Cathy Peiti

Pour Noël 2022, à « À tous vents » Un marché gembloutois intimiste plein d’originalité avec pépites en série limitée !

Les fêtes de Noël approchent…et même si il y a encore Saint-Nicolas et l’avent à préparer, il n’est jamais trop tôt pour planifier vos achats.

Gembloutois, vous avez envie d’opter pour du local et de l’artisanal en 2022 ? Venez rencontrer ces 3 et 4 décembre, 7 femmes (artistes et artisanes) qui comme chaque année, exposeront leurs créations dans la salle « À tous vents », à Gembloux. Rue Baty de Fleurus, 33 5030 Gembloux. Parking aisé et accès PMR garanti.

Dans les participantes gembloutoises, vous retrouverez :

-Malorie Hicorne (@Hand Made by Les Jardins de Malorie Laine). Coach jardin, elle réalise des décos en macramé (feuilles) et des créations en tricot.

-Julia Semenko (@Magic Lampwork) Spécialiste du verre filé et soufflé, elle donne vie à de magnifiques bijoux en verre et argent 925.

-Corinne Bothy (@Cocomdeco). Elle réalise des objets décoratifs récup’ et les habille de couleurs. (de la marque respectueuse de l’environnement Eléonore déco).

-Caroline Sheid (@KRo+’s Hand Made). Talentueuse artiste maîtrisant à merveille l’aluminium recyclé à partir de caps de café, elle vous proposera des fleurs, des tableaux, des décos de Noël et des bijoux dans ce matériau particulier.

-Nadège Mascret (@Clair de Terre ). Nadège modèle des figurines et des vases décoratifs en terre cuite (céramique et Raku)

-Valérie Dupire (@Valdup’art). En développant la technique de l’art fluide (peinture acrylique), elle produit des tableaux, du mobilier et des bijoux.

-Et enfin, Jacinta D’Souza (@Cookies Belgium). Jacinta concocte des cookies maison aux saveurs classiques ou pimentés. Elle les sert accompagnés de boissons chaudes. Les gourmands, petits et grands ne seront pas en reste !

Pourquoi choisir ce marché et pas un autre ? Pour l’accueil et mais aussi le portefeuille…En ces temps difficiles, vous êtes nombreux à optimiser vos dépenses, en chinant local vous soutenez le travail laborieux et souvent pas assez reconnu de travailleurs(euses) aux doigts de fée et vous économisez les frais de port (!)

Les indépendants belges se battent face à une concurrence accrue (surtout en fin d’année) et déloyale des grands géants d’Internet. Moi j’arrête le surf, et j’opte pour la papote et la découverte du « fait-main » si bon et sain !

Un bain de sons pour se remettre au diapason…

Vous êtes fatigué et/ou vous souhaitez mettre « votre rationnel en congé » ? C’est l’occasion de découvrir les bains aux bols…Des baignades sans eau, c’est possible ! Le bain sonore, c’est voyager à travers les sons des bols chantants tibétains. Ces soucoupes originales en complément d’une musique ou d’une lumière apaisante sont reconnues pour leurs effets curatifs et thérapeutiques. Elles sont maintenant composées d’un alliage de 7 métaux nobles correspondant chacun à un chakra particulier : fer (chakra racine), cuivre (cœur), étain (3 ème œil), plomb (couronne), mercure (gorge), argent (sacré) et or (Plexus solaire).

Dans un monde où tout s’accélère, s’octroyer un intense moment de détente et de relaxation est essentiel. En séance, nous reconnectons notre corps à notre esprit. Nous sommes tous réceptifs aux sons et aux vibrations. Est-ce tout public ? Absolument. C’est adapté pour les enfants et conseillé pour des adultes en souffrance psychologique ou physique.

Concrètement, la pratique nécessite peu de matériel : plaid, coussin, habits confortables et si vous (s)avez, un tapis de yoga… Pour ma part, j’ai testé l’expérience auprès de Corpusekilibra dont Pascale est la créatrice. Formée à cette technique ancienne, Pascale s’est reconvertie depuis avril 2019 dans le bien-être après une carrière en tant que commerciale. « Notre corps, c’est comme un instrument de musique, si une corde est désaccordée, c’est tout l’ensemble qui est déséquilibré. » nous dit-elle. Pascale œuvre activement à l’harmonisation des cellules de notre organisme, elle nous équilibre. Le massage sonore, c’est une invitation à relancer notre processus d’auto-guérison sans médicament. Fin de séance, nous sortons apaisés parfois même épuisés !

