Balade

Miroirs aux Lumières au pôle muséal des Bateliers – Musées des Arts Décoratifs et Archéologique

Place ô arts, la nouvelle plateforme des artistes namurois, a inauguré ce 1 août en présence du bourgmestre son expo : Miroirs aux Lumières, en plein centre de Namur. Pendant tout le mois d’août, une vingtaine d’artistes de l’ASBL prennent leur quartier d’été au Pôle Muséal des Bateliers. Leur mission : fondre leurs œuvres et leurs pratiques propres dans la collection existante. 

Des femmes tout en sensualité au cœur de clichés

Psy à la retraite, Michel Hanique est un photographe de la sensualité. Il sublime le corps de la femme peu importe son âge. Ses modèles les plus parlants peuvent avoir plus de 60 ans. Son approche délibérément interpellante accroche le regard des visiteurs. Pour cette expo, il choisit de mettre en perspective les mœurs de la société au 18ᵉ siècle et de la société contemporaine. 

https://www.instagram.com/hanique_michel/?hl=fr

Jacques Moisse, communicateur dans la vraie vie, nous propose des clichés féminins dans un carnet rencontré au gré de votre balade. Il a décidé de reprendre plus activement sa passion photographique depuis 2016. Pour lui, la photo est un moyen de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Portraits et paysages sont sa prédilection. Il travaille pour une expo au Beffroi à Namur sur des portraits d’une femme scarifiée (Agatha Hunt, alias solitudeskinnyscars sur Instagram).

https://www.instagram.com/jacquesmoissephotographe/
https://www.instagram.com/solitudeskinnyscars_/?hl=fr

Sixième édition et 17 artistes au programme

Au-delà de la photographie, PLACE Ô ARTS ASBL, pour sa 6ᵉ exposition depuis sa création, vous fait découvrir pendant tout le mois d’août, au total 17 artistes issus du collectif. Chacun exposera des œuvres originales dans tout l’espace muséal. Une façon unique de redécouvrir l’ancien remis en perspective avec du neuf.  L’exposition est visible du 1ᵉʳ août au 31 août, tous les jours sauf le lundi. Son accès est gratuit.

Pour en savoir plus sur les artistes exposés, voir le site : http://place-o-arts.be/

“Under construction” : une invitation à la slow tech

Jusqu’au 6 août, on vous invite à grimper au sommet de la Citadelle namuroise pour l’expo loufoque « Under Construction ». On vous en a parlé, elle vous propose un curieux mix entre créativité, humour et technologie. Au menu visuel des touristes du jour, des inventions ludiques pourvues de mécanismes complexes (ex. une souris d’ordinateur géante en carton et en bois qui fonctionne !).

Depuis le 1er juillet, Niklas Roy et Kati Hyyppä ainsi que d’autres artistes vous titillent. Astucieux, ils montent une expo créative « en cours de construction » pendant un peu plus d’un mois, avec des moyens restreints. Les participants sont encouragés à interagir avec les œuvres, à ajouter leur pierre à l’édifice. Par opposition au « high tech », cette expo plus « low tech » rend la technologie plus accessible, humaine.

Infos : https://www.instagram.com/lepavillonnamur/

https://www.le-pavillon.be/fr/expositions/under-construction

Photo de couverture : @Victorien Loriers

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

Ordures, l’expo qui questionne et qui fait le tri ! À Liège, jusqu’en décembre 2023. 

En bon citoyen, vous triez vos déchets mais cette démarche vous pèse et vous ne comprenez pas toujours l’intérêt ? Vous dispatchez vos restes dans des sacs “adéquats” mais vous jetez malgré tout, beaucoup chaque année ? Rendez-vous à l’expo “Ordures” au Musée de la Vie Wallonne à Liège du 27/1 au 31/12/2023 pour comprendre et élargir votre champ des possibles. 

