Restauration

Enjoy the Pleasure, le banquet namurois XXL qui régale en toute simplicité  

Pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires, il fallait rejoindre Enjoy The Pleasure ce week-end, à la Ferme d’Achêne. Ces 19, 20 et 21 mai, les participants inscrits dégustaient avec curiosité, les assiettes élaborées par 8 chefs des environs. Au menu, pas loin de 10 services avec accords mets/vins garantis. 

Des repas à “16 mains”

Cet événement culinaire se distingue de ses concurrents namurois par le nombre de professionnels de la bouche impliqués dans la conception du menu. Ce sont 8 chefs qui se sont concertés pour offrir aux convives un parcours de subtiles associations culinaires. Ce fut un véritable challenge pour l’équipe éphémère de s’aligner et rassasier la centaine d’invités en attente des portions de dégustation. 

Ouverts à des habitués mais aussi à des novices 

Enjoy The Pleasure ne s’adresse pas qu’aux abonnés des restaurants gastronomiques, l’amateur “moyen”, qui teste plusieurs par an des bonnes tables, y trouvait aussi, son compte. Les chefs étant issus d’établissements namurois différents, ces derniers découvraient des bonnes adresses à proximité pour agrémenter progressivement leur tableau de chasse. Dans une atmosphère décontractée, les participants échangeaient avec les artistes cuistos, ouverts aux commentaires. Coups de cœur pour l’entrée “praline” au foie gras du chef du Moma et pour la ballotine de volaille jaune de l’incontournable Julien Malaisse exerçant ses talents au Pré de Chez Vous. 

La Ferme d’Achêne, des nouveautés pour un verre dans le vert 

Pour sa 5ème édition, Enjoy compte quatre nouveaux chefs, Malika Depireux (Le Binôme à Jambes), Logan Depuydt (L’Artiste à Falaën), Julien Malaisse (Pré de chez vous à Bouge) et Borg Da Silva (L’ABCD à Beauraing). Ces experts de la fourchette alliés aux plus anciens se sont donnés en spectacle dans un environnement datant de 1641. La Ferme d’Achêne est une bâtisse condruzienne restaurée et appartenant au patrimoine belge. Dotée d’un charme particulier, elle sert de cadre privilégié pour des événements de toutes sortes (mariages…). Si vous avez manqué le rdv 2023, 2024 se prépare déjà dans l’esprit de son fondateur Roland Swinnen. Qui seront les élus de l’année prochaine ? 

Plus d’infos : https://www.enjoythepleasure.be/ 

Crédit photo : Enjoy The Pleasure

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

Oyez oyez amateurs de délices houblonnés, cette année, le festival Biérez-vous (Schaltin- Ciney) chasse les futurs micro-brasseurs de demain.

C’est bien connu, quand on démarre le brassage, c’est souvent par passion et beaucoup par essai-erreur. Rares sont les experts de la « première fois ». Les breuvages nécessitent temps et patience pour parvenir à maturation.

Les profils visés pour candidater au Concours des brasseurs amateurs ? De tout, peu importe l’âge et le statut professionnel, ce qui compte, c’est, d’après les fondateurs, « la volonté de s’améliorer et de proposer des réalisations en cours de peaufinage. » Vos bières ne peuvent être issues de brasseries commerciales.

Que vous soyez étudiants en agronomie (ou en gestion hôtelière par ex) ou des retraités qui produisez encore confidentiellement ces dives boissons, votre postulation est encouragée et vous serez jugé par un jury de professionnels du secteur (zythologues…) présidé par Thierry Reginster.

Que gagner ? En plus d’une belle pub, de nombres lots sont réservés aux lauréats, de quoi continuer à mettre les mains dans le cambouis. Pour rappel, le festival où seront dévoilés les résultats se déroule le premier week-end d’août à Hamois (Schaltin).

Est-ce payant ? Nous posons la question aux organisateurs. « Non, totalement gratuit mais votre réalisation doit appartenir à l’une des catégories visées par la challenge. » 

Deadline : le 25 juin pour le dépôt de vos exemplaires à savourer (et à évaluer !).

A l’heure où les brasseries traversent pour certaines une période peu évidente, la demande semblant être en demi-teinte, leur promotion au travers d’un événement festif tombe à pic.

L’avis de recherche est donc lancé pour un été où ça va mousser à Schaltin pour le grand bonheur de certains du coin…

Photo : ELEVATE

Infos : https://festival.bierezvous.be/cba/

thierry@bierezvous.be

La table du Royal Snail à Namur : du très bon rapidement dans l’assiette.

Fan de découverte, j’achète souvent le Flair. Annexés à certains numéros, on retrouve les petits fascicules promotionnels. Ici, ce sont les bons restos. L’occasion de faire frémir mes papilles. Mon compagnon plus fin gastronome que moi, tique immédiatement sur le nom « Royal Snail » et me pousse à réserver pour fêter la Saint-Valentin (pas la semaine du 14/02 mais plus tard). 

