Mes Coups De Cœur

Expo et culture

Enjoy the Pleasure, le banquet namurois XXL qui régale en toute simplicité  

Pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires, il fallait rejoindre Enjoy The Pleasure ce week-end, à la Ferme d’Achêne. Ces 19, 20 et 21 mai, les participants inscrits dégustaient avec curiosité, les assiettes élaborées par 8 chefs des environs. Au menu, pas loin de 10 services avec accords mets/vins garantis. 

Des repas à “16 mains”

Cet événement culinaire se distingue de ses concurrents namurois par le nombre de professionnels de la bouche impliqués dans la conception du menu. Ce sont 8 chefs qui se sont concertés pour offrir aux convives un parcours de subtiles associations culinaires. Ce fut un véritable challenge pour l’équipe éphémère de s’aligner et rassasier la centaine d’invités en attente des portions de dégustation. 

Ouverts à des habitués mais aussi à des novices 

Enjoy The Pleasure ne s’adresse pas qu’aux abonnés des restaurants gastronomiques, l’amateur “moyen”, qui teste plusieurs par an des bonnes tables, y trouvait aussi, son compte. Les chefs étant issus d’établissements namurois différents, ces derniers découvraient des bonnes adresses à proximité pour agrémenter progressivement leur tableau de chasse. Dans une atmosphère décontractée, les participants échangeaient avec les artistes cuistos, ouverts aux commentaires. Coups de cœur pour l’entrée “praline” au foie gras du chef du Moma et pour la ballotine de volaille jaune de l’incontournable Julien Malaisse exerçant ses talents au Pré de Chez Vous. 

La Ferme d’Achêne, des nouveautés pour un verre dans le vert 

Pour sa 5ème édition, Enjoy compte quatre nouveaux chefs, Malika Depireux (Le Binôme à Jambes), Logan Depuydt (L’Artiste à Falaën), Julien Malaisse (Pré de chez vous à Bouge) et Borg Da Silva (L’ABCD à Beauraing). Ces experts de la fourchette alliés aux plus anciens se sont donnés en spectacle dans un environnement datant de 1641. La Ferme d’Achêne est une bâtisse condruzienne restaurée et appartenant au patrimoine belge. Dotée d’un charme particulier, elle sert de cadre privilégié pour des événements de toutes sortes (mariages…). Si vous avez manqué le rdv 2023, 2024 se prépare déjà dans l’esprit de son fondateur Roland Swinnen. Qui seront les élus de l’année prochaine ? 

Plus d’infos : https://www.enjoythepleasure.be/ 

Crédit photo : Enjoy The Pleasure

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

Oyez oyez amateurs de délices houblonnés, cette année, le festival Biérez-vous (Schaltin- Ciney) chasse les futurs micro-brasseurs de demain.

C’est bien connu, quand on démarre le brassage, c’est souvent par passion et beaucoup par essai-erreur. Rares sont les experts de la « première fois ». Les breuvages nécessitent temps et patience pour parvenir à maturation.

Les profils visés pour candidater au Concours des brasseurs amateurs ? De tout, peu importe l’âge et le statut professionnel, ce qui compte, c’est, d’après les fondateurs, « la volonté de s’améliorer et de proposer des réalisations en cours de peaufinage. » Vos bières ne peuvent être issues de brasseries commerciales.

Que vous soyez étudiants en agronomie (ou en gestion hôtelière par ex) ou des retraités qui produisez encore confidentiellement ces dives boissons, votre postulation est encouragée et vous serez jugé par un jury de professionnels du secteur (zythologues…) présidé par Thierry Reginster.

Que gagner ? En plus d’une belle pub, de nombres lots sont réservés aux lauréats, de quoi continuer à mettre les mains dans le cambouis. Pour rappel, le festival où seront dévoilés les résultats se déroule le premier week-end d’août à Hamois (Schaltin).

Est-ce payant ? Nous posons la question aux organisateurs. « Non, totalement gratuit mais votre réalisation doit appartenir à l’une des catégories visées par la challenge. » 

Deadline : le 25 juin pour le dépôt de vos exemplaires à savourer (et à évaluer !).

