2023

Entrepreneuriat à Gembloux : lancement lors de Beauté en clés

Ces 30/09 et 1/10, des femmes, jeunes entrepreneures namuroises dans le domaine du bien-être se sont unies pour chouchouter une soixantaine d’autres femmes en quête de mieux-être au Foyer Communal de Gembloux. Cette session en « circuit-court » est innovante dans la région. Orchestrée par l’ASBL Envolupté, elle a ravi ses participantes.

Alors que les dames modernes, véritables couteaux suisses, s’épuisent à cause d’agendas surchargés, l’ASBL leur offre à la rentrée une pause soin à prix malin.

Beauté en clés 2023 : quatre zones pour le mieux-être, la sexo en guest

Lors de ce « ladies break » original, la gent féminine a navigué entre quatre zones. Les élues choisissaient par exemple de commencer par une mise en beauté, coiffure/maquillage, puis poursuivaient par un atelier créativité (ex. lettering/sketchnoting par Katou Rombeaux). Enfin, elles se faisaient masser le crâne par Lorenza Bianchini (Au-delà du bien-être), centre de formation en massage sur Gembloux. Les privilégiées associaient ainsi quatre soins individuels avec un atelier et une conférence.

Le cabinet psycho-sexo de Charlotte Lemmans (Sombreffe) a accueilli les femmes en aparté pendant deux jours. Les consultations se sont accélérées et la conférence agrémentée par un quiz sexo est largement appréciée. La fondatrice d’Envolupté précise : « C’est pour rendre moins tabou ce sujet que nous avons proposé au cabinet d’intervenir. » La santé passe aussi par une sexualité épanouie, et ce, à tout âge !

Des lancements d’activité en cours

Lors de Beauté en clés, certaines professionnelles officialisent leur pratique en prenant un statut d’indépendante complémentaire. Pour Alham TaMasso, le massage, c’est « peut-être une reconversion » mais dans tous les cas, une passion. La massothérapeute se spécialise maintenant pour offrir du bien-être aux sportifs amateurs ou confirmés. Pour les jeunes élèves de l’école des Cadets (EAFC Namur Cadets, promotion sociale) présentes, le statut d’indépendant est tentant, mais elles privilégient d’abord leur cursus.

Et 2024 ?

Les messieurs visiblement séduits par l’initiative après avoir conduit leurs dulcinées seraient bien restés se faire chouchouter aussi. Une section « hommes » serait à l’étude, tout comme une exportation du concept dans une autre commune namuroise. News asap…

Plus d’infos : https://beaute-en-cles.be/

L’équipe du dimanche de Beauté en clés. Crédit photo : Envolupté asbl.

L’intime festival 2023 : ma chronique au cœur de l’évent

Ce dimanche 20 août, je choisis de me rendre à une grande lecture, le titre m’inspire : « La frontière des oubliés » de Aliyeh Ataei dont le texte est lu par Dominique Reymond. Cette écrivaine de l’observation d’une quarantaine d’années nous parle de dignité humaine, mais aussi de son (des) combats pour avoir des droits dans des nations dans lesquelles les femmes sont peu (ou quasi) pas reconnues. Les récits qui composent la « Frontières des oubliés » sont forts et authentiques, l’auteure qui quitte, enfant, l’Afghanistan pour Téhéran nous transmet l’histoire avec une pointe d’humour (parfois noir) de ses compatriotes exilées.  Elle nous parle aussi de son père, de comment enfant, elle côtoie sa maladie psychique dans des contrées où les traitements sont plus expérimentaux qu’efficaces. Je tressaille quand j’entends le poids porté par cette petite fille fragile qui fuit son pays d’origine, qui se déracine. Je prends le temps d’une lecture, en plein visage, la douleur de ces femmes fortes arrachées à leur patrie. Je prends conscience de ma chance, celle d’une Belgo-Italienne, petite fille d’immigrés qui a l’opportunité de rentrer chaque année en sécurité dans son « bled ».

