Namur

La table du Royal Snail à Namur : du très bon rapidement dans l’assiette.

Fan de découverte, j’achète souvent le Flair. Annexés à certains numéros, on retrouve les petits fascicules promotionnels. Ici, ce sont les bons restos. L’occasion de faire frémir mes papilles. Mon compagnon plus fin gastronome que moi, tique immédiatement sur le nom « Royal Snail » et me pousse à réserver pour fêter la Saint-Valentin (pas la semaine du 14/02 mais plus tard). 

Après le boulot : un milieu de semaine bistronomique 

C’est ce mercredi, que je plonge dans l’univers cosy de cet établissement chaleureux et distingué. Arrivés à l’entrée, la serveuse est charmante et nous débarrasse. Nous passons le bar pour accéder à la salle restaurant. L’espace est réduit mais sympa. Une porte vitrée nous invite à admirer le travail des commis de cuisine. 

Directement, nous entamons avec des mises en bouche salées. Je suis aux anges, c’est du poisson (et je suis « flexitarienne »). Après, nous enchaînons avec les boissons de l’apéro. Je reste sur du soft et Monsieur, opte pour le vin rouge, impeccable. Le personnel très avenant, nous demande régulièrement si tout est ok. 

Les entrées chaudes et froides se succèdent ensuite, sans temps d’attente. Les mets sont fondants, les goûts subtils et les mariages d’ingrédients savamment pondérés. Je salive déjà, avant l’arrivée du plat. J’ai commandé à l’avance, du poisson par téléphone, ne supportant pas la viande rouge. Malgré l’aspect « surprise » du menu, je suis loin d’être déçue, mes désidératas sont entendus. Moi, qui rechigne parfois à manger, je me suis délectée de l’entièreté !  Pas une miette ne traînait ! Monsieur est rassuré, c’est nickel…Lui, dévore une pièce de volaille parfaitement cuite à basse température. 

Pour le dessert, je suis repue et je laisse mon homme tester le pain perdu et la glace. Verdict : une tuerie ! Bref, de A à Z, aucune fausse note. Des temps de transition entre les plats judicieusement pensés, une rapidité dans le service et du personnel parfaitement au courant des plats. Et petit plus, un pain maison succulent avec une noisette de beurre revisitée dont l’aspect m’avait évoqué une bougie. 

L’addition ? Un peu moins de 100 euros pour deux

Au moment des comptes, nous allongeons à peu près, 95 euros (boissons à rajouter aux 62 euros du menu surprise Flair). Nul doute que je recommande ce lieu savoureux pour célébrer les amoureux !

Infos : http://theroyalsnail.com/latable/ 

Le bonheur est dans le Pré : simplicité, convivialité et saveurs, n’en faisons pas tout un fromage !

Charlotte Posocco, c’est une bonne fourchette, une jeune mère mais aussi la gérante d’un magasin “Le bonheur est dans le pré” dans le zoning de Biron, bien connu à Ciney par les aficionados de produits du terroir. Des plateaux de fromages, des charcuteries, des raclettes, des paniers garnis avec des épiceries locales mais surtout des bons conseils attendent les visiteurs…

De l’environnement au fromage 

Spontanée, la demoiselle nous confie : “C’est maman, Geneviève Lebrun qui a ouvert le magasin il y a 15 ans. Très vite, je suis venue la rejoindre , elle m’a transmis le goût du fromage et le savoir-faire de la vente car c’est tout un art!” Prédestinée au métier ? Pas tout à fait. Formée à l’environnement dans une école agricole, elle se destine d’abord, à des études sup’ en agronomie mais “c’est en cette fin d’année 2010 que maman a eu besoin de personnel. Et comme je venais déjà tous les jours sur mon temps libre ou après les cours en adorant cela, j’ai sauté sur l’occasion!”. 

Maman aux factures, Charlotte aux commandes 

Si la fondatrice cède progressivement la place à la relève, Charlotte peut compter sur l’aide précieuse de sa mère pour le côté “paperasse”. Le nouvelle gérante orchestre tout le reste dans une ambiance “familiale” : gestion du personnel, commandes et magasin…Sa boutique est un lieu modernisé avec une équipe dynamique et renouvelée. Les nouveaux comptoirs sont commandés et les épiceries se diversifient. Elle mise sur des idées de cadeaux originales et sur “un max de fromages locaux et de produits fermiers au lait cru de Ciney ou d’ailleurs.” 