A l’heure où les brasseries traversent pour certaines une période peu évidente, la demande semblant être en demi-teinte, leur promotion au travers d’un événement festif tombe à pic.

L’avis de recherche est donc lancé pour un été où ça va mousser à Schaltin pour le grand bonheur de certains du coin…

Photo : ELEVATE

Infos : https://festival.bierezvous.be/cba/

thierry@bierezvous.be

Faites vos jeux ! Inauguration ce samedi 15 avril du LuddoTrotter à Jambes.

C’est dans une ambiance familiale que nous sommes reçus pour cette occasion particulière. Amateurs de jeux et de bons conseils, Laura et Jordan, le jeune couple namurois de fondateurs nous invitent à la déconnexion pour s’immerger dans des tests multiples. Petite coupette inaugurale à la main, nous fonçons vers la salle de jeux où de nombreux exemplaires test sont disposés sur les tables.

Le petit plus du Ludotrotter ? Une entrée gratuite et des parties prolongées en soirée le week-end. Si l’heure de fin tourne aux alentours de 23h, les joueurs terminent à l’aise leur manche avant de plier bagages. Une petite faim ? Sur place, on peut commander en takeaway dans les enseignes à proximité, une forme de circuit-court pour un amusement responsable. Pas d’alcool mais des softs.

Niveau parking, on opte pour l’espace Laloux à quelques centaines de mètres, ou on cherche à proximité de l’Acinapolis.

L’aventure de ce nouveau franchisé est récente et a été lancée rapidement. « En deux mois et demi, nous avons checké Immoweb, trouvé ce fond de commerce et tout mis sur pied. » nous explique Laura, déjà expérimentée dans la vente. « C’est un challenge. » Originaires de Jumet pour lui, et de Jemeppe pour elle, c’est Jambes qu’ils élisent pour faire naître leur idée 💡. « Les bars à jeux existent en centre-ville mais l’accès est compliqué. Notre positionnement est idéal. » poursuit Laura.

Ce samedi, pour l’ouverture, des curieux, de tout âge viennent glaner des bons conseils et recherchent parfois des jeux insolites…  « On nous a demandé des jeux de dames. » dit la vendeuse en souriant. Dans l’offre sur place, nous retrouvons un panel large pour les connaisseurs comme pour les novices, les fans d’Harry Potter se jetteront sur les formules « Times Up » ou choisiront la stratégie avec un coffret premium.

Pour le futur, Laura, éducatrice de formation (encore en activité) nourrit plein d’espoirs : « J’aimerais développer une offre adaptée aux professionnels de l’éducation spécialisée, et concevoir des moments de découverte en partenariat avec des écoles. »

Ce qui est certain : ce n’est que le début du chemin pour ce binôme de (presque) trentenaires plein d’entrain !

Infos : https://www.facebook.com/LudotrotterNamur

Photo : Laura Michotte.

Le bonheur est dans le Pré : simplicité, convivialité et saveurs, n’en faisons pas tout un fromage !

Charlotte Posocco, c’est une bonne fourchette, une jeune mère mais aussi la gérante d’un magasin “Le bonheur est dans le pré” dans le zoning de Biron, bien connu à Ciney par les aficionados de produits du terroir. Des plateaux de fromages, des charcuteries, des raclettes, des paniers garnis avec des épiceries locales mais surtout des bons conseils attendent les visiteurs…

De l’environnement au fromage 

Spontanée, la demoiselle nous confie : “C’est maman, Geneviève Lebrun qui a ouvert le magasin il y a 15 ans. Très vite, je suis venue la rejoindre , elle m’a transmis le goût du fromage et le savoir-faire de la vente car c’est tout un art!” Prédestinée au métier ? Pas tout à fait. Formée à l’environnement dans une école agricole, elle se destine d’abord, à des études sup’ en agronomie mais “c’est en cette fin d’année 2010 que maman a eu besoin de personnel. Et comme je venais déjà tous les jours sur mon temps libre ou après les cours en adorant cela, j’ai sauté sur l’occasion!”. 

