Le burn-out : maladie mal connue, mal diagnostiquée avec de nombreuses variantes

Burn-out : partout mais flou

On n’en parle beaucoup mais ce mal « du siècle » reste pourtant mal défini, ce qui en  complexifie sa mesure. S’il s’agit bien d’un épuisement intense tant physique que mental, il nécessiterait selon des chercheurs de la KUL une approche approfondie. Ces derniers proposent 5 symptômes pour le diagnostic. A l’épuisement, s’ajoutent les difficultés de mémorisation et de concentration vécues par le travailleur, des réactions émotionnellement violentes et une distanciation mentale (et physique). Des symptômes dépressifs viennent clore ces indicateurs. Physiquement, un malade manifeste parfois des douleurs couplées à un manque de sommeil et à des crises de panique répétées. En parallèle du burn-out « classique » au travail, on parle aussi maintenant le burn-out parental.

Le malade  et le regard des autres

Dans un état second, le malade ne maîtrise plus son existence. Une sensation profonde de perdre pied est ressentie et la mise à l’arrêt professionnel s’impose. Parfois, il est déjà trop tard…Les symptômes avant-coureurs ont été niés par le travailleur au nom de  la performance de ses résultats ou par manque de confiance en lui. Comment reconnaître les signaux et surtout admettre qu’il faut s’arrêter ? Tomber malade, laisser les autres se débrouiller. « Qu’est-ce que mes collègues vont penser de moi ? » etc. L’image toujours l’image. La prévention en entreprise est donc devenue indispensable. Elle débute avec une analyse des risques psycho-sociaux. Un environnement sain et réceptif à la souffrance pouvant être éprouvée par le personnel peut significativement contribuer à une diminution des cas graves. « Couler » est rapide mais s’en remettre nécessite un temps long. Selon les patients, il s’agit de mois ou d’années de convalescence. Entendue à la radio récemment, une expression m’a marquée : « Vous n’avez plus toutes vos petites cuillères le matin en démarrant la journée ». Je dirais de façon plus humoristique : « Mes frites ne sont plus dans le même sachet ! ».

Les solutions naturelles

Si elles sont souvent considérées comme « placebo », je les affectionne pourtant particulièrement. J’en proposerai dans les prochaines chroniques. Quand on évoque le  « naturel », il s’agit non seulement de plantes mais également de thérapies douces (yoga, méditation, art-thérapie…).

Sources :

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-burn-out-est-il-trop-souvent-diagnostique-a-tort?id=9739906

https://www.mensura.be/fr/blog/reconnaitre-le-burn-out-surveillez-les-5-symptomes-cles

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