Pétillante et très à l’écoute de ses participants, l’animatrice nous invite immédiatement à ne pas forcer et à se respecter. Étonnée de la panoplie de bols détenus par Pascale, je me renseigne et apprends leur spécificité. Dur de se lancer sans suivre un coaching et un entraînement adapté ! Avec Corpusekilibra, pas de doute, vous êtes entre de bonnes mains, je vous y envoie en toute confiance…Elle propose des séances collectives sur Gerpinnes et Genappe. En parallèle, la praticienne reçoit à son domicile à Villers-la-Ville. Pour découvrir son offre en détails surfez sur https://www.corpusekilibra.com, sur Facebook, au 0470/70.69.89 ou par corpusekilibra@gmail.com

photo : Corpusekilibra

« Le Street art namurois à l’honneur avec Vis-à-vis »

L’asbl Vis-à-vis a inauguré son exposition « Namur Street Art » le vendredi 4 novembre de 14h à 16h au Cinex, Rue Saint-Nicolas 84 à Namur.  Cette asbl namuroise développe des programmes d’aide, d’accompagnement, de formation, d’insertion professionnelle et de recherche action qui s’adressent à différents publics dont des usagers en situation de handicap. 

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C’est en janvier 2022 que naît l’expo photo « Namur Street Art » à l’initiative des bénéficiaires au sein de Vis-à-vis. Régulièrement, l’organisme les incite à s’impliquer dans des activités en autonomie favorisant leur ouverture sur le monde. Fabiola, Victor et Jonathan sont les chevilles ouvrières pleines d’entrain de « Namur Street Art ». Engagés dans l’ensemble du processus, de la récolte des matériaux (par des prises de vue dans le tissu urbain) au montage effectif de l’exposition en passant par le choix des clichés à diffuser et par la recherche de partenaires, nos trois comparses persévèrent. Ces participants motivés ont appris, accompagnés par des travailleurs sociaux, à mener en équipe un projet complet porteur de sens. Cette activité les a également éveillés à une nouvelle forme d’art.

Curieux de découvrir le résultat de leurs nombreuses déambulations dans Namur ? Désireux de porter un autre regard sur l’art de votre lieu de vie (parfois niché dans des endroits inattendus !) ? Rendez-vous au Cinex pour visiter l’expo du 7/11 au 1/12/2022 de 9h à 16h. Ouverture exceptionnelle le vendredi 11 novembre de 14h à 16h. Les œuvres au profit de ce projet et des futures activités de l’asbl sont en vente au prix de 35 euros pièce. Plus d’informations : Tél général ☎️ +32 (0)81 23 10 05. 📩 fadanni@visavis.be 🖥️ https://www.visavis.be/fr

Oxfam Gembloux se mobilise contre la précarité menstruelle des femmes sri lankaises

Ce dimanche 20 novembre de 8h à 11h au Collège Saint-Guibert à Gembloux (Place de l’Orneau – 5030 Gembloux), Oxfam Gembloux organise un petit déjeuner équitable avec produits locaux et bios. L’événement est en partie organisé au profit d’une association, « Selyn ». Association sri lankaise, Selyn lutte contre la précarité menstruelles des femmes vivant dans les zones rurales défavorisées.

Dans un monde frappé par des crises successives (covid, écologie, énergie…), les inégalités se creusent, accroissant les difficultés subies par les populations précarisées. La précarité menstruelle est une thématique ambitieuse et parfois, taboue. Elle est pourtant, une question de société essentielle touchant à de nombreux enjeux tels que la santé, l’éducation, l’égalité de genre, l’environnement et une économie durable et inclusive. Vous êtes sensibles vous aussi à ces combats sociétaux ? Rendez-vous le 20 novembre matin pour partager un moment convivial et découvrir les autres initiatives menées par la section locale d’Oxfam Gembloux.