Maman aux factures, Charlotte aux commandes 

Si la fondatrice cède progressivement la place à la relève, Charlotte peut compter sur l’aide précieuse de sa mère pour le côté “paperasse”. Le nouvelle gérante orchestre tout le reste dans une ambiance “familiale” : gestion du personnel, commandes et magasin…Sa boutique est un lieu modernisé avec une équipe dynamique et renouvelée. Les nouveaux comptoirs sont commandés et les épiceries se diversifient. Elle mise sur des idées de cadeaux originales et sur “un max de fromages locaux et de produits fermiers au lait cru de Ciney ou d’ailleurs.” 

Une passion inconditionnelle pour la gastronomie et les fromages 

En parallèle de son job, Charlotte endosse le rôle de modératrice du célèbre groupe FacebookNamur Gourmande” auquel appartient aussi Diederick Legrain, célèbre journaliste et conseiller en communication. Avant d’être maman, elle écume hebdomadairement les restos et guide les amateurs dans leurs expérimentations. La modération est essentielle car “certains oublient très vite que derrière chaque critique assassine, se trouve des êtres humains qui peuvent être profondément blessés.” Elle prône une démarche constructive et favorise le contact direct avec le restaurateur quand quelque chose coince. Mais en dehors du boulot, comment occupe-t-elle ses vacances ? “On va visiter les fromageries et des fermes évidemment ! C’est toujours sympa de voir le visage derrière les producteurs de fromages !” À l’avenir, elle songe à se développer en ouvrant un coin restauration…Nous lui souhaitons une belle envolée pour un projet très gourmand…

Plus d’infos : https://www.facebook.com/lebonheurestdanslepre/about

Photo : Le Bonheur est dans le Pré   

J’ai testé…Oika Oika

Rien à voir avec Shakira et son tube de 2010 (Waka Waka). Oika Oika est une entreprise française de démos pour des jeux de société à domicile. C’est le « Tupperware » du jeu de société. Intriguée par le concept et toujours ultra-partante pour tester des idées novatrices, j’organise mes 34 printemps en conviant, le temps d’une soirée une animatrice, Coline.

Chez Oika Oika, ce sont tous des animateurs passionnés qui développent professionnellement mais surtout par envie, les démos de jeux.

Quand je propose à mes amis la notion de « soirée funny : eat/play/drink », j’ai une trentaine de réponses positives, couples ou personnes solos. Vu l’engouement, je privatise la salle au-dessus d’un resto gembloutois, La Brasserie Saint-Jean.

Zéro matériel mais espace privatisé

Niveau logistique, je récolte les envies et les désidératas de toute la bande, histoire que tout le monde y trouve son compte. Les enfants sont gâtés, des petits kits leur sont dédiés. Coline prend le temps de revoir sa sélection selon mes souhaits pour nous réjouir. Elle m’étape car elle a un stock de plus d’une centaine d’exemplaires chez elle…Qu’on soit stratège, simplement amateur ou spécialiste, on y découvre des perles à tester puis à s’offrir.

Commander or not ? Risque de surconso ?

Doit-on obligatoirement passer commande ? Évidemment, comme dans toute bonne démo, l’optique est que, les invités consomment. Un peu effrayée par la démarche commerciale, je suis tout de suite rassurée par Coline, ici, c’est le fun avant tout. On ne pousse pas à l’achat compulsif. L’hôtesse reçoit des points avec les jeux choisis par les invités et peut ainsi, elle-aussi, s’offrir à la fin un petit plaisir ludique. C’est un win-win.

Jouer, c’est se déconnecter pour mieux s’amuser

Opter pour des jeux de société, c’est surtout revoir sa façon de s’amuser. Au lieu, de juste « manger » et de siroter son petit verre, on se triture les méninges en groupe et on favorise les connections neuronales. En plus, on sort de sa zone de confort…Les timides se jettent à l’eau quand ils expérimentent le dessin à main levée, les extravertis s’en donnent à cœur joie, avec des imitations hors du commun. Mon pari fou d’organiser une soirée d’anniversaire avec des gens qui ne se connaissaient pas est réussi ! C’est la magie des groupes qui rigolent, on se réunit en « team » pour relever des défis parfois complètement saugrenus et on fait connaissance.