Après ce moment qui me secoue, je passe dans l’Amphithéâtre où j’écoute les extraits dynamiques du livre « Ainsi pleurent nos hommes » de Dominique Célis. Agrégée en philosophie, l’écrivaine mi-rwandaise, mi-belge nous transporte dans une fiction rendue (plus) légère malgré le poids de son contenu. Les romans sur le génocide des Tutsis par des Hutus au Rwanda en 1994 sont nombreux, mais Dominique Célis nous soumet un autre point de vue. Elle opte pour la version d’une enfant de victimes qui conteste la banalisation des faits. On rit intérieurement quand on entend « Ici les bières, on les sert comme les couilles, par paire. » Nul doute qu’il est possible de dévorer ce livre tant « cru » que poétique qui nous relate une histoire d’amour poignante dans un Rwanda actuel, plein de cicatrices, où l’oubli s’avère complexe, voire impossible. 

Nous finissons notre festival par une plongée dans l’émission « Le temps des fleurs » diffusée en direct pour l’occasion sur Radio Chevauchoir. Ce sont des groupes d’habitants de la maison de repos Le Grand Pré et des résidents de l’hôpital psychiatrique Beau Vallon à Namur qui animent. Parmi les artistes reçus lors de l’émission, pointons Lize Spit dont le roman nous interpelle. Cette jeune auteure belge féminin a signé un premier roman à succès en 2016 intitulé « Débâcle ». L’ouvrage connaît un succès fulgurant en Flandre avec effet boule de neige. Lize est rayonnante et la lire doit être un moment magique. Elle partage, dans ses écrits, la vie quotidienne dans les petits villages en Flandre. On est transporté. Son roman « Débâcle » est un thriller, une histoire inattendue et alléchante. Cette trentenaire épate par son style inattendu et sa simplicité lors de l’interview. J’ai, pour ma part, commandé l’exemplaire illico presto et ne suis qu’au début de mes découvertes…

La frontière des oubliés – Dominique Reymond – Photo par MV Gillard

Photo épinglée : Aline Viana Prado

Miroirs aux Lumières au pôle muséal des Bateliers – Musées des Arts Décoratifs et Archéologique

Place ô arts, la nouvelle plateforme des artistes namurois, a inauguré ce 1 août en présence du bourgmestre son expo : Miroirs aux Lumières, en plein centre de Namur. Pendant tout le mois d’août, une vingtaine d’artistes de l’ASBL prennent leur quartier d’été au Pôle Muséal des Bateliers. Leur mission : fondre leurs œuvres et leurs pratiques propres dans la collection existante. 

Des femmes tout en sensualité au cœur de clichés

Psy à la retraite, Michel Hanique est un photographe de la sensualité. Il sublime le corps de la femme peu importe son âge. Ses modèles les plus parlants peuvent avoir plus de 60 ans. Son approche délibérément interpellante accroche le regard des visiteurs. Pour cette expo, il choisit de mettre en perspective les mœurs de la société au 18ᵉ siècle et de la société contemporaine. 

https://www.instagram.com/hanique_michel/?hl=fr

Jacques Moisse, communicateur dans la vraie vie, nous propose des clichés féminins dans un carnet rencontré au gré de votre balade. Il a décidé de reprendre plus activement sa passion photographique depuis 2016. Pour lui, la photo est un moyen de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Portraits et paysages sont sa prédilection. Il travaille pour une expo au Beffroi à Namur sur des portraits d’une femme scarifiée (Agatha Hunt, alias solitudeskinnyscars sur Instagram).

https://www.instagram.com/jacquesmoissephotographe/
https://www.instagram.com/solitudeskinnyscars_/?hl=fr

Sixième édition et 17 artistes au programme

Au-delà de la photographie, PLACE Ô ARTS ASBL, pour sa 6ᵉ exposition depuis sa création, vous fait découvrir pendant tout le mois d’août, au total 17 artistes issus du collectif. Chacun exposera des œuvres originales dans tout l’espace muséal. Une façon unique de redécouvrir l’ancien remis en perspective avec du neuf.  L’exposition est visible du 1ᵉʳ août au 31 août, tous les jours sauf le lundi. Son accès est gratuit.