L’équipe d’une quarantaine de bénévoles se relaie tout au long de l’année pour vous proposer tant dans l’épicerie que dans le magasin de seconde main des produits éthiques et de qualité. Ce 20 novembre, le prix d’entrée par adulte est de 10 euros et de 5 euros par enfant jusqu’à 12 ans. Pour réserver, passez au magasin, rue Léopold 17-19 5030 Gembloux ou par téléphone au 081/61 15 54 ou encore via mail : gembloux@shop.omdm.be.

Dans la peau d’un escargot…

Vous aimez les découvertes locales et les dégustations culinaires ? Pensez à visiter la ferme de l’un des héliciculteurs belges de notre région, l’Escargot de l’Ourchet, un élevage de petits et gros gris haut de gamme à Beuzet. Éric Roberti et son épouse poursuivent l’élevage de plus de cent mille escargots en extérieur dans des installations « tunnel ». Jeune retraité, le propriétaire a allégé sa charge de travail, puisque sa production pouvait atteindre plus d’un million d’escargots par an il y a quelques années… L’élevage se déroule en atelier mixte : à l’intérieur, se trouvent une salle de reproduction et des nurseries et dehors, des parcs d’engraissement. Après votre visite (comptez une heure environ), vous dégustez des petits gris savamment beurrés à l’ail, accompagnés d’un verre de vin blanc. Riches en vitamines et pauvres en graisses, ils sont un plaisir à consommer et bons pour la santé ! Les plus gourmands repartiront avec des bocaux et des mets congelés à savourer à domicile sans tarder… N’hésitez pas à emmener vos petits loups avec vous, le guide adapte les commentaires pour le plus grand bonheur des enfants, ils repartiront peut-être ravis avec leur nouveau compagnon rampant… Niveau budget l’escapade est plus que raisonnable, 5 euros pour une visite sans dégustation et 12 euros le forfait par personne tout compris. Seule condition : être un groupe de minimum 8 personnes. Pour réserver, privilégiez le contact par téléphone au 081/56.99.54. Adresse :  Ferme de la Vallée, Rue Chainisse, 13 5030 Beuzet – Gembloux. Retenez également que les visites se font plus ou moins d’avril à octobre.

Journée découverte entreprises :  zoom sur la Ressourcerie namuroise, du déchet à l’objet design…

Ce dimanche 2/10, les curieux avaient l’opportunité de participer à la journée découverte entreprises un peu partout en Wallonie. Nous nous sommes rendus à la Ressourcerie namuroise (couplée à la Ravik Boutique).  Nous connaissons tous de nom, cette organisation du tissu provincial, mais nous ignorons, sans doute, la variété des tâches qui lui sont dévolues. En plus de nous désencombrer gratuitement, ils travaillent à l’insertion socio-professionnelle d’un grand nombre de travailleurs locaux via des contrats temporaires (article 60 notamment). Motivés, les employés se succèdent pour nous illustrer le complexe parcours de recyclage/revalorisation des objets récoltés. De petits bijoux en meubles peuvent naître de « nos déchets ». Certes, il faut savoir aussi mettre le prix pour meubler son intérieur de fournitures entièrement récupérées et savamment agencées…Récup’ ne veut pas nécessairement dire « bon marché ». Avides de découvertes, nous prenons le temps d’une pause, un verre à la cafétéria et en profitons pour faire un tour à la Ravik Boutique où des créateurs artisanaux spécialisés en surcycling sont présents. Impossible de ne pas avoir le regard attiré par cet artisane hennuyère « Lijika Créations ». Sur son stand, une profusion de créations à partir de matériaux improbables : vieux couverts, films photographiques…Le tout à des prix plus qu’abordables (entre 5 et 30 euros, il y a déjà moyen de s’offrir un petit plaisir !). Originale et éclectique, la créatrice rassemble dans son atelier, les productions locaux d’autres artisans de sa région. Clairement, « ensemble », il est plus simple de faire face à la crise et aux difficultés d’un secteur où un seul job ne suffit plus… Vous souhaitez en savoir plus sur les services de la Ressourcie ou sur les produits de Lijika ? N’hésitez pas à les contacter sur leur site ou Facebook : https://www.lijika.be/ et https://www.laressourcerie.be/.