Après le boulot : un milieu de semaine bistronomique 

C’est ce mercredi, que je plonge dans l’univers cosy de cet établissement chaleureux et distingué. Arrivés à l’entrée, la serveuse est charmante et nous débarrasse. Nous passons le bar pour accéder à la salle restaurant. L’espace est réduit mais sympa. Une porte vitrée nous invite à admirer le travail des commis de cuisine. 

Directement, nous entamons avec des mises en bouche salées. Je suis aux anges, c’est du poisson (et je suis « flexitarienne »). Après, nous enchaînons avec les boissons de l’apéro. Je reste sur du soft et Monsieur, opte pour le vin rouge, impeccable. Le personnel très avenant, nous demande régulièrement si tout est ok. 

Les entrées chaudes et froides se succèdent ensuite, sans temps d’attente. Les mets sont fondants, les goûts subtils et les mariages d’ingrédients savamment pondérés. Je salive déjà, avant l’arrivée du plat. J’ai commandé à l’avance, du poisson par téléphone, ne supportant pas la viande rouge. Malgré l’aspect « surprise » du menu, je suis loin d’être déçue, mes désidératas sont entendus. Moi, qui rechigne parfois à manger, je me suis délectée de l’entièreté !  Pas une miette ne traînait ! Monsieur est rassuré, c’est nickel…Lui, dévore une pièce de volaille parfaitement cuite à basse température. 

Pour le dessert, je suis repue et je laisse mon homme tester le pain perdu et la glace. Verdict : une tuerie ! Bref, de A à Z, aucune fausse note. Des temps de transition entre les plats judicieusement pensés, une rapidité dans le service et du personnel parfaitement au courant des plats. Et petit plus, un pain maison succulent avec une noisette de beurre revisitée dont l’aspect m’avait évoqué une bougie. 

L’addition ? Un peu moins de 100 euros pour deux

Au moment des comptes, nous allongeons à peu près, 95 euros (boissons à rajouter aux 62 euros du menu surprise Flair). Nul doute que je recommande ce lieu savoureux pour célébrer les amoureux !

Infos : http://theroyalsnail.com/latable/ 

Le bonheur est dans le Pré : simplicité, convivialité et saveurs, n’en faisons pas tout un fromage !

Charlotte Posocco, c’est une bonne fourchette, une jeune mère mais aussi la gérante d’un magasin “Le bonheur est dans le pré” dans le zoning de Biron, bien connu à Ciney par les aficionados de produits du terroir. Des plateaux de fromages, des charcuteries, des raclettes, des paniers garnis avec des épiceries locales mais surtout des bons conseils attendent les visiteurs…

De l’environnement au fromage 

Spontanée, la demoiselle nous confie : “C’est maman, Geneviève Lebrun qui a ouvert le magasin il y a 15 ans. Très vite, je suis venue la rejoindre , elle m’a transmis le goût du fromage et le savoir-faire de la vente car c’est tout un art!” Prédestinée au métier ? Pas tout à fait. Formée à l’environnement dans une école agricole, elle se destine d’abord, à des études sup’ en agronomie mais “c’est en cette fin d’année 2010 que maman a eu besoin de personnel. Et comme je venais déjà tous les jours sur mon temps libre ou après les cours en adorant cela, j’ai sauté sur l’occasion!”. 

Maman aux factures, Charlotte aux commandes 

Si la fondatrice cède progressivement la place à la relève, Charlotte peut compter sur l’aide précieuse de sa mère pour le côté “paperasse”. Le nouvelle gérante orchestre tout le reste dans une ambiance “familiale” : gestion du personnel, commandes et magasin…Sa boutique est un lieu modernisé avec une équipe dynamique et renouvelée. Les nouveaux comptoirs sont commandés et les épiceries se diversifient. Elle mise sur des idées de cadeaux originales et sur “un max de fromages locaux et de produits fermiers au lait cru de Ciney ou d’ailleurs.” 

Une passion inconditionnelle pour la gastronomie et les fromages 

En parallèle de son job, Charlotte endosse le rôle de modératrice du célèbre groupe FacebookNamur Gourmande” auquel appartient aussi Diederick Legrain, célèbre journaliste et conseiller en communication. Avant d’être maman, elle écume hebdomadairement les restos et guide les amateurs dans leurs expérimentations. La modération est essentielle car “certains oublient très vite que derrière chaque critique assassine, se trouve des êtres humains qui peuvent être profondément blessés.” Elle prône une démarche constructive et favorise le contact direct avec le restaurateur quand quelque chose coince. Mais en dehors du boulot, comment occupe-t-elle ses vacances ? “On va visiter les fromageries et des fermes évidemment ! C’est toujours sympa de voir le visage derrière les producteurs de fromages !” À l’avenir, elle songe à se développer en ouvrant un coin restauration…Nous lui souhaitons une belle envolée pour un projet très gourmand…

Plus d’infos : https://www.facebook.com/lebonheurestdanslepre/about

Photo : Le Bonheur est dans le Pré