Une passion inconditionnelle pour la gastronomie et les fromages 

En parallèle de son job, Charlotte endosse le rôle de modératrice du célèbre groupe FacebookNamur Gourmande” auquel appartient aussi Diederick Legrain, célèbre journaliste et conseiller en communication. Avant d’être maman, elle écume hebdomadairement les restos et guide les amateurs dans leurs expérimentations. La modération est essentielle car “certains oublient très vite que derrière chaque critique assassine, se trouve des êtres humains qui peuvent être profondément blessés.” Elle prône une démarche constructive et favorise le contact direct avec le restaurateur quand quelque chose coince. Mais en dehors du boulot, comment occupe-t-elle ses vacances ? “On va visiter les fromageries et des fermes évidemment ! C’est toujours sympa de voir le visage derrière les producteurs de fromages !” À l’avenir, elle songe à se développer en ouvrant un coin restauration…Nous lui souhaitons une belle envolée pour un projet très gourmand…

Plus d’infos : https://www.facebook.com/lebonheurestdanslepre/about

Photo : Le Bonheur est dans le Pré   

Je l’ai échappé belle, à une hache près…Test du Drakkar Rouge à Namur. 

Une ambiance alternative, assez rustre à l’entrée, des rondins de bois en guise de siège et des scores marqués à la craie sur les murs, c’est ce qui m’attendait ce vendredi au Drakkar Rouge à Namur. Peu fan de ce type d’ambiance à la base, je tente l’expérience avec une bande d’amis « tout terrain ». 

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Arrivée en retard, je me fais rappeler le règlement par un tenancier du bar (« L’heure, c’est l’heure…»). Car mon retard, il est vrai, s’ajoute à une annulation de participants dans le groupe, donc à une diminution des réservations/rentrées pour la petite entreprise. J’accepte les remarques, c’est de « bonne guerre »…Même si au fond, la réprimande gèle mon entrain…Passons…

Le principe : on lance, on joue et on boit 

Pour le forfait de 18 euros (-4 euros si on est déguisé), les participants « jettent » pendant une heure, l’ustensile en bois pour qu’il se fracasse et se plante au milieu d’une cible en bois. J’avoue, je n’ai pas le coup de main, je vacille…Mon poignet tremblote et mes scores (dramatiquement bas) s’en ressentent. 

Même si, nous avons droit à une prise en main rapide avec une monitrice, l’exercice relève pour moi, d’un sport de combat. Avant de démarrer, je pense à une personne/situation stressante et j’éjecte la hache à l’autre bout du terrain. Souvent elle frôle (et tombe sur) le sol. J’ai beau m’appliquer, pas d’amélioration à l’horizon. Mes amies sont plus chanceuses, elles changent de niveau…

Pour les affamés : grignotage ou à emporter 

Le sport, c’est bien connu, ça assoiffe et affame les joueurs. Étant sur place, autant tester les hydromels proposés. À 3 euros le verre, prix démocratique, nous commandons. Hélas, les stocks sont un peu à sec ce soir-là, nos choix se restreignent au fil de la soirée. Heureusement, nous passons une bonne soirée, alternance entre propulsions de hache et gosier rafraîchi. L’heure s’écoule à tout vitesse et certains d’entre nous, mangent sur place. Idéalement situé dans une rue animée, le bar autorise les clients à commander à l’extérieur puis à se sustenter sur place, le bon compromis. Au menu pour mes amis, du chinois. 

Cerise sur le gâteau, des jeux pas sérieux

Pour terminer la soirée, nous choisissons l’un des jeux mis à disposition (gratuitement) et entamons de nombreuses parties. Petit conseil : n’hésitez pas à apporter les vôtres car ceux sur place sont davantage stratégiques que « d’ambiance ». Rien à dire, cela reste une chouette initiative de les proposer pour nous mettre dans de bonnes conditions. Verdict : même avec des enfants, on peut s’y rendre, exit les babysits. Chacun trouve sa place dans ce lieu atypique. 

Conseils : 

  • Pensez à prendre un déguisement pour la réduction et à emmener votre mini-jeux fétiche, pour l’after-party. 
  • Cherchez les repas qui vous tentent dans les environs pour passer commande quand la faim se fait ressentir. 

Budget à prévoir : 35 euros pp, activité, 3 verres + repas compris. 

@ la prochaine !

PORTRAIT : UNE WONDER WOMAN À LA UNE 

De l’éducation des mères au conseil en image : une aventure humaine où la féminité est la clé 

Après 12 ans en tant qu’éducatrice dans une maison maternelle pour enfants et femmes en difficultés, Aline ajoute en 2021, une nouvelle corde à son arc : le conseil en image. C’est à l’IFAPME de Marche-en-Famenne qu’elle décroche récemment sa certification. Sur papier, c’est un métier non « reconnu ». L’accès à la profession n’étant pas protégé. Maman de deux jeunes enfants, son quotidien est bien rempli. La fatigue côtoie une routine de passionnée. « Attirée par la mode depuis toujours. Je me suis dit pourquoi pas combiner les deux ? » me dit-elle. 