Découverte d’un film : « La Combattante »

Marie-José pourrait être notre mamie…Cette nonagénaire, personnage central du documentaire reçoit des demandeurs d’asile chez elle et leur apporte une aide cruciale pour valider leur démarche de recours auprès de l’État français. Incapables de se défendre seuls et d’argumenter solidement leur parcours, ces rescapés de l’horreur dévoilent le drame de leur existence à cette ancienne ethnologue du Darfour. Par de subtiles questions (dont les réponses font souvent resurgir des traumas), Marie-José glane les informations nécessaires pour préciser leurs origines et appuyer leur récit de vie souvent incomplet. Prenant, ce docu nous touche par la sincérité et la profondeur des témoignages. Il nous rappelle à quel point nous avons de la chance d’être des Belges, bien nés, protégés des abus et à l’abri dans notre contrée de privilégiés. Certes, la crise compromet notre tranquillité et nous pousse, soit à travailler plus, soit à dépenser moins, mais elle ne nous prive pas de nos droits fondamentaux. Ces hommes et femmes soudanais, victimes d’atrocités lors du génocide dans leur pays d’origine aspirent à une vie meilleure, parcourent un chemin ardu de « redites » pour faire entendre « leur vérité »…Mais que feront ils quand la vieille dame raccrochera définitivement ? Qui prendra la relève ?

Merci au FIFF de Namur pour cette belle programmation !

Ponsin, C. (2018), La Combattante (DOCU), France : Minima Productions.

17ème balade artistique à Chastre ces 10 et 11 septembre !

Ce week-end était organisé à Chastre la traditionnelle promenade des artistes. En 2022, il s’agissait de la 17ème édition.  L’inauguration de ce vendredi soir aux abords de la maison communale a mis en lumière le travail de l’Atelier Sorcier qui présentait ses drapeaux « nations intimes ». L’installation est l’œuvre d’un groupe de femmes dynamiques de la région qui a travaillé pendant un an guidé par Lorka (plasticienne textile et animatrice à l’Atelier Sorcier) sur cette thématique identitaire. Les drapeaux flottant au vent sont accompagnés d’un texte en « slam », forme poétique urbaine généralement déclamée dans un lieu public sur un rythme scandé. Chacune des autrices (et détentrice d’un drapeau) a eu l’opportunité de lire sa création lors de la soirée de lancement.

Visites artistiques chez des hôtes

Le samedi et le dimanche, les curieux étaient invités à franchir les portes des maisons hôtes pour découvrir le travail varié et de qualité de nombreux artistes belges locaux.

Du papier, de l’argent et du laiton…

Parmi nos coups de cœur, citons les objets « imprimés détournés » produits par Monique Prignon. Monique, dans son travail, propose une relecture personnelle de quotidiens, de publicités, de programmes ou de brochures diverses. Par l’utilisation de techniques mixtes, elle met en valeur des messages cachés et parfois en rajoute par collage. Au toucher, les objets intriguent et poussent à l’expérimentation. Le feuilleté délicat de pages est préconisé pour mieux saisir la beauté de la composition plastique en présence. Aux côtés de Monique, les chalands découvraient les bijoux de Cécile Mertens de Grez Doiceau. En argent et en laiton, ses créations délicates et personnelles sont un subtil dosage d’équilibre de formes et d’élégance. Le bijou, bague ou collier habille et sublime la beauté de la femme qui le porte, plus qu’un simple accessoire, il reflète votre personnalité.

Mais aussi de l’alu retravaillé…

Enfin, nous concluons notre escapade par une visite du stand de Caroline Sheid, experte de la transformation artistique de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso usagées. Facilement, on se laisse séduire par les fleurs décoratives et les boucles d’oreilles originales. Ces dernières finissent souvent par nous accompagner à la sortie de la visite…Bref, vous l’aurez compris, ce week-end, il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres découvertes !

Une journée à Redu…

Régulièrement, je passe mon temps à dénicher les lieux culturels wallons. Comme tout le monde, contexte difficile oblige, on voyage moins et on sélectionne les pépites près de chez soi !

