Ressources Bibliographiques

Il était une fois l’Amérique…

Au travers de ce supplément très bien résumé et documenté, le lecteur est plongé dans l’histoire d’une grande nation, berceau de tant de révolutions. C’est au fil des décennies que les USA se positionnent en gendarme du monde. Ils mènent des combats contre le communisme puis contre l’islamisme. La grande puissance s’arme contre l’ennemi, ce n’est pas sans engendrer des conséquences humaines et parfois environnementales désastreuses. Après la Terre, on s’attaque à l’espace. Le monde, c’est bien, mais pourquoi pas essayer d’être les premiers à percer les mystères de l’Univers ?

En dépit de leur appétit de conquête et domination, les USA traversent des crises économiques sans précédents. En 1929 ou en 2008, les dégâts pour les Américains lambdas sont considérables, des décennies sont parfois nécessaires pour atteindre un renouveau économique. Si le supplément nous récapitule beaucoup de remous, il liste aussi les personnages et icônes célèbres nés de l’autre côté de l’Atlantique. Des…Elvis Presley, John Wayne, Brando, Spiderman, Batman teintent culturellement notre enfance ou adolescence. Nous, les Européens savourons ou méprisons leurs « produits ». Remercions-les, malgré tout, pour les avancées en matière de cinéma ou de musique. Mieux vaut voir la coupe à moitié pleine que l’inverse…

Référence (possibilité d’acheter en ligne) : Le Vif/L’Express (16 octobre 2020), Il était une fois l’Amérique, Le Vif/L’Express, Hors-Série n°17.

En ce début d’année, ne perdez plus bêtement votre énergie !

La puissance du mental un livre idéal pour les personnes en poste ayant une réelle envie de changement au quotidien. Dans votre fonction, vous êtes parfois surmené par des missions pompant toute votre énergie. Votre mode de fonctionnement compris à la lumière des concepts expliqués par l’auteur vous permettra de revoir votre dynamique globale pour une vie plus sereine.

Le changement effraie car il peut coûter cher. Ce n’est rien par rapport au gain que certains ajustements apportent. Reconnaître le poids de vos croyances et de vos conditionnements passés est déculpabilisant et très instructif ! Nous avons tous un pouvoir mental merveilleux. Par des prises de conscience successives et adéquates, vous muez cognitivement puis concrètement. Vos actions sont plus justes, vous respectent et travailler vous paraîtra un exercice léger et enrichissant. J’ai essayé le mécanisme même si j’avoue élaguer certaines parties d’exercices en ne retenant que les plus pertinents par rapport à ma situation.

Source : Collignon, P. (2014), La puissance du mental, Paris : Eyrolles.

Le droit d’être soi…

C’est en zappant sur mon application RTBF que je lis en diagonale une critique sur le documentaire « Petite fille ». La réalisation de Sébastien Lifshitz m’interpelle. Direction le site Arte pour profiter de la diffusion gratuite. Là, je découvre un reportage poignant ponctué par les témoignages des proches de la petite Sacha. Cet enfant mi-fille, mi-garçon, cet être « entre-deux » sait depuis qu’il a trois ans son genre. Il l’affirme : « Je suis une fille. » Est-ce une passade se demande sa mère ? Un caprice ? Ou y-a-t-il plus de profondeur à cette demande ? Ces questions sont le début d’un long cheminement. La génitrice souffre, se culpabilise, elle qui confie vouloir une fille pendant sa grossesse. Sacha grandit au sein de foyer tolérant où tant le père accaparé par son travail que la mère accepte la différence de leur petit bout. C’est à l’école où l’intégration est difficile, Sacha est là-bas un garçon. La direction de l’établissement demande des justificatifs médicaux pour autoriser à la fillette à afficher sa singularité. Le couple, prend acte et consulte des spécialistes. Les kilomètres avalés sont nombreux pour rencontrer ce médecin qui pourra arriver (peut-être ?) à mettre fin à cette stigmatisation. La professionnelle donne de l’espoir à la famille unie derrière Sacha, mais de nouvelles questions émergent…On colmate les blessures de l’enfance et à l’adolescence ? Comment la petite vivra-t-elle les changements corporels ? Il leur faut dès à présent, décider du traitement, parler des hormones, de la fertilité. Des sujets si compliqués pour une enfant d’à peine 7 ans… À cet âge, évidemment, ce sont les parents, les décideurs et après, le combat n’est pas terminé. J’apprends en écoutant que son cas n’est pas isolé mais la société n’y est pas souvent confrontée. Le droit « d’être soi » est déjà remis en question. L’orientation sexuelle est parfois encore taboue et source de discrimination. Comment ne pas être touché par la fragilité et le regard larmoyant d’une gamine qui n’a pas choisi mais qui grandit ainsi emprisonnée dans une enveloppe ne correspondant pas son esprit ? Les décennies passeront et nous comprendront, mais pour l’instant, la médecine n’a pas d’explication. Soyons tolérant envers l’inexpliqué, acceptons, soutenons une diversité car il s’agit avant tout d’humanité.