Conseils :

A refaire, je conseille de faire tourner les invités pour qu’ils se mixent et testent des activités différentes. Curieusement également, je remarque que mes aprioris sur les jeux « enfantins » sont erronés. Ça fait un bien fou de manipuler des dés et des aimants sans se prendre la tête ! A l’heure du « tout numérique », les occasions de « mettre le rationnel en congé » sont rares alors autant en profiter, quitte à même en abuser !

Plus d’infos : https://www.oikaoika.fr/devenez-hotesse/

L’Estamine, une bière gembloutoise de caractère brassée par un zythologue amateur

Photo : Julien Dahin

Intéressé par une dégustation brassicole ou par une découverte des produits de Thierry Reginster, informaticien du goût ? N’hésitez pas à contacter cet humble et spontané pico-brasseur passionné qui se fera un régal de vous initier ! J’ai personnellement testé et approuvé sa pédagogie participative.

Comme vous l’avez remarqué, les microbrasseries pullulent en Belgique depuis quelques années, des festivals spécialisés naissent partout dans le pays. Mais qui se cache derrière ce phénomène ? Zoom sur l`Estamine, création de Thierry Reginster, (pico-) micro-brasseur, fondateur de la Brasserie des Trois Provinces. Cet employé en informatique travaille la journée pour une société de télécoms belge et est indépendant complémentaire durant son temps libre. C’est près de Gembloux, à Tongrinne qu’est née l’Estamine en juillet 2017, une bière blonde rafraîchissante mariant savamment et avec équilibre, amertume, houblon et saveurs d’agrumes et de malt. Récemment en août 2021, il crée la Triple Carpiste et il réfléchit au développement d’une troisième pépite houblonnée pour l’année à venir.

Des lieux de distribution variés et locaux dans l’entité gembloutoise

Thierry popularise sa bière lors de soirées de dégustations, dans des festivals de bières mais également lors de manifestations culturelles locales où des « bars » rafraîchissent été comme hiver les chalands. Retrouvez-le prochainement pour une dégustation sur le marché de Noël de Gembloux, les trois premiers week-ends de décembre 2022 sur la place de l’Hôtel de Ville. Il participe « à toutes les activités qui permettent de faire des rencontres et de discuter de ma passion. »

Pico ou micro brasseur, différence subtile…

Thierry est pico-brasseur, c’est-à-dire qu’il dispose d’un « laboratoire » à son domicile lui permettant de réaliser des petits brassins test. Une fois la recette mise au point, elle est brassée dans une plus grande structure. Historiquement, son premier brassin « commercial » pour l’Estamine s’est fait à Brogne entre Mettet et Profondeville. Anecdote : pour ses premières bouteilles, notre « expert amateur » découvre avec surprise qu’elles n’étaient ni étiquetées, ni datées. Débrouillard et aidé par un couple de voisins, il s’active un soir d’été pour finaliser son produit « à la main » avec étiquettes artisanales et de la colle à tapisser. Un micro-brasseur est donc parfois un sacré couteau-suisse…

Plus d’infos :

Pages Facebook : https://www.facebook.com/BrasserieDes3Provinces/

https://www.facebook.com/LESTAMINE

Mail : info@brasseriedes3provinces.be

Namurois ? Préparez Noël ces 10 et 11 décembre 2022 au marché artisanal (1ère édition) de Dave, rue des Sautes 65. 