Ce mois-ci, j’ai l’opportunité de visiter le Mudia. Encore un musée d’art comme les autres… me direz-vous…Que nenni ! Au Mudia, accompagné d’un guide local ou par vos propres moyens, vous revisitez les courants artistiques de manière ludique et inattendue. Vous êtes en réelle INTER-ACTION avec les créations présentées. Avec plus de 300 œuvres, nul doute que vous trouverez votre bonheur ! Le parcours de visite est parsemé de « propositions de jeux ». Ainsi, vous êtes libre de participer ponctuellement à des animations didactiques. Par exemple, je me suis amusée à tapoter sur une peinture géante et à voir les personnages prendre vie et gesticuler pour nous narrer une histoire. J’ai également apprécié « peindre à la façon de… » numériquement. Le plus de ma visite ? Les commentaires avisés de la guide nous invitant à réinterroger chaque forme d’art pour en déceler les messages cachés. Je ne « voyais » pas, je scrutais avec attention les détails pour comprendre  comment l’artiste avait construit sa perspective. Quels sont les procédés utilisés et les messages cachés…Mon après-midi prend la forme d’un jeu de piste agréable où le temps file trop rapidement ! Si comme moi, vous êtes plus lents, pas de panique, vous pourrez revenir après, muni de votre pass avec lequel vous accédez de façon illimitée aux animations. Idéal pour les familles, le Mudia abrite aussi un restaurant avec un bon rapport qualité/prix où il sera agréable de prendre un verre ou de casser la croute. Je vous recommande les capuccinos !

Personnellement, j’ai prolongé la journée à Redu par une démonstration de fabrication de papier artisanal auprès de René Lefer et de son Atelier de fabrication de papier à la cuve. Procédé complexe et lent, concevoir son propre papier demande rigueur et patience. La petite demi-heure commentée par l’artisan (prix démocratique de 2 euros) donne l’eau à la bouche. Personnage vivant mû par sa passion pour son métier, René agrémente d’exemples humoristiques sa pratique et nous offre en guise de souvenir un marque-page fait maison. Malheureusement, le gong retentit déjà quand je veux expérimenter…Il est (déjà) temps pour moi, de regagner mon car.  Sur ma faim mais pas déçue, je me promets d’y revenir rapidement dès qu’un créneau se libérera dans l’agenda. Je conserve l’adresse dans mes petits papiers…

Profession du père, comédie dramatique. 2020.

Hier soir, nous expérimentons le retour dans les salles obscures, l’une des premières fois depuis leur réouverture…Toujours masqués bien sûr, puisque le retrait du précieux « cache-bouche » ne sera pas de sitôt permis, ne rêvons pas éveillés…Le film choisi assez rapidement s’appelle « Profession du père. »

À l’affiche, Benoît Poelvoorde, l’acteur me rassure, tout ce que je risque c’est une bonne tranche de rire, n’est-ce pas… ? Si j’avais lu l’intitulé « Drame » avant d’opter pour cette œuvre, je me serais peut-être abstenue (ou pas…).

Arrivés au Caméo, nous nous installons au début de la salle, les curieux sont nombreux. Les publicités s’enchaînent et notre film commence enfin.

L’ambiance n’est pas à la rigolade. Poelvoorde incarne le père d’Emile Choulans, 12 ans. Avec son épouse et leur enfant, la famille habite dans une ville de province. Nous sommes projetés dans les années 60. Ce père est hors du commun. Colérique et impulsif, il s’emporte facilement sur des sujets politiques. La mère calme, se tait face à l’irrépressible envie de son conjoint de supprimer le général de Gaulle suite aux retraits de la France en Algérie. Émile est embarqué contre son gré au début, dans le combat imaginaire de son père le sollicitant sans cesse pour des missions aussi secrètes que mystérieuses et mal organisées. Mythomane, ce dernier ne montre pas l’exemple à son fiston mais le mène en bateau au point de le rendre lui-même convaincu de passer à l’acte, arme au poing…

Je suis touchée par la façon dont ce film aborde la thématique de la maladie mentale. À cette époque, la famille préfère rester dans le déni que d’affronter les soins nécessaires à la stabilisation de la personne en souffrance. L’ensemble de la tribu souffre des conséquences d’une pathologie non-contrôlée et mal soignée. Heureusement, de nos jours, la société s’ouvre toujours davantage. Il y a plus de tolérance et plus de nouvelles opportunités avec des prises en charge adaptées. Je vous conseille donc « Profession du père » si vous êtes sensible au thème, mais pas, si vous cherchez un remonte-moral. Bref, évitez d’y plonger déprimé, ça ne va rien arranger…

Améris, J-P. (2020), Profession du père (comédie dramatique). France : Curiosa Films.