Recycler, réparer ou réemployer, des stratégies différentes

C’est dans cette ancienne église qui accueille cette expo temporaire que vous apprendrez que lorsque vous RECYCLEZ : 

  • Les déchets sont traités et décomposés au cours d’un procédé particulier pour devenir les matières premières d’un nouveau produit ayant les mêmes fonctionnalités qu’à l’origine, ou d’autres complètement différentes (ex. Avec 670  canettes, je construis la partie métallique d’un vélo. PS : ce n’est pas à la portée d’un simple bricoleur !). 

Lorsque vous REEMPLOYEZ  (ou UPCYCLEZ – SURCYCLEZ en français) 

  • Vos restes conservent leur apparence d’origine mais sont pourvus d’une nouvelle fonctionnalité (ex. Mon fer à repasser est devenu avec une ampoule supplémentaire, ma nouvelle lampe de chevet).

Lorsque vous RÉPAREZ 

  • Vous restaurez vos objets dans leurs usages de base (ex. Je répare mon vélo, je peux à nouveau partir en balade après !). 

Avec “Ordures”, plongeon dans le continent plastique 

Via des panneaux didactiques géants, j’apprends en m’amusant. Je découvre que mes fringues “synthétiques” sont composées en partie, par du polyester qui est une matière artificielle synthétique dérivée du pétrole. Le pétrole est pour rappel, une énergie fossile non renouvelable. Le polyester nécessite également, pour sa production, des substances chimiques toxiques, néfastes pour l’environnement. Et en prime, il distille des microparticules de plastique dans nos machines à laver. 

Particules qui atterrissent en bout de course, dans nos cours d’eau. Et savez-vous, ce que deviennent ces fragments une fois rassemblés dans les océans ? Un véritable continent de plastique ! D’après une recherche publiée en 2018, ce continent supplémentaire représente une surface équivalente à trois fois la France ! 

En parallèle du plastique dans les mers, je (re)découvre notre pollution spatiale avec les débris de nos satellites qui gravitent autour de la Terre… 

De la création pour sauver nos nations 

Si “Ordures” peut choquer, elle met aussi à l’honneur les alternatives. Tout comme de nombreux autres lieux en Belgique et en Europe, on présente le “Recycle Art” comme une discipline branchée accessible à tous, et bonne pour l’environnement (tout comme pour le portefeuille). Plus besoin d’acheter sa déco, on la fabrique en “upcycling”. Initiez-vous près de chez vous…

Infos expo : https://www.provincedeliege.be/fr/mvw/expo?nid=18402 

Source : étude de l’organisation Ocean Cleanup publiée dans la revue Scientific Reports. 

Retour dans le passé, vivez l’expérience de la mobilité  

A Liège, le Musée des transports en commun de Wallonie vous transporte, petits et grands, dans l’univers évolutif du transport collectif. Au cours d’un parcours (qui peut être guidé, je le recommande), vous revivez sa mue en Belgique, les calèches cèdent la place, progressivement, aux véhicules vapeur puis à l’innovation électrique. Et nous sommes à présent, à l’ère où la mobilité douce, se combine à des transports en commun peu énergivores. 

Les premiers transports pour les riches

Fin du 18 ème siècle, seuls les plus fortunés sont aidés à se déplacer. Pour une personne, il en faut trois à son service ! Le simple mortel, lui, utilise ses pieds pour voyager. Les calèches sont les ancêtres de nos voitures, c’est le cocher qui guide les chevaux. Ces braves bêtes sont souvent surchargées, des conditions de traite des animaux, vous l’aurez compris, impensables aujourd’hui…

Développement urbain, vapeur et électricité

L’essor des usines fait grandir les villes et rend les moyens de déplacement essentiels.  Au musée, vous découvrirez la “malle-poste” pour le courrier, en prime du transport. 10 personnes y prennent place, peu de confort mais un côté pratique.