Référence : Lifshitz S. (2020), Petite fille (FILM), France : Agat & Cie (Production).

Le courage de plonger en soi au présent

Lire du Jollien, ça fait du bien ! Dans ce petit livre d’une centaine de pages, je me recentre et redécouvre des principes simples mais pourtant essentiels. L’auteur, handicapé physique puise sa résilience dans la lecture et la transmission. Le titre peut paraître trompeur, mais l’abandon, c’est une voie magnifique pour atteindre la joie, il s’agit de ne plus lutter contre l’existence. Les mauvaises rencontres et les échecs sont vécus pour nous faire grandir, évoluer. De même qu’il nous faut savoir pardonner, car les actes commis sont du passé. Le pardon, c’est aussi se donner l’occasion de passer à autre chose. Soyez bienveillant envers vous-même et votre corps. Cet habitat est le don de Dieu le plus précieux.

Et avec le monde extérieur, comment me comporter ? La bienveillance envers l’autre, ce n’est pas lui imposer notre façon de penser et d’être, c’est de lui prêter une oreille attentive, être à son écoute. Arrêtons aussi de comparer notre chemin à celui des voisins. J’aime cette formulation-ci, citation d’un ami à Jollien (p41) : « Juger la réalité, c’est vouloir occuper le trône de Dieu et la place est déjà prise. » Sachez également vivre « nu », dépouillé de tout extra matériel non-nécessaire et de toute représentation mentale erronée ou passée.

Jollien m’invite aussi à comprendre ce qu’est le désir et les limites de notre action. On veut parfois venir en aide au monde entier (syndrome du sauveur) mais nous sommes limités (heureusement) à agir dans un certain périmètre qui nous est proche. Le premier dont on doit prendre soin, c’est soi ! Une maman qui flanche met en danger son bébé…

L’abandon et la détermination peuvent également parfaitement cohabiter selon l’auteur. Je laisse la vie s’écouler et j’avance avec conviction pas à pas vers un avenir serein. J’ajoute au quotidien une pièce à l’édifice. J’œuvre en pleine conscience et en pleine présence chaque jour qui m’est offert sur cette Terre. J’accueille mes fragilités, elles sont des alliées à apprivoiser, pas des ennemis à abattre.

Cette période sombre de crise sanitaire nous plombe le moral, acceptons-le et osons l’abandon, c’est le summum du courage. Dans ce contexte, il vaut mieux ne rien faire… ! Laisser aller les choses mais acter de petits gestes de solidarité, c’est agir consciemment et humainement.