Encore rien dans votre agenda ce deuxième week-end de décembre ? Passez jeter un œil aux pépites artisanales (en série limitée J) du premier marché de Noël organisé à Daves, rue des Sautes 65. Dans une ambiance conviviale, des artisans se donnent rendez-vous pour vous proposer le meilleur de leurs créations. Dans les participants, citons notamment :

  • Aline Nicolaï. Aline vous propose de délicates créations en micro-macramé, des bougies naturelles à la cire de soja et fleurs séchées, des photophores et des shampooings solides. Cette jeune maman de trois enfants, passionnée de pastel sec, affectionne le dessin et pratique la peinture énergétique intuitive. Sensible à l’environnement et à la qualité des articles proposés, elle élabore ses produits avec un choix conscient des matières premières. https://www.facebook.com/etjaicrie/photos/

  • @Beerjoux. Cette jeune marque basée à Gembloux propose des créations artisanales à base de capsules de bière usagées (porte-clés, boucles d’oreilles, bagues et colliers). Concept inédit en Wallonie, elle travaille les capsules d’Orval, de Bertinchamps, mais aussi de Houppe…. Avec elle, rien ne se perd, tout se transforme. Hommes et femmes trouvent leur bonheur dans ces petits joyaux à porter ou à se faire offrir…https://www.instagram.com/beerjoux/
  • Isabelle M. crée compulsivement d’élégantes pochettes féminines, elle égaye également vos intérieurs avec des poules humoristiques et pare vos oreilles avec ses boucles en tissu. 

Pour les gourmands, le marché sera aussi l’occasion de déguster des bières spéciales et traditionnelles, du vin et chocolat chaud, de la tartiflette, pains saucisses et des gaufres. 

Vous voulez en savoir plus ? 0471/57.04.35. Au plaisir de vous y retrouver ! 

Pour Noël 2022, à « À tous vents » Un marché gembloutois intimiste plein d’originalité avec pépites en série limitée !

Les fêtes de Noël approchent…et même si il y a encore Saint-Nicolas et l’avent à préparer, il n’est jamais trop tôt pour planifier vos achats.

Gembloutois, vous avez envie d’opter pour du local et de l’artisanal en 2022 ? Venez rencontrer ces 3 et 4 décembre, 7 femmes (artistes et artisanes) qui comme chaque année, exposeront leurs créations dans la salle « À tous vents », à Gembloux. Rue Baty de Fleurus, 33 5030 Gembloux. Parking aisé et accès PMR garanti.

Dans les participantes gembloutoises, vous retrouverez :

-Malorie Hicorne (@Hand Made by Les Jardins de Malorie Laine). Coach jardin, elle réalise des décos en macramé (feuilles) et des créations en tricot.

-Julia Semenko (@Magic Lampwork) Spécialiste du verre filé et soufflé, elle donne vie à de magnifiques bijoux en verre et argent 925.

-Corinne Bothy (@Cocomdeco). Elle réalise des objets décoratifs récup’ et les habille de couleurs. (de la marque respectueuse de l’environnement Eléonore déco).

-Caroline Sheid (@KRo+’s Hand Made). Talentueuse artiste maîtrisant à merveille l’aluminium recyclé à partir de caps de café, elle vous proposera des fleurs, des tableaux, des décos de Noël et des bijoux dans ce matériau particulier.

-Nadège Mascret (@Clair de Terre ). Nadège modèle des figurines et des vases décoratifs en terre cuite (céramique et Raku)

-Valérie Dupire (@Valdup’art). En développant la technique de l’art fluide (peinture acrylique), elle produit des tableaux, du mobilier et des bijoux.

-Et enfin, Jacinta D’Souza (@Cookies Belgium). Jacinta concocte des cookies maison aux saveurs classiques ou pimentés. Elle les sert accompagnés de boissons chaudes. Les gourmands, petits et grands ne seront pas en reste !

Pourquoi choisir ce marché et pas un autre ? Pour l’accueil et mais aussi le portefeuille…En ces temps difficiles, vous êtes nombreux à optimiser vos dépenses, en chinant local vous soutenez le travail laborieux et souvent pas assez reconnu de travailleurs(euses) aux doigts de fée et vous économisez les frais de port (!)

Les indépendants belges se battent face à une concurrence accrue (surtout en fin d’année) et déloyale des grands géants d’Internet. Moi j’arrête le surf, et j’opte pour la papote et la découverte du « fait-main » si bon et sain !

Profession du père, comédie dramatique. 2020.