Pour en savoir plus sur les artistes exposés, voir le site : http://place-o-arts.be/

Bièrez-vous à Schaltin : les femmes de bière mises à l’honneur pour cette 8e édition

Malgré les « remue-nuages » de ce week-end, les amateurs se sont déplacés pour goûter des délices houblonnés en galopins de 100 ml.  Vingt-cinq « authentiques » brasseurs proposaient une panoplie de bières sucrées, acides ou amères. Pour sa huitième édition, le Festival mettait à l’honneur les femmes du secteur avec une expo créative et pédagogique.

#Femmesdebiere, une première

Pour la première fois, Biérez-Vous a propulsé les femmes de « bière » sur le devant de la scène. Alors qu’en France, les groupements féminins dans la bière existent (ex. Les Buveuses de bières), en Belgique, les associations manquent. Dans son expo réalisée en collaboration avec l’asbl gembloutoise Envolupté, le Festival zoome sur des dames tant formatrices que négociantes et fait la part belle aux brasseuses. 

Des Namuroises à l’inauguration de leur portrait

Paula Yunès, de chez Atrium a spécialement fait le déplacement pour l’inauguration (en photo). Brésilienne et belge d’adoption, Paula après un passage par le marketing, brasse ses propres bières avec Valéry son compagnon en plein cœur de Marche-en-Famenne. L’expo souligne également que derrière les beaux packagings se cachent des illustratrices talentueuses comme Marie Paulus, dessinatrice namuroise, membre de la plateforme Place-ô-arts. L’artiste a réalisé une création inédite pour La Houppe, c’est de « l’art en bouteille » !

#Femmesdebiere, expo itinérante

Soucieux de faire voyager le concept pour déconstruire les stéréotypes encore trop présents dans le secteur, Bièrez-vous espère faire tourner les panneaux didactiques dans des lieux culturels wallons. Accompagnés par leur galopin de breuvage artisanal, les touristes d’un jour ont cheminé ce week-end dans des existences particulières mais aussi dans l’Histoire brassicole. Ouverts aux partenariats, les porteurs du projet souhaitent prolonger la mise en valeur des femmes sous d’autres formes et avec d’autres médias. Affaire à suivre…

Infos et contacts :

Envolupté Asbl: envolupte@gmail.com (0494-13.66.99)

Biérez-Vous Asbl : corentin@bierezvous.be

Collectif français :

https://www.buveusesdebieres.fr/
Hélène de Hoppyz et Marie Paulus.

Bièrez-Vous à Schaltin : des Femmes de bière à l’honneur


Ces 5 et 6 août 2023, un festival de bières condruzien situé à Schaltin (Ciney), Bièrez-Vous
met à l’honneur des femmes de “bière” dans une expo photo accessible sous forme de
parcours original. Accompagné d’un galopin de breuvage artisanal, on chemine dans leurs
existences mais aussi dans l’Histoire. Destinée à voyager dans des centres culturels wallons,
l’expo se veut pédagogique, mais aussi mobilisatrice. Les portraits redessinés de femmes
fortes ayant su imposer leur savoir-faire dans ce secteur brassicole si particulier, s’expriment
en grand format. Lae maître-brasseur·euse Paula Yunes (brasserie Atrium – Marche-en-
Famenne), et l’illustratrice Marie Paulus (conceptrice d’une étiquette pour Houppe et
membre du collectif namurois Place-ô-arts) s’y partagent, avec d’autres, le devant de la
scène.
Lae visiteur·euse y découvrira également, le visage d’Elisabeth Pierre, fondatrice du “Mordu
Magazine”. Conjointement experte bières, sommelière bières et formatrice professionnelle,
cette experte dirige également un média français spécialisé, et propose sous forme de
podcasts (Les Irrésistibles- 3 saisons disponibles) des récits de vie de “femmes de bière” aux
parcours inspirants. https://mordumagazine.com/categories/podcast/irresistibles/saison-1/
En fouillant la thématique, on tombe sur une association de femmes françaises “Les
Buveuses de bières”. Inclusif, ce groupement rassemble des antennes locales en France et
crée du lien entre les dames fanas du délice fermenté. Comment ? Notamment, au travers
de dégustations conviviales récurrentes aux quatre coins du pays, la biérologie n’a pas de
limite, ni de sexe. Pendant le confinement, les adeptes achetaient à l’avance, et dégustaient
ensemble, en distanciel leurs dernières trouvailles.
(https://www.instagram.com/buveusesdebieres/)


Avide de découvertes ? Passez voir, manger et déguster début août !
Plus d’infos :
https://festival.bierezvous.be

Crédit photo vignette : Atrium.

Photo mise en avant : Kampus production

Paula Yunes, maître -brasseur de la brasserie Atrium, Marche-en-Famenne.

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

“Des images & des mots”, une expo de  Place Ô Arts jusqu’au 21 mai à la galerie du Beffroi.

Ce vendredi 21 avril, c’était le vernissage de l’expo de Place Ô Arts: Des images & des mots présentant une vingtaine d’artistes à la Galerie du Beffroi dans le centre de Namur. Place Ô Arts, c ‘est un collectif d’artistes namurois, une initiative inédite qui valorise et assure la promotion des artistes plasticiens sur le territoire de la Ville et de la Province de Namur dans le but de rendre l’art visible et accessible au plus grand nombre. Pour les curieux, elle y reste jusqu’au 21.05 avec entrée gratuite…

Si tout attire mon œil, j’accroche particulièrement aux photos géantes de Jacques Moisse. Communicateur dans la vie, Jacques, Jambois originaire de Liège, m’explique pratiquer la photo dès son adolescence. Depuis 2016, il reprend activement cette passion. La photo est un moyen pour lui, de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Si les paysages font parfois l’objet de ses œuvres, c’est de corps et de portrait dont il s’agit ici. L’enveloppe charnelle d’une jeune femme marquée par la vie est sublimée par sa prise photographique. Puissants, les clichés en grand format nous immergent dans un univers particulier, à la fois intime mais violent, de par les blessures apparentes du modèle.

Plus loin dans l’expo, je côtoie le travail de la pétillante illustratrice Marie Paulus aux bottillons rouges. Issue d’un milieu d’artistes et de musiciens, Marie étudie à Bruxelles à Saint-Luc. Artiste dynamique et plurielle, elle pratique également la gravure, la peinture et la sculpture. Aujourd’hui, retenons ses créations à l’encre de chine. Jamais en panne d’inspiration, on la sollicite pour des ouvrages, elle édite pour sa part, ses livres de petites histoires illustrées. Récemment, elle se diversifie et élabore à leur demande, pour la célèbre brasserie Houppe, une étiquette de bière éphémère. Bientôt, elle finalisera des cartes postales à visée pédagogique. 

Enfin, pointons le travail de la plasticienne Lorka, architecte d’intérieur de formation, qui depuis 1997, occupe les rôles de formatrice, animatrice et scénographe à l’Atelier Sorcier, centre d’expression et de créativité de Lonzée. Officiellement artiste depuis 2010, elle mitraille des passants et retravaille minutieusement les clichés pour en faire émerger des “Sapiens”. A ces êtres particuliers, ces citoyens recomposés, elle ajoute sa connaissance et sa maîtrise du “fil” qui reste le liant de sa démarche artistique. 

Place ô Arts nous promet encore une autre exposition aux Bateliers, en plein cœur de Namur cet été. Nul doute que nous y serons nombreux pour admirer le travail toujours plus fin de nos pépites namuroises dont le nombre ne cesse de croître…

Infos : 

Rencontre des artistes gembloutois : rdv au Foyer communal (Place Arthur Lacroix) en mars ! (18/03 – 26/03/23)

Curieux de connaître les têtes de ceux qui créent dans notre ville ou simplement amateur de nouveautés ? Rejoignez-les en mars pour leur exposition annuelle. Au menu pour cette 35 ème édition : des animations et une galerie d’oeuvres d’art aux techniques et styles variés…

Un salon de la Ville co-construit avec les artistes

Les artistes s’impliquent dans cette exposition. Réunis à l’avance, ils contribuent à la promotion de leurs productions. Cette année, le salon totalise 81 participants. Si des disciplines classiques (aquarelle, peinture à l’huile…) sont présentes, pointons des nouveautés, notamment la gravure ou la sculpture. En parallèle, de plus en plus de Gembloutois développent des talents de photographe et affichent leurs clichés dans les couloirs du Foyer. En 2023, on pourra admirer en vitrine des livres d’artistes et des bijoux d’une grande finesse (ex. Julia Semenko avec ses joyaux floraux en verre soufflé).  

La recup’ valorisée 

Certains créateurs  innovent dans une optique de réutilisation inédite des matériaux. Citons, l’excellent travail de Caroline Sheid (KRo+’s Hand Made), experte de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso. Mentionnons Beerjoux, la jeune marque de bijoux en capsules de bière qui s’est lancée en été 2022 et qui expose depuis janvier 2023, dans la boutique artisanale de l’incontournable Brasserie Bertinchamps. 

De l’art mêlé à des démonstrations et de la convivialité 

Les spécialistes dévoilent leur savoir-faire aux curieux lors de l’après-midi montmartroise le dimanche 19 mars. Des démonstrations gratuites sont organisées. Durant cette même journée, les jeunes peuvent se faire maquiller par les doux pinceaux de la grimeuse Astrid de Wouters ou participer à des initiations créatives avec Alysande. Le tout, dans une ambiance musicale (saxophone et accordéon). Le 26 mars, c’est (déjà) la clôture avec une animation des comédiens de l’Art de Rien mais aussi des prestations musicales des élèves de l’Académie Victor de Becker. C’est à 18h que l’on décerne les prix (du Public, de la Ville et du Lions Club de Gembloux). Mentionnons également l’existence d’une catégorie « Jeunesse » qui récompense nos débutants. Au plaisir de vous y croiser !

Plus d’infos : https://www.gembloux.be/loisirs/culture/rencontre-des-artistes-gembloutois-2023 

Le bonheur est dans le Pré : simplicité, convivialité et saveurs, n’en faisons pas tout un fromage !

Charlotte Posocco, c’est une bonne fourchette, une jeune mère mais aussi la gérante d’un magasin “Le bonheur est dans le pré” dans le zoning de Biron, bien connu à Ciney par les aficionados de produits du terroir. Des plateaux de fromages, des charcuteries, des raclettes, des paniers garnis avec des épiceries locales mais surtout des bons conseils attendent les visiteurs…

De l’environnement au fromage 

Spontanée, la demoiselle nous confie : “C’est maman, Geneviève Lebrun qui a ouvert le magasin il y a 15 ans. Très vite, je suis venue la rejoindre , elle m’a transmis le goût du fromage et le savoir-faire de la vente car c’est tout un art!” Prédestinée au métier ? Pas tout à fait. Formée à l’environnement dans une école agricole, elle se destine d’abord, à des études sup’ en agronomie mais “c’est en cette fin d’année 2010 que maman a eu besoin de personnel. Et comme je venais déjà tous les jours sur mon temps libre ou après les cours en adorant cela, j’ai sauté sur l’occasion!”. 

Maman aux factures, Charlotte aux commandes 

Si la fondatrice cède progressivement la place à la relève, Charlotte peut compter sur l’aide précieuse de sa mère pour le côté “paperasse”. Le nouvelle gérante orchestre tout le reste dans une ambiance “familiale” : gestion du personnel, commandes et magasin…Sa boutique est un lieu modernisé avec une équipe dynamique et renouvelée. Les nouveaux comptoirs sont commandés et les épiceries se diversifient. Elle mise sur des idées de cadeaux originales et sur “un max de fromages locaux et de produits fermiers au lait cru de Ciney ou d’ailleurs.” 

Une passion inconditionnelle pour la gastronomie et les fromages 

En parallèle de son job, Charlotte endosse le rôle de modératrice du célèbre groupe FacebookNamur Gourmande” auquel appartient aussi Diederick Legrain, célèbre journaliste et conseiller en communication. Avant d’être maman, elle écume hebdomadairement les restos et guide les amateurs dans leurs expérimentations. La modération est essentielle car “certains oublient très vite que derrière chaque critique assassine, se trouve des êtres humains qui peuvent être profondément blessés.” Elle prône une démarche constructive et favorise le contact direct avec le restaurateur quand quelque chose coince. Mais en dehors du boulot, comment occupe-t-elle ses vacances ? “On va visiter les fromageries et des fermes évidemment ! C’est toujours sympa de voir le visage derrière les producteurs de fromages !” À l’avenir, elle songe à se développer en ouvrant un coin restauration…Nous lui souhaitons une belle envolée pour un projet très gourmand…

Plus d’infos : https://www.facebook.com/lebonheurestdanslepre/about

Photo : Le Bonheur est dans le Pré   

Insolite, le bien-être par le pied : un délicieux « Foot truck » à Gembloux

Il y a 4 ans, Agnès, Gembloutoise découvre la détente procurée par la réflexologie plantaire. Depuis, elle y est accro, et s’est formée à la malaxation de nos divins petons. La réflexologie plantaire est une technique issue de la médecine traditionnelle chinoise au cours de laquelle le praticien stimule vos organes via vos pieds. Ce spécialiste connait dans les détails les zones de nos voûtes plantaires et ce à quoi, elles sont reliées. C’est par des pressions spécifiques qu’il parvient à aider nos membres à s’auto-réguler et à se relâcher. 

Infirmière de formation, elle soulage le corps par le pied

Agnès est infirmière à domicile, dynamique et proche des gens, elle est soucieuse de prendre en compte ses patients dans leur globalité. Par la pratique de la réflexologie, elle englobe la tête, le coeur et le corps. Le petit plus de la réflexologie par rapport à son métier de base : « c’est l’aspect énergétique » nous dit-elle. Après une séance, elle peut être complètement « vidée » au point de devoir se regénérer. 

Se former au soin du pied en cours du soir 

Ne s’improvise pas réflexologue qui veut ! Les candidats doivent s’initier dans l’une des écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles, il existe cette formation en cours du soir à Gembloux. Il s’agit d’un cycle en promotion sociale (plus d’infos : https://asbl-cel.be/eics/) En parallèle, des instituts privés dispensent des modules plus onéreux. À la théorie du cursus est adjointe une pratique essentielle pour progresser. Agnès s’exerce d’abord sur sa famille, mais également sur des amis et connaissances. Elle éprouve le besoin d’aiguiser sa sensibilité dans le toucher mais elle souhaite avant tout, développer sa confiance en elle. 

Une masseuse qui circule 

Ce qui m’a surpris dans l’offre d’Agnès, c’est l’aspect « comme à la maison ». Non seulement, elle se déplace chez vous (zone Gembloux) mais en bonus, elle vous accueille dans son « Foot truck ». La seule condition est qu’elle puisse parquer son engin de 7 m de long !  Et elle me dit : « Mon but, c’est d’être flexible. »  Selon votre temps et vos envies, vous commandez une formule « entrée » ou « entrée + plat » ou le complet avec le dessert au bol « kansu ». 

Un bon plan pour les télétravailleurs surmenés qui veulent se gâter sans se mouvoir. Par la réflexologie, les « patients » prennent conscience de leur être en douceur dans un cadre bienveillant.

Un voyage sensitif sublimé par une dégustation de plantes comestibles 

Mon experte du pétrissage m’évoque aussi sa passion pour la cuisine de plantes sauvages comestibles et ses projets d’avenir. 

« A côté de la réflexologie, je me suis formée au massage crânien ainsi que récemment à l’access bar mais j’ai encore envie d’ajouter d’autres cordes à mon arc ». Un jour, elle envisage de « planter » son mobilhome dans un lieu de répit avec un potager garni de plantes sauvages comestibles. 

Pour elle, la réflexologie s’intègre dans une stratégie de prévention des maladies ou de soulagement de celles-ci. A tout moment, une séance peut être une bulle de plénitude pour le patient/client, accompagné si c’est nécessaire d’un suivi médical global. 

Plus d’infos :

 www.careontheroad.be et sur Facebook : « The Foot Truck ». 

Mon début d’année littéraire, un « Envol » avec Déborah Biston par Cathy Peiti

Au détour d’un marché de Noël, je rencontre Déborah, pétillante Bruxelloise originaire de Gembloux. Son stand m’intrigue, c’est la seule qui propose de la littérature pour les fêtes. « Justement, me dis-je, raison de plus pour m’y intéresser ! ». Sur son étal, pas de gros ouvrages mais des petits livrets abordables et adaptés aux chaussettes du Père Noël. Tombée par « pur hasard » dans l’écriture, elle rédige en suivant son intuition. Après deux jours d’insomnie, de multiples histoires hantent ses nuits. Pour s’en libérer, elle jette sur papier ses premiers récits. Parmi ceux-ci, citons ces textes pour enfants dont : « Clara et le petit chien abandonné ». Lancée, elle s’essaye à l’écriture pour adultes et adolescents : « L’envol » et « La descente » sont nés.

Pulsionnelle, Déborah écrit par phase. Des semaines sans inspiration sont souvent suivies d’une vague d’idées novatrices. Elle se laisse alors emporter et retranscrit tout. Ce hobby s’intègre dans son quotidien sans problème : « L’écriture est devenue une évidence. ».

S’adresser à différents publics n’est pas aisé. Pour les enfants, elle nous confie : « Comme j’aime transmettre, je réfléchis à une thématique, je définis le cadre et puis je me lance. En général, j’ai l’histoire en tête avant d’écrire. Par contre, j’ai besoin de temps pour trouver le bon titre. ». Pour les adultes et ados, le point de départ est un sujet spécifique, puis le titre s’impose à elle. Elle laisse ensuite la graine germer dans son esprit, quand l’histoire fictive est à maturité, elle se plonge dans la rédaction. Rien n’est planifié au départ, c’est au fil des lignes qu’elle se surprend à concevoir la fin de sa nouvelle. Globalement, les écrits pour enfants sont éducatifs et citoyens et prônent responsabilité, autonomie et respect tandis que les productions pour les grands sont « feelgood » pouvant inspirer les lecteurs pour leurs propres vies.

L’inspiration ? C’est une question, vous l’aurez compris d’intuition…Une grosse partie du travail préparatoire consiste à observer. « Une parole entendue dans la rue ou un mot lu dans un quotidien peuvent être source d’inspiration. » dit-elle. Comme tout auteure, elle ne peut masquer sa subjectivité : « Ma propre expérience enrichit et nourrit également mon imaginaire. » Déborah affectionne particulièrement la réflexion autour du sujet avant d’entamer l’aventure d’un roman.

L’avenir ? « Au vu de la complexité pour éditer un livre d’enfants, j’aimerais avoir un éditeur. » À bon entendeur… Son nouveau livre « Insipide » est récemment parti à la correction. Disponible normalement dans le courant du premier trimestre 2023, il n’y a plus qu’à vous laisser tenter ! Engagée dans la cause animale, notre écrivaine en herbe a contribué à la conception d’un livre pour enfants destiné à la vente au profit exclusif de l’association Ever’y Cat Evere Schaerbeek Haren 1000 Bruxelles dont son chat, René, provient.

Plus d’informations :

Sur Facebook « Deborah Biston auteure – le groupe ».

Sur Instagram : @deborahbiston

Les livres « L’envol » et « La descente » sont disponibles sur le Site https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier-auteur/13668-deborah-biston

Quant au livre pour enfants « Clara et le petit chien abandonné », il peut être commandé exclusivement via deborahbiston-auteure@outlook.com