Aujourd’hui, je suis reconnaissante d’être en vie, de voir une rose qui fleurit. Je peux me nourrir de ce qui va bien, me délecter de ce qui m’est donné. Vivre est un cadeau et la mort est la/une fin. Mais n’en n’ayons pas peur pour autant. Nos ennemis intérieurs s’apprivoisent par une méditation régulière. Ne vous en inquiétez plus et vous verrez le calme vous submergera. Conjuguons nos actions au présent de l’indicatif, donnons si nous avons, sans se manquer de respect et laissons-le reste se dérouler.

Référence :

Jollien, A. (2015), Petit traité de l’abandon. Pensées pour accueillir la vie telle qu’elle se propose, Paris : Points.

La naissance en BD (Tome 1). Découvrez vos super pouvoirs !

Futures mamans : n’ayez pas peur, ça ne fait (pas forcément) mal.

Lucile Gomez dans cette BD sur la naissance m’a fait revoir mes bases rapidement et avec humour. Les cours de bio et d’anat’, ça date du secondaire, un petit refresh’ en images ne fait pas de tort. L’auteur nous rappelle que la grossesse n’est pas une pathologie mais un moment de découvertes. C’est un double accouchement : celui d’un enfant mais aussi celui d’une mère. Arrêtons de prôner une médicalisation excessive et la prise de compléments, nous sommes naturellement conçues pour enfanter, comme tous les mammifères. Le corps est programmé pour secréter les hormones nécessaires, et le processus de gestation doit être encadré de bienveillance pour un déroulement sans stress inutiles. Culpabiliser les femmes, les oppresser, ce n’est pas les aider. Non, vous n’êtes pas contraintes d’accepter ni l’hôpital, ni la péridurale et oui, il existe des chemins alternatifs respectueux de votre corps et rythme. Si les médecins sont frileux quand on parle de « doula » ou d’accouchement à domicile. Il est bon de rappeler que nous sommes des patientes avec un vécu particulier et que nos choix ne doivent pas être jugés. Si les spécialistes existent, souvenons-nous que ce super-pouvoir de donner la vie, c’est nous qui le possédons. Soyons donc dorlotées, écoutées et baignées dans de bonnes ondes, ce sont les bases du cocktail pour une naissance réussie !

Référence : Gomez, L. (2020), La naissance en BD (Tome 1). Découvrez vos super pouvoirs !, Paris : Mama éditions.

L’hypnose thérapeutique. Vos ressources sont illimitées.

Voici un livre simple, excitant dans lequel on se presse de rentrer. Olivier Laruelle nous propose de voguer dans « l’océan de notre inconscient ». Nous vivons parfois des traumatismes au fil de notre existence qui laissent des traces même au niveau génétique se transmettant au fil des générations. En ce sens, nous sommes parfois victimes de « poids du passé » qui ne nous appartiennent pas. L’inconscien,t face à ces blessures met en place des mécanismes de protection en déclenchant chez nous des comportements inadéquats. C’est la pointe de l’iceberg. Irrémédiable ? Non, l’auteur suggère au lecteur un cocktail d’approches complémentaires pour se parler, accepter et changer.

Les croyances et valeurs néfastes (poisons) héritées de nos ancêtres peuvent être « nettoyées » métaphoriquement. On les remplace alors par des choses « utiles » à notre bien-être. C’est par l’hypnose que nous sollicitons notre imaginaire. Nous sommes dans un état « de conscience modifiée », présent dans la pièce mais en train de voyager intérieurement, invités à reprogrammer « les choses défectueuses ». Loin de nous conseiller une pratique chamanique, l’auteur nous invite à un exercice doux.

Laruelle évoque également le Reiki et revient sur les physiciens quantiques pour qui l’univers est mouvement à 99%. Les objets de grande densité recèleraient d’un fort potentiel énergétique et les chakras seraient les voies d’entrée pour recueillir les énergies de notre environnement. Favoriser, par exemple par le Reiki leur circulation dans notre enveloppe charnelle et se protéger des courants néfastes est l’apprentissage de toute une vie.