Hier soir, nous expérimentons le retour dans les salles obscures, l’une des premières fois depuis leur réouverture…Toujours masqués bien sûr, puisque le retrait du précieux « cache-bouche » ne sera pas de sitôt permis, ne rêvons pas éveillés…Le film choisi assez rapidement s’appelle « Profession du père. »

À l’affiche, Benoît Poelvoorde, l’acteur me rassure, tout ce que je risque c’est une bonne tranche de rire, n’est-ce pas… ? Si j’avais lu l’intitulé « Drame » avant d’opter pour cette œuvre, je me serais peut-être abstenue (ou pas…).

Arrivés au Caméo, nous nous installons au début de la salle, les curieux sont nombreux. Les publicités s’enchaînent et notre film commence enfin.

L’ambiance n’est pas à la rigolade. Poelvoorde incarne le père d’Emile Choulans, 12 ans. Avec son épouse et leur enfant, la famille habite dans une ville de province. Nous sommes projetés dans les années 60. Ce père est hors du commun. Colérique et impulsif, il s’emporte facilement sur des sujets politiques. La mère calme, se tait face à l’irrépressible envie de son conjoint de supprimer le général de Gaulle suite aux retraits de la France en Algérie. Émile est embarqué contre son gré au début, dans le combat imaginaire de son père le sollicitant sans cesse pour des missions aussi secrètes que mystérieuses et mal organisées. Mythomane, ce dernier ne montre pas l’exemple à son fiston mais le mène en bateau au point de le rendre lui-même convaincu de passer à l’acte, arme au poing…

Je suis touchée par la façon dont ce film aborde la thématique de la maladie mentale. À cette époque, la famille préfère rester dans le déni que d’affronter les soins nécessaires à la stabilisation de la personne en souffrance. L’ensemble de la tribu souffre des conséquences d’une pathologie non-contrôlée et mal soignée. Heureusement, de nos jours, la société s’ouvre toujours davantage. Il y a plus de tolérance et plus de nouvelles opportunités avec des prises en charge adaptées. Je vous conseille donc « Profession du père » si vous êtes sensible au thème, mais pas, si vous cherchez un remonte-moral. Bref, évitez d’y plonger déprimé, ça ne va rien arranger…

Améris, J-P. (2020), Profession du père (comédie dramatique). France : Curiosa Films.

The Square

Palme d’or du Festival de Cannes 2017, « The Square », film hors norme est une œuvre du cinéaste suédois Ruben Östlund. Je l’ai pour ma part visionné en VO au Cinéscope. La langue des acteurs me rappelle l’allemand appris il y a quelques années sur les bancs de l’école secondaire.

L’histoire ? Christian, père de deux filles, est conservateur d’un musée d’art contemporain. Il prépare une exposition unique. Elle s’articule autour d’une installation encourageant les passants à penser à leurs congénères. Dans notre société pressée, l’indifférence fait partie du quotidien, les gens avancent en se bousculant ou en s’écrasant mutuellement sans penser à leur prochain. Christian veut remettre avec « The Square », l’altruisme au cœur des préoccupations. Le héros a donc des valeurs progressistes et adopte dès qu’il le peut une attitude de gentleman. Malgré tout, dans sa vie privée, il fait des écarts, nul n’est parfait…Déconcerté par ses propres réactions, il perd pied. Sans le consulter, les responsables communication du musée diffusent une vidéo pour faire le « buzz ». La situation le dépasse et les réactions face à la campagne média sont virulentes. En public, il prend ses responsabilités et démissionne.

Ce film me questionne. L’art va-t-il parfois trop loin ? Franchir les limites, est-ce le rôle des créateurs ? Choquer mène des fois à la pagaille, surtout qu’il faut sans cesse repousser les confins du tolérable pour briser l’indifférence. Je crois pourtant que du chaos ressortent parfois des ondes positives. Il est bon de rappeler d’où nous venons, les vraies valeurs, car c’est ensemble que nous construisons un futur solidaire et durable pour nos enfants. Et vous qu’en pensez-vous ?