« C’est un échange avec l’autre, on forme une équipe. C’est un win-win. Professionnellement, on est aussi enrichi par l’autre. » Si la jeune entrepreneuse propose ses recommandations, elle respecte la cliente dans son entièreté et ses goûts. Elle tente d’éviter de se projeter à sa place. Elle apporte aux femmes ce qui leur manque. 

Son kif : le maquillage 

« C’est là où je me révèle le plus, c’est le côté le plus concret aussi. On voit un résultat final. » Régulièrement, en live ou en consultation, elle transmet aux autres ses astuces pour se sublimer en toute simplicité. La jeune conseillère relativise aussi un milieu exigeant : « Tout n’est pas toujours rose. Ça m’est arrivé d’entendre : « Je ne suis pas à l’aise, démaquille-moi et recommence… » ».  Ce qui compte, c’est de pratiquer une écoute active et d’adopter une posture non-jugeante. Tout est réadaptable. Une fois la colorimétrie établie, les couleurs suggérées peuvent être déclinées dans les accessoires si les personnes ne les souhaitent pas dans leur maquillage.

Et à l’avenir ?

Apprendre encore et toujours, reste le maître mot d’Aline. Soucieuse d’aider l’autre, elle bichonne ses contacts en privilégiant la qualité à la quantité de prestations. Pour rester à la pointe et répondre aux nouvelles demandes, elle envisage de nombreuses formations. Comme toute femme, elle est « en quête d’elle-même », d’un moi profond et équilibré. On lui souhaite le meilleur pour sa nouvelle aventure ! 

Où la retrouver 

Sur son groupe Facebook  : Se Rêv-Ailer By Aline

https://www.facebook.com/groups/865950320763617

Sur Instagram : se_rev_ailer_by_aline

Mail : aline.istace@hotmail.be

Tomber « enceinte » naturellement après 35 ans : mythe ou réalité ? Zoom sur Joanne une magicienne de l’accompagnement Sensiplan.

Le parcours vers la maternité à un certain âge, peut relever du parcours du combattant. En début de la trentaine, on se fait parfois « gentiment » qualifier de candidate à une « grossesse gériatrique ». Terme choquant et réducteur, les (toujours jeunes) mamans en devenir doivent-elles postuler si tôt dans un « home » maternel ? Secouée par certains accompagnants médicaux, je cherche des réponses sur le Net et je tombe sur Sensiplan et la symptothermie. Le début d’une nouvelle aventure beaucoup plus « slow »…

La « sympto » – quoi ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle basée sur les biomarqueurs de fertilité, plus spécifiquement les symptômes et la température – d’où son nom : sympto-thermie. Pour faire simple, on scrute ses symptômes en prenant sa température pour estimer dans quel stade de notre cycle nous sommes et surtout, pour savoir si nous sommes fertiles ou pas. La symptothermie est éprouvée scientifiquement, approuvée par l’OMS, aussi efficace paraît-il que la prise de pilule, mais totalement naturelle et respectueuse de son corps.

Un accompagnement du futur parent via Sensiplan et Essencycle

Online, je fixe un rdv avec Joanne, 34 ans et jeune maman passionnée, instructrice Sensiplan. Happiness Officer dans le domaine pharmaceutique dans la « vraie vie », elle se lance cette année dans la sympothermie. Joanne découvre la méthode lorsqu’elle arrête la contraception hormonale en 2019 dans l’idée de mettre un bébé en route. Elle s’est retrouvée comme nous toutes, livrée à elle-même dans un flot d’infos tant alléchantes que souvent malheureusement, marketing. Ne voulant plus « naviguer à l’aveugle », elle fait le pari « de devenir instructrice Sensiplan® pour diffuser cette méthode qui mérite tellement d’être connue. ». J’avoue que, de prime abord, je doute moi-même face aux pseudos certifications qui pullulent sur la toile. Le plus simple est donc de tester le contact visio offert par la professionnelle. Cet échange me rassure sur ses connaissances et la pertinence de sa prise en charge. Personnellement, étant fort autodidacte, je me sens plus à l’aise dans les modules de groupe qui répondent à mon besoin de connexion à des jeunes femmes dans la même optique que moi…

Instruire les femmes et les adolescentes sur les cycles hormonaux

À l’heure du numérique, bien qu’ « informées », nous sommes noyées dans une « info-obésité » flagrante. Chaque clic nous emmène vers un nouveau coaching onéreux, parfois pris en dépit d’une vraie sensibilisation. Avec Joanne et Essencyle, je sens que l’optique est d’apprendre. Comprendre quels sont mes indicateurs de fertilité et comment transformer mon cycle en allié (soit pour ma contraception, soit pour devenir maman), c’est le vrai défi.

Lutter contre les idées reçues est important et devrait être instauré dès les humanités pour préparer la jeune fille à sa vie de femme.  Joanne nous confie : « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand une cliente s’exclame en pleine séance « Mais c’est fou ! Notre corps est tellement bien fait ! » ». À moyen terme, c’est le travail interdisciplinaire qui est visé par Essencycle : « J’aimerais pouvoir travailler main dans la main avec des médecins, sages-femmes et gynécologues. On ne peut en effet pas parler de santé féminine sans parler de suivi médical et gynécologique. »

Plus d’infos :

https://essencycle.com/index.php/a-propos/

Sur sa page instagram @essen.cycle

Possibilité de contacts en visio (ou en concret sur Walhain – près de Gembloux).

Ateliers « théoriques » en groupe (15 euros/p). Idéal pour des groupes de copines ou celles qui veulent s’initier, échanger et rencontrer. Joanne est présente sur le salon Well Zen à Namur Expo le 1er et le 2 avril prochains. 

Photo : Essencycle. Joanne Servotte.

L’Estamine, une bière gembloutoise de caractère brassée par un zythologue amateur

Photo : Julien Dahin

Intéressé par une dégustation brassicole ou par une découverte des produits de Thierry Reginster, informaticien du goût ? N’hésitez pas à contacter cet humble et spontané pico-brasseur passionné qui se fera un régal de vous initier ! J’ai personnellement testé et approuvé sa pédagogie participative.

Comme vous l’avez remarqué, les microbrasseries pullulent en Belgique depuis quelques années, des festivals spécialisés naissent partout dans le pays. Mais qui se cache derrière ce phénomène ? Zoom sur l`Estamine, création de Thierry Reginster, (pico-) micro-brasseur, fondateur de la Brasserie des Trois Provinces. Cet employé en informatique travaille la journée pour une société de télécoms belge et est indépendant complémentaire durant son temps libre. C’est près de Gembloux, à Tongrinne qu’est née l’Estamine en juillet 2017, une bière blonde rafraîchissante mariant savamment et avec équilibre, amertume, houblon et saveurs d’agrumes et de malt. Récemment en août 2021, il crée la Triple Carpiste et il réfléchit au développement d’une troisième pépite houblonnée pour l’année à venir.

Des lieux de distribution variés et locaux dans l’entité gembloutoise

Thierry popularise sa bière lors de soirées de dégustations, dans des festivals de bières mais également lors de manifestations culturelles locales où des « bars » rafraîchissent été comme hiver les chalands. Retrouvez-le prochainement pour une dégustation sur le marché de Noël de Gembloux, les trois premiers week-ends de décembre 2022 sur la place de l’Hôtel de Ville. Il participe « à toutes les activités qui permettent de faire des rencontres et de discuter de ma passion. »

Pico ou micro brasseur, différence subtile…

Thierry est pico-brasseur, c’est-à-dire qu’il dispose d’un « laboratoire » à son domicile lui permettant de réaliser des petits brassins test. Une fois la recette mise au point, elle est brassée dans une plus grande structure. Historiquement, son premier brassin « commercial » pour l’Estamine s’est fait à Brogne entre Mettet et Profondeville. Anecdote : pour ses premières bouteilles, notre « expert amateur » découvre avec surprise qu’elles n’étaient ni étiquetées, ni datées. Débrouillard et aidé par un couple de voisins, il s’active un soir d’été pour finaliser son produit « à la main » avec étiquettes artisanales et de la colle à tapisser. Un micro-brasseur est donc parfois un sacré couteau-suisse…

Plus d’infos :

Pages Facebook : https://www.facebook.com/BrasserieDes3Provinces/

https://www.facebook.com/LESTAMINE

Mail : info@brasseriedes3provinces.be

Le Bullet Journal, plus qu’une mode, une pratique de pleine conscience

Je n’y croyais pas au départ, comment un journal qu’on bricole peut-il être un véritable outil de développement personnel ? Comment ma productivité peut-elle être impactée par mes gribouillages ? Surtout pour moi qui aime dessiner et me délasser. C’est grâce à une excellente formation de Marie de Brainzen http://www.brainzen-pleineconscience.be/ que je découvre avec intérêt l’outil.