Dans son parcours, il se forme aussi à la cohérence cardiaque pour apprivoiser son chaos intérieur. Notre système nerveux composé du système sympathique et parasympathique s’attelle à maintenir l’équilibre entre les éléments qui le compose, et la pratique de la cohérence cardiaque peut l’y aider.

J’ai aimé l’humilité avec laquelle ce professionnel nous partage son vécu. Pas de prescription médicale, juste des pistes de réflexion pour poursuivre son développement personnel.

Référence : Laruelle, O. (2019), L’hypnose thérapeutique. Vos ressources sont illimitées, Paris : Le courrier du Livre.

Dessiner les visages. Une méthode simple pour apprendre à dessiner.

Idéal pour les débutants. Les progrès peuvent être notables si l’exercice est quasi quotidien.

Bergin, M. (2020), Dessiner les visages. Une méthode simple pour apprendre à dessiner. Paris : Eyrolles.

Dessiner les mangas. Une méthode simple pour apprendre à dessiner.

Idéal pour les débutants. Les progrès peuvent être notables si l’exercice est quasi quotidien.

Antram, D. (2019), Dessiner les mangas. Une méthode simple pour apprendre à dessiner. Paris : Eyrolles.

Alzheimer. Accompagner ceux qu’on aime (et les autres)

Dans son ouvrage court et percutant « Alzheimer, accompagner ceux qu’on aime. (et les autres) », Colette Roumanoff nous livre une analyse d’« aidante-experte », juste et riche. Dédramatisant la pathologie de son mari défunt, elle enseigne comment vivre « avec » sans perdre sa joie et son entrain.

Roumanoff, C. (2017), Alzheimer. Accompagner ceux qu’on aime (et les autres), Paris : Éditions J’ai lu. 3 euros seulement…

Une jeune fille de 90 ans (FILM)

Cette oeuvre primée m’a donné des frissons. Il s’agit d’un documentaire sorti en 2017 traitant notamment de la maladie d’ Alzheimer. C’est Blanche, une « jeune » femme atteinte du mal de 90 ans qui est le centre d’intérêt. L’aînée est subjuguée par un chorégraphe, Thierry Thieû Niang, qui leur rend visite au service de gériatrie. Pendant quelques jours, au cours des séances répétées de danse, la patiente s’éprend de son professeur. Elle s’éveille. Bouleversante, l’œuvre mérite le détour. Elle est gratuitement consultable jusqu’à la fin de l’été sur le site Arte ( Une jeune fille de 90 ans https://www.arte.tv/fr/videos/069055-000-A/une-jeune-fille-de-90-ans/). Je vous conseille cette pépite réalisée par Valeria Bruni Tedeschi et Yann Coridian. Nul doute que vous serez très vite intégré à la douce mélodie de la fin de vie.

Tedeschi Bruni, V., Coridian, Y.  (2017) , Une jeune fille de 90 ans (FILM), France : Arte – Agat Films

Martine a un papi bizarre (édition spéciale)

Petite bande dessinée que j’ai découverte avec plaisir en 2019. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer le 21 septembre dernier, la Ligue Nationale Alzheimer décide de lancer campagne subtile. Si vous êtes parent et que vous êtes amenés à expliquer à votre enfant la maladie, au travers cette histoire courte et facile à conter au coucher, votre bout de chou apprend en découvrant de beaux dessins.

Delahaye, G., Marlier, M., (2019). Martine a un papi bizarre (édition spéciale), Bruxelles : Casterman avec le soutien de la Loterie Nationale.

Alzheimer. Le guide des aidants.

L’édition n’est plus tout à fait actuelle (2001) mais le guide regorge pour chacune de ses parties de conseils pratiques pour guider votre proche et vous soulager. Des encarts « essentiels » facilitent la lecture. Je conseille de le garder à portée de main mais dans sa version la plus récente.

Gove, D. (2001). Alzheimer. Le guide des aidants. Luxembourg : Alzheimer Europe.