Débuts comme ambassadrice Younique

Au départ, elle se lance dans la beauté en devenant ambassadrice pour Younique, une célèbre marque de maquillage. Rapidement, elle prend conscience que la vente, ce n’est pas son truc. Maquiller lui apporte bien plus de plaisir. « Le fait de chouchouter quelqu’un d’autre et puis de voir la satisfaction de la personne me comble ». Nul doute, elle doit creuser et persévérer dans le conseil et nous aider mesdames à dévoiler notre féminité. Armée de son nouveau diplôme, elle outille les femmes en situation difficile, ses « hébergées » (comme elle les décrit affectueusement) et les guide pour retrouver l’estime d’elle-même.  Pour Aline : « On arrive à être réellement mieux en travaillant son apparence, ce n’est pas un mythe ». Ses conseils englobent l’habillement et le maquillage. Sa clientèle n’est pas sélective, elle s’adresse à toutes les classes sociales. 

Le principal frein pour exercer en institution reste le financement. Comme dans beaucoup d’organismes wallons, l’argent manque pour mener à terme des projets d’esthétique sociale. Pourtant, les compétences psychosociales sont au centre des débats du secteur. Il est prouvé qu’une meilleure estime de soi accroît nos chances de préserver son capital santé. Et une bonne santé se répercute positivement sur l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires.

Mompreneuse : un statut challengeant  

Mais comment progresser et s’adonner à son activité en parallèle de son job et sa famille ? « Quand j’ai le temps… » me répond-t-elle. Dans son tourbillon d’obligations, elle cale ses séances de perfectionnement avec des modèles les week-ends. Souvent, c’est le manque de pratique qui la bloque. C’est un cercle vicieux. « Tout demande du temps et de l’énergie. Comme je n’exerce pas assez à mon goût, je manque de confiance en moi, en mes capacités. » Ne dit-on pas que le cordonnier est toujours le plus mal chaussé?  

Aline est authentique « Travailler dans l’image ne signifie pas que nous sommes à 100% à l’aise, apprendre, c’est toujours une dose de stress et d’inconnu. Douter est normal et s’inscrit dans le processus de progression. » Ce qu’on sent immédiatement, c’est sa bienveillance. « Je suis une personne qui aime rencontrer l’autre. L’humain me fait vivre. Ça a toujours fait partie de ma vie, je suis quelqu’un de généreux, de chaleureux qui veut apporter du bien-être à ses proches. » 

Aline et ses coachées : une relation de partenariat

« C’est un échange avec l’autre, on forme une équipe. C’est un win-win. Professionnellement, on est aussi enrichi par l’autre. » Si la jeune entrepreneuse propose ses recommandations, elle respecte la cliente dans son entièreté et ses goûts. Elle tente d’éviter de se projeter à sa place. Elle apporte aux femmes ce qui leur manque. 

Son kif : le maquillage 

« C’est là où je me révèle le plus, c’est le côté le plus concret aussi. On voit un résultat final. » Régulièrement, en live ou en consultation, elle transmet aux autres ses astuces pour se sublimer en toute simplicité. La jeune conseillère relativise aussi un milieu exigeant : « Tout n’est pas toujours rose. Ça m’est arrivé d’entendre : « Je ne suis pas à l’aise, démaquille-moi et recommence… » ».  Ce qui compte, c’est de pratiquer une écoute active et d’adopter une posture non-jugeante. Tout est réadaptable. Une fois la colorimétrie établie, les couleurs suggérées peuvent être déclinées dans les accessoires si les personnes ne les souhaitent pas dans leur maquillage.

Et à l’avenir ?

Apprendre encore et toujours, reste le maître mot d’Aline. Soucieuse d’aider l’autre, elle bichonne ses contacts en privilégiant la qualité à la quantité de prestations. Pour rester à la pointe et répondre aux nouvelles demandes, elle envisage de nombreuses formations. Comme toute femme, elle est « en quête d’elle-même », d’un moi profond et équilibré. On lui souhaite le meilleur pour sa nouvelle aventure ! 

Où la retrouver 

Sur son groupe Facebook  : Se Rêv-Ailer By Aline

https://www.facebook.com/groups/865950320763617

Sur Instagram : se_rev_ailer_by_aline

Mail : aline.istace@hotmail.be