Aux alentours de 1870, c’est le tram hippomobile qui apparaît, un tramway liégeois tiré par des chevaux sur des rails, il peut accueillir jusqu’à 25 personnes. Les animaux sont petit à petit délaissés. Nécessitant trop d’entretien et se déplaçant à une vitesse réduite, les bourriquets sont en prime, peu aptes à faire la grimpette sur les hauteurs liégeoises.

L’arrivée de la vapeur dans les transports change la donne, mais davantage en dehors des agglomérations. Ce moyen bruyant pour bouger cède, ensuite, sa place à l’innovation électrique pour un tram avec une perche qui glisse sur des fils électriques. Plus de pollution certes, mais moins de nuisances sonores. Et le tram électrique, contrairement aux bestioles, ça ne peine pas dans les côtes ! 

Le bus et les wattmans 

Si on parlait des cochers pour les calèches, on dit un “wattman” pour les Trolleybus pourvus de pneus. Dans les années 30, le prix des transports diminue. Dedans, sont désormais présents des percepteurs pour encaisser les voyageurs. Surprenant : même les femmes peuvent candidater pour le poste ! 

Le premier bus (après le Trolley) roule au diesel. Il est en mesure de contourner les obstacles. A la fin des années 60, disparition des trams électriques et  en 1971, dernier voyage pour le Trolleybus à Liège. Dans les années 70, il n’y a plus que la voiture et l’autobus. 

Et maintenant, que va-t-on faire ?

Les années filent et les crises mondiales occasionnent une augmentation du prix des carburants, supérieur à celui de l’électricité. 

Pour continuer à rouler et pour diminuer les impacts environnementaux conséquents des carburants, des solutions débarquent avec des bus hybrides. 

Liège quant à elle, va redevenir bientôt électrique pour le tram. Avec ses propres sites de circulation, le futur tram liégeois se distingue des bus qui évoluent en pleine circulation. 

Attention, vous le verrez au musée, les sièges tram du futur sont moins confortables…. 

Petit plus pour les enfants, le simulateur (fixe) de vélo dans les grandes villes. Agrippés à votre guidon, vous éprouvez en direct les difficultés des cyclistes sur les routes étrangères. Nul doute que vous préférerez les Pays-Bas aux espaces bondés de circulation en Afrique…

Plus d’infos ?

En balade, au fond du trou…d’égout…

Vous cherchez une balade insolite pour surprendre vos proches ou vos enfants pendant les vacances ? Emmenez-les au musée des égouts à Bruxelles, Porte d’Anderlecht. Une occasion unique pour vous immerger en famille ou entre amis dans les sous-sols de votre capitale et d’y apprendre les rouages complexes et savamment étudiés de notre gestion des eaux usées. L’espace d’une visite, vous endosserez aussi le rôle de l’égoutier, professionnel « super-héros » de ce monde souterrain.

Senne et brasserie de la Senne, quel lien ?

Avant la visite, je connaissais la brasserie de la Senne, acteur incontournable du monde brassicole bruxellois, mais j’ignorais l’histoire de cette rivière (la Senne) qui traverse notre capitale. Longtemps pourtant, elle était d’une grande importance dans le transport de marchandises. Pour la petite anecdote, la brasserie éponyme utilise l’eau de la Meuse et pas de la Senne.

Un système anti-inondation complexe

J’apprends également que les égouts et les bassins d’orage sont les rouages d’un système conçu pour empêcher des débordements dont les conséquences peuvent être catastrophiques. La tendance actuelle serait d’éviter d’alimenter les égouts en rendant les sols plus perméables, ou en optant par exemple, pour des toitures vertes absorbant le trop plein d’eau, lors d’importantes averses.

Égoutier, le pro de l’entretien de nos souterrains

Se rendre au musée des égouts, c’est également découvrir le travail périlleux et pénible des égoutiers, métier méconnu et pourtant bien nécessaire aux sous-sols citadins. De nos jours, avec un équipement adapté et revu, ils ne restent jamais plus de 3 heures d’affilée dans la pénombre alors qu’auparavant, ils étaient constamment immergés dans cet univers du « dessous ». Imaginez-vous manger vos tartines à midi en amont d’effluves toxiques, il y a plus ragoûtant comme environnement, n’est-ce pas ?