Et si c’était le premier jour du reste de ma vie…?

Roman entamé et laissé à l’abandon quelques semaines, je l’ai terminé ce dimanche. Démotivée par ces temps de crise dont on ne voit pas le bout, je me suis laissée bercée par cette croisière hors du commun. L’histoire ? Marie, une mère au foyer trompée par son mari Rodolphe plaque tout, famille et filles pour entamer un voyage de trois mois. Elle réalise un rêve…vivre un tour du monde mais en célibataire. C’est la règle à bord, les couples sont proscrits et la direction veille au grain.

Personne dans son entourage ne s’attendait à ça…À bord, elle rencontre Anne et Camille, deux pétillantes femmes, une mûre et une jeune.  À trois, elles forment un cocktail détonnant de bonne humeur, elles expérimentent à nouveau, le bonheur et la complicité de l’amitié. Faut-il un homme pour combler ses désirs et s’épanouir ? D’autres liens sociaux ne peuvent-ils pas leur suffire ? On découvre au fil des pages que leurs vieux jours, elles aspirent à les partager avec un être de qualité mais qui sera-t-il ? Un messieur rencontré à bord du paquebot ou un charmant inconnu croisé lors des nombreuses escales ? Virginie Grimaldi est avec Aurélie Valognes, l’une de mes auteurs fétiches. Pas de développement personnel bourratif dans ce tome, mais des leçons de vie, des quiproquos humoristiques avec avant tout, une occasion de voyager aux quatre coins de la planète depuis mon canapé. Ma conclusion est cinglante : dès que c’est possible, je boucle mon prochain périple à l’étranger…

Référence : Grimaldi, V. (2015), Le premier jour du reste de ma vie, Paris : Fayard/Le livre de Poche.

Le Bullet Journal, plus qu’une mode, une pratique de pleine conscience

Je n’y croyais pas au départ, comment un journal qu’on bricole peut-il être un véritable outil de développement personnel ? Comment ma productivité peut-elle être impactée par mes gribouillages ? Surtout pour moi qui aime dessiner et me délasser. C’est grâce à une excellente formation de Marie de Brainzen http://www.brainzen-pleineconscience.be/ que je découvre avec intérêt l’outil.

Au fil des vidéos visionnées, je comprends que le Bullet journal (BJ) c’est :

  • Un moment pour MOI, une pause créative et méditative
  • Une occasion de réaligner mes actions avec mes valeurs, d’allier mon What et mon Why.
  • Une opportunité de voir clair dans mon agenda

En remplissant ces trois fonctions, mon BJ me permettrait d’être mieux dans ma peau et d’atteindre un équilibre. Avec lui, je continue de noircir des pages mais je remplace mes post-its par un support unique et facilement transportable. J’accorde aussi une plus grande importance à entamer des projets riches de sens et enfin, je  vois que j’avance. Le Bullet Journal est donc très intéressant à tester.

Dois-je investir pour autant dans un carnet hors de prix ? Non bien sûr ! Un cahier à thomas est plus que suffisant. A4 ou A5 selon vos préférences. Ce qui importe, c’est de comprendre la structure de base :

  • Index
  • Journal pour 6 mois sur deux pages
  • Journal mensuel (1 page)
  • Partie de page pour chaque journée

Je dois aussi choisir mes sigles de référence, le point pour mes tâches, le tiret pour mes notes et les bulles pour mes événements. Les astérisques c’est appuyer sur l’importance de l’élément. Chaque fin de mois, j’observe les tâches que j’ai réalisées ou non le mois précédent (j’ai déjà pris le soin de barrer au fur et à mesure des journées les choses accomplies). En les scrutant, je me questionne, « Sont-elles vraiment importantes ? » et je les ai fait migrer au besoin dans mon nouveau planning mensuel. Pour mes « To-do lists » aux sujets variés, elles deviennent des collections. Mon shopping, mes repas de fêtes, mes idées d’écriture de roman, tout cela est collationné et répertorié (donc accessible) via mon Index.

Plus d’infos, n’hésitez pas à regarder ses vidéos :

Reste plus qu’à se lancer… !