Au fil des vidéos visionnées, je comprends que le Bullet journal (BJ) c’est :

  • Un moment pour MOI, une pause créative et méditative
  • Une occasion de réaligner mes actions avec mes valeurs, d’allier mon What et mon Why.
  • Une opportunité de voir clair dans mon agenda

En remplissant ces trois fonctions, mon BJ me permettrait d’être mieux dans ma peau et d’atteindre un équilibre. Avec lui, je continue de noircir des pages mais je remplace mes post-its par un support unique et facilement transportable. J’accorde aussi une plus grande importance à entamer des projets riches de sens et enfin, je  vois que j’avance. Le Bullet Journal est donc très intéressant à tester.

Dois-je investir pour autant dans un carnet hors de prix ? Non bien sûr ! Un cahier à thomas est plus que suffisant. A4 ou A5 selon vos préférences. Ce qui importe, c’est de comprendre la structure de base :

  • Index
  • Journal pour 6 mois sur deux pages
  • Journal mensuel (1 page)
  • Partie de page pour chaque journée

Je dois aussi choisir mes sigles de référence, le point pour mes tâches, le tiret pour mes notes et les bulles pour mes événements. Les astérisques c’est appuyer sur l’importance de l’élément. Chaque fin de mois, j’observe les tâches que j’ai réalisées ou non le mois précédent (j’ai déjà pris le soin de barrer au fur et à mesure des journées les choses accomplies). En les scrutant, je me questionne, « Sont-elles vraiment importantes ? » et je les ai fait migrer au besoin dans mon nouveau planning mensuel. Pour mes « To-do lists » aux sujets variés, elles deviennent des collections. Mon shopping, mes repas de fêtes, mes idées d’écriture de roman, tout cela est collationné et répertorié (donc accessible) via mon Index.

Plus d’infos, n’hésitez pas à regarder ses vidéos :

Reste plus qu’à se lancer… !

Amérique : une bonne trempe et un bide pour le clan démocrate ?

Nous le saurons avec certitude dans quelques jours, même si l’Amerloque le plus vantard des USA s’annonce déjà grand vainqueur. Après une actualité boostée par le concours pour la meilleure recette de confinement en Belgique, les médias s’attardent enfin sur l’évent de ce début de mois novembre : l’élection présidentielle américaine. Les observateurs politiques se réservent pour le verdict final mais le pays est en effervescence. Vers quoi va-t-on ? En Europe, c’est l’inquiétude ou l’humour noir. Eux, c’est le désinfectant leur truc, nous les masques détruits. Finalement notre Maggy pourrait-elle rivaliser avec leur rondouillard ? Rien n’est moins sûr. Pour être un bon politicard, il faut attirer l’attention semblerait-il, c’est en tout cas, la stratégie qu’adopte volontairement Trump. Pour vivre heureux, soyons vu ! Son adversaire n’a évidemment pas le choix que d’opter pour l’opposé, une posture réservée et critique de la politique actuelle. Mais un rapide calcul m’indique que vu l’âge de Biden, il ne peut être que « transition », ce n’est pas à 78 ans qu’on va faire long feu. Même si l’espérance de vie s’allonge, la jeunesse ou « l’entre deux âges » me paraissait un meilleur pari sur l’avenir pour l’une des plus grandes puissances mondiales. Où nous mènera ce show ? Dommage qu’une « Michelle » n’ait pas été candidate pour déclencher des remous et remettre la femme au cœur des processus décisionnels majeurs…À bientôt pour une nouvelle chronique des « Feux de Trempe ».

En dé-confinement : Le #NOBRACHALLENGE, si Gaga et Rihanna sautent le pas, pourquoi pas moi ?

La vague « anti-soutien » fleurit sur les réseaux sociaux. Les femmes poursuivent une révolution de girls confinées mais libérées du port du soutard. « Laissons nos nibards respirer et balloter » diraient certaines…Pour d’autres, impossible de se débarrasser de cette contrainte sociale. « Si j’oublie mon soutien-gorge en hiver, mes seins pointent et c’est gênant. » Effectivement, pour le sport et le boulot, ce n’est pas rigolo, de vivre « délivrée », mais chez soi n’est-ce pas une opportunité de se relâcher ? Tous les scientifiques ne sont pas contre…

Mais qui a eu cette idée folle d’inventer cet objet de torture avec armature ? C’est à Mary Phelps Jacob que l’on devrait en 1914, la création du premier prototype de soutien-gorge avec bonnets. Le modèle a ensuite évolué. Dans les années 50, c’est un élément essentiel pour être une pin-up hors du commun. On choisit le soutif pigeonnant. Dans les années 60, c’est tendance « push-up », je gonfle sans passer par billard. Avec mai 68, dans la décennie suivante, on jette l’accessoire au bac. De nos jours, on en achète à tous les prix et dans toutes les tailles.  Et vous c’est quoi votre option ? Vous l’aimez le porter un peu, beaucoup, pas du tout ? 🙂

Sources :
Chan, E. (2020), « No-Bra » : on vous dit pourquoi l’adopter pendant et post-confinement, consulté le 14 mai 2020 sur https://www.mariefrance.fr/equilibre/no-bra-on-vous-dit-pourquoi-ladopter-pendant-et-post-confinement-476704.html#item=1
Descheneaux, N. (2013), Petite histoire du soutien-gorge, consulté le 14 mai 2020 sur https://www.canalvie.com/sante-beaute/mode-et-beaute/histoire-soutien-gorge-1.1497529

Glaces, vélos, file et lâcher-prise…

Cet après-midi, c’est sortie. Youpie, merci Sophie ! Je ressemble à quoi mon beau miroir ? Pas à grand-chose malheureusement, le squelette articulé que je suis est pourvu de mains desséchées avec le désinfectant bien trop décapant. Masque vissé sur le visage, je ris (intérieurement), mon haleine ne gênera personne… . C’est la première fois depuis longtemps que je pars en balade dans un Ravel surpeuplé… J’ai envie de faire un croche-roue aux vélos qui se croient tout permis. Sans sonnette, ils circulent même en bande. Un devant un derrière et vous voilà en posture de joyeux sandwich. Des chauffards ces routards, moi je vous le dit ! J’essaye quand même d’enfiler un sourire aux mamies gentilles, qui elles, n’y peuvent rien. Fonctionnant au ralenti, on les voit de bien loin… Si ces chenapans continuent, je ferais ma Hulk au féminin en transperçant mon corps pour me défendre et ils vont passer un sale quart d’heure les gamins…

Arrivés au marchand de glaces, la file est interminable (logique) mais si en plus les ados en vélo réservent des places à des parents venant en voiture (merci pour la planète), pas sûr que notre Corona s’en ira de sitôt…Je rappelle à Madame la marâtre arrivant non masquée devant la porte que la queue c’est derrière que ça se passe… « Mais euhhh, on est ensemble. » Oui, alors il aurait fallu se mettre au vélo et débarquer après moi. Après cet essai manqué de promenade écourtée, c’est au magasin que j’ai droit au pompon. Pas d’étudiant en gants pour le désinfectant mais un dettol en spray en libre-service. Le message est clair : « le nettoyage des caddies (et la monnaie pour les prendre), vous vous y collez ! Mettez surtout bien vos mains partout surtout. » Il n’y a pas photo, la même chaîne de supermarché à 10 km de là ne fonctionne pas comme ça. « C’est une question de province. » me répond mon chéri…Effectivement dans ce cas, la fainéantise s’arrête à la frontière.

Créateurs belges : la folle course de nos artistes pour la reconnaissance

La Belgique regorge de créateurs (jeunes ou aînés) talentueux. Vous les rencontrez partout, au détour d’une rue, d’un café branché ou dans des expos éphémères…Il suffit de prêter attention lors de nos balades en ville, nombreux sont les lieux qui exposent les œuvres de nos artistes.  Je prends toujours un plaisir fou à me laisser distraire par les sculptures inattendues sur une place publique ou par les toiles colorées quand je vais prendre mon cappuccino pour lire dans un café. Mais il m’est venu une question, nos inventeurs contemporains, comment survivent-ils à l’heure de notre surconsommation « amazonnique » ?

Défi numéro 1 : un lieu pour créer

Au fil des rencontres que j’ai faites (en me lançant moi-même en tant que débutante dans la création artistique), j’ai réalisé les conditions difficiles auxquelles les artistes font face pour produire. En dehors des frais inhérents au matériel professionnel (peinture, toile, pinceaux…), il y a l’espace nécessaire pour exercer sa passion. Peu nombreux sont ceux disposant d’un grenier privatif pour s’adonner des heures durant à leur activité et stocker leurs trésors. L’entraide joue dès lors un rôle important pour continuer dans cette voie professionnelle ou personnelle. Dans notre province namuroise, il existe le « Hang’ART », atelier abritant des « box » individuels ou semi-partagés où l’on peut créer. Je vois cela comme une version artistique d’un « coworking » traditionnel. Le Hang’Art, c’est un lieu physique mais aussi une communauté de personnes mues par les mêmes intérêts et passions. S’y rendre c’est entrer en relation, faire naître d’éventuelles synergies par le partage et l’échange (idéalement dans le non-jugement). Dommage qu’ici à Gembloux, un tel endroit n’existe pas encore…Une niche est à prendre !

Défi 2 : se faire connaître, exposer

Sans rien en « stock » pas possible de vendre ou de se faire connaître, mais une fois les toiles peintes ou les sculptures en place, où puis-je moi artiste débutant, me faire connaître ? Je vois quelques pistes :

  • Le bouche-à-oreille : via les collègues ou les proches
  • L’expo dans les endroits de passage publiques (ex. rond-point) ou privés (cafés, bar…)
  • Les galeries (très compliqué je pense en démarrant…)
  • Les réseaux sociaux (une simple page Facebook peut suffire)
  • Les marchés de Noël en hiver, les brocantes en été
  • Les parcours d’artistes…

En conclusion, si on se lance dans l’aventure artistique pour le plaisir ou comme une vocation professionnelle, sachez qu’il faut le temps de se construire et de forger son réseau pour être reconnu. Le processus de développement est long et parfois sinueux (essai/erreur avec certaines techniques).  La perfection et le « juste » n’existent pas. C’est d’abord pour soi que l’on doit créer. L’art ne doit pas être vécu comme une pénitence. S’il n’est pas possible de vivre immédiatement de sa passion, cela peut être un complément au départ. Retenez aussi que le beau est subjectif et dépend du regard propre du récepteur. En tant qu’émetteur, nous transmettons une vision qui nous est personnelle. La réappropriation qui en faite ensuite n’est ni bonne ni mauvaise.  Il faut savoir se détacher des avis pour avancer comme artistes. Prendre ce qui nous parle et laisser aux autres le restant de leurs ressentis. Coup blues ou panne de créativité ? Ne vous découragez pas, c’est assez classique comme expression mais « Après la pluie, le beau temps… » J.

Plus d’infos :

http://hangart.be/

Le burn-out : maladie mal connue, mal diagnostiquée avec de nombreuses variantes

Burn-out : partout mais flou

On n’en parle beaucoup mais ce mal « du siècle » reste pourtant mal défini, ce qui en  complexifie sa mesure. S’il s’agit bien d’un épuisement intense tant physique que mental, il nécessiterait selon des chercheurs de la KUL une approche approfondie. Ces derniers proposent 5 symptômes pour le diagnostic. A l’épuisement, s’ajoutent les difficultés de mémorisation et de concentration vécues par le travailleur, des réactions émotionnellement violentes et une distanciation mentale (et physique). Des symptômes dépressifs viennent clore ces indicateurs. Physiquement, un malade manifeste parfois des douleurs couplées à un manque de sommeil et à des crises de panique répétées. En parallèle du burn-out « classique » au travail, on parle aussi maintenant le burn-out parental.

Le malade  et le regard des autres

Dans un état second, le malade ne maîtrise plus son existence. Une sensation profonde de perdre pied est ressentie et la mise à l’arrêt professionnel s’impose. Parfois, il est déjà trop tard…Les symptômes avant-coureurs ont été niés par le travailleur au nom de  la performance de ses résultats ou par manque de confiance en lui. Comment reconnaître les signaux et surtout admettre qu’il faut s’arrêter ? Tomber malade, laisser les autres se débrouiller. « Qu’est-ce que mes collègues vont penser de moi ? » etc. L’image toujours l’image. La prévention en entreprise est donc devenue indispensable. Elle débute avec une analyse des risques psycho-sociaux. Un environnement sain et réceptif à la souffrance pouvant être éprouvée par le personnel peut significativement contribuer à une diminution des cas graves. « Couler » est rapide mais s’en remettre nécessite un temps long. Selon les patients, il s’agit de mois ou d’années de convalescence. Entendue à la radio récemment, une expression m’a marquée : « Vous n’avez plus toutes vos petites cuillères le matin en démarrant la journée ». Je dirais de façon plus humoristique : « Mes frites ne sont plus dans le même sachet ! ».

Les solutions naturelles

Si elles sont souvent considérées comme « placebo », je les affectionne pourtant particulièrement. J’en proposerai dans les prochaines chroniques. Quand on évoque le  « naturel », il s’agit non seulement de plantes mais également de thérapies douces (yoga, méditation, art-thérapie…).

Sources :

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-burn-out-est-il-trop-souvent-diagnostique-a-tort?id=9739906

https://www.mensura.be/fr/blog/reconnaitre-le-burn-out-surveillez-les-5-symptomes-cles

L’anorexie mentale : un vécu d’obésité faussé

À l’heure où la minceur et l’apparence physique sont valorisées dans les médias, les salles de sports regorgent d’ « obsédés de la forme ». Ces femmes et hommes repoussant les limites sportives pour se sculpter un corps de rêve. Armés d’une « Apple-Watch », ils contrôlent tout (performance, calories etc.). Du moins, ils pensent avoir la maîtrise…En effet, notre enveloppe charnelle n’a pas besoin de nous, elle s’autorégule merveilleusement bien. Lutter contre la nature, peut rendre malade très malade. C’est le cas des malades anorexiques, très fines mais si peu « ordinaires ». Le trouble est socialement accepté ou encore tabou.

L’anorexie : une maladie d’ado ?

Si la maladie se déclare souvent à l’adolescence, elle peut sans traitement se prolonger à l’âge adulte. Parfois « guérie », elle revient et s’ancre suite à événement éprouvant (burn-out, séparation) à l’âge adulte. Un des éléments centraux peut être la relation avec la mère. Mais selon certains, l’anorexie serait moins une phobie qu’une addiction, celle de la perte de poids. Se sentir légère procure du plaisir, de la liberté et une sensation de supériorité face à ces gens normaux « accros » à la bonne chair.

S’en sortir

Pour sortir la tête hors de l’eau, comme pour l’alcool, le premier pas commence par l’acceptation. Après, il faut trouver du sens, déconstruire ses représentations faussées pour reprendre le goût de vivre sans l’illusion de protection procurée par la maladie. Nathalie Decoo (2015,  p.46), présidente de l’association belge Anorexie-Boulimie Ensemble écrit à juste titre « Il ne suffit pas de manger à nouveau pour guérir. Il ne suffit pas de le vouloir ».  Parmi les moyens thérapeutiques utilisés, les pistes alternatives non médicamenteuses sont nombreuses. Une approche nutritionnelle par la pleine conscience peut aider les malades à se réapproprier la joie de manger et de savourer les aliments. La musique et l’art-thérapie constituent des voies de rémission (pas de rédemption car la guérison n’est jamais définitive).  Vous connaissez des malades et souhaitez aider ? Il existe des structures soutenant les proches (ex. http://miata.be/). Si le chemin est périlleux, le combat n’est jamais vain, il suffit d’y croire, de persévérer et de bien s’entourer. Le temps de soin n’est certes pas « quantifiable ». Les malades avancent à « corps perdu » dans une vie qui leur échappe. Se reconnecter à un soi demande temps et énergie. Mieux vaut un sain et long rétablissement durable, qu’un essoufflement rapide.  En italien, retenez cette maxime : Chi va piano va sano e va lontano.

Ressources :

http://www.anorexie-boulimie.be/

http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Anorexie-Boulimie/Articles-et-Dossiers/L-anorexie-touche-aussi-les-femmes-de-plus-de-40-ans

Livre : Decoo, N. (2015), Survivre à la transparence : retour sur vingt ans de combat contre l'anorexie et la dépression, Bibliocratie.com.