Descente en enfer, mais où est passé Lucifer ?

Au fil de notre balade, nous plongeons dans les entrailles de Bruxelles, étage par étage, nous descendons. Si les fumets nauséabonds apparaissent, les infrastructures ténébreuses baignées d’humidité nous impressionnent. Au loin, nous entendons la circulation, nous imaginons les piétons et les files d’autos avec klaxons…

Questions pour un champion :

  • Saviez-vous que vous consommez en moyenne trente litres d’eau par jour en allant aux toilettes ? Eaux qui, si elles ne sont pas épurées dans les stations dédiées, sont directement rejetées dans nos fleuves, rivières, mer…
  • Saviez-vous aussi que les stations d’épuration sont récentes ? Elles apparaissent pour la majorité, dans les années 2000.
  • Enfin, connaissiez-vous le rôle des rats, star des égouts ? Ces bestioles houspillées et craintes dans nos habitations rongent nos déchets (trois fois leur poids environ).

Conclusion, sommes-nous dans le bon ?

Au terme de notre escapade, nous nous questionnons : sommes-nous efficaces à Bruxelles ? Visiblement oui, les poissons réapparaissent dans la Senne, signe que la rivière va mieux, notamment grâce à l’épuration. Mais le prix à payer reste important, épurer, c’est cher… Gardons donc à l’esprit, que par des réflexes simples, nous polluons moins, économisons et préservons notre planète…

Intéressé ? En pratique :

Le musée se situe à 13 minutes à pied de la gare du midi. Y aller en train est la meilleure des options. Profitez aussi des réductions de la SNCB et ne payez pour l’instant, qu’un trajet sur deux si vos A/R se déroulent le même jour. Attention, ce lieu n’est pas PMR (seul inconvénient).

Rats et égoutier, cela vit aussi en dessous de chez nous !

Namurois ? Préparez Noël ces 10 et 11 décembre 2022 au marché artisanal (1ère édition) de Dave, rue des Sautes 65. 

Encore rien dans votre agenda ce deuxième week-end de décembre ? Passez jeter un œil aux pépites artisanales (en série limitée J) du premier marché de Noël organisé à Daves, rue des Sautes 65. Dans une ambiance conviviale, des artisans se donnent rendez-vous pour vous proposer le meilleur de leurs créations. Dans les participants, citons notamment :

  • Aline Nicolaï. Aline vous propose de délicates créations en micro-macramé, des bougies naturelles à la cire de soja et fleurs séchées, des photophores et des shampooings solides. Cette jeune maman de trois enfants, passionnée de pastel sec, affectionne le dessin et pratique la peinture énergétique intuitive. Sensible à l’environnement et à la qualité des articles proposés, elle élabore ses produits avec un choix conscient des matières premières. https://www.facebook.com/etjaicrie/photos/

  • @Beerjoux. Cette jeune marque basée à Gembloux propose des créations artisanales à base de capsules de bière usagées (porte-clés, boucles d’oreilles, bagues et colliers). Concept inédit en Wallonie, elle travaille les capsules d’Orval, de Bertinchamps, mais aussi de Houppe…. Avec elle, rien ne se perd, tout se transforme. Hommes et femmes trouvent leur bonheur dans ces petits joyaux à porter ou à se faire offrir…https://www.instagram.com/beerjoux/
  • Isabelle M. crée compulsivement d’élégantes pochettes féminines, elle égaye également vos intérieurs avec des poules humoristiques et pare vos oreilles avec ses boucles en tissu. 

Pour les gourmands, le marché sera aussi l’occasion de déguster des bières spéciales et traditionnelles, du vin et chocolat chaud, de la tartiflette, pains saucisses et des gaufres. 

Vous voulez en savoir plus ? 0471/57.04.35. Au plaisir de vous y retrouver ! 

Pour Noël 2022, à « À tous vents » Un marché gembloutois intimiste plein d’originalité avec pépites en série limitée !

Les fêtes de Noël approchent…et même si il y a encore Saint-Nicolas et l’avent à préparer, il n’est jamais trop tôt pour planifier vos achats.

Gembloutois, vous avez envie d’opter pour du local et de l’artisanal en 2022 ? Venez rencontrer ces 3 et 4 décembre, 7 femmes (artistes et artisanes) qui comme chaque année, exposeront leurs créations dans la salle « À tous vents », à Gembloux. Rue Baty de Fleurus, 33 5030 Gembloux. Parking aisé et accès PMR garanti.

Dans les participantes gembloutoises, vous retrouverez :

-Malorie Hicorne (@Hand Made by Les Jardins de Malorie Laine). Coach jardin, elle réalise des décos en macramé (feuilles) et des créations en tricot.

-Julia Semenko (@Magic Lampwork) Spécialiste du verre filé et soufflé, elle donne vie à de magnifiques bijoux en verre et argent 925.

-Corinne Bothy (@Cocomdeco). Elle réalise des objets décoratifs récup’ et les habille de couleurs. (de la marque respectueuse de l’environnement Eléonore déco).

-Caroline Sheid (@KRo+’s Hand Made). Talentueuse artiste maîtrisant à merveille l’aluminium recyclé à partir de caps de café, elle vous proposera des fleurs, des tableaux, des décos de Noël et des bijoux dans ce matériau particulier.

-Nadège Mascret (@Clair de Terre ). Nadège modèle des figurines et des vases décoratifs en terre cuite (céramique et Raku)

-Valérie Dupire (@Valdup’art). En développant la technique de l’art fluide (peinture acrylique), elle produit des tableaux, du mobilier et des bijoux.

-Et enfin, Jacinta D’Souza (@Cookies Belgium). Jacinta concocte des cookies maison aux saveurs classiques ou pimentés. Elle les sert accompagnés de boissons chaudes. Les gourmands, petits et grands ne seront pas en reste !

Pourquoi choisir ce marché et pas un autre ? Pour l’accueil et mais aussi le portefeuille…En ces temps difficiles, vous êtes nombreux à optimiser vos dépenses, en chinant local vous soutenez le travail laborieux et souvent pas assez reconnu de travailleurs(euses) aux doigts de fée et vous économisez les frais de port (!)

Les indépendants belges se battent face à une concurrence accrue (surtout en fin d’année) et déloyale des grands géants d’Internet. Moi j’arrête le surf, et j’opte pour la papote et la découverte du « fait-main » si bon et sain !

Dans la peau d’un escargot…

Vous aimez les découvertes locales et les dégustations culinaires ? Pensez à visiter la ferme de l’un des héliciculteurs belges de notre région, l’Escargot de l’Ourchet, un élevage de petits et gros gris haut de gamme à Beuzet. Éric Roberti et son épouse poursuivent l’élevage de plus de cent mille escargots en extérieur dans des installations « tunnel ». Jeune retraité, le propriétaire a allégé sa charge de travail, puisque sa production pouvait atteindre plus d’un million d’escargots par an il y a quelques années… L’élevage se déroule en atelier mixte : à l’intérieur, se trouvent une salle de reproduction et des nurseries et dehors, des parcs d’engraissement. Après votre visite (comptez une heure environ), vous dégustez des petits gris savamment beurrés à l’ail, accompagnés d’un verre de vin blanc. Riches en vitamines et pauvres en graisses, ils sont un plaisir à consommer et bons pour la santé ! Les plus gourmands repartiront avec des bocaux et des mets congelés à savourer à domicile sans tarder… N’hésitez pas à emmener vos petits loups avec vous, le guide adapte les commentaires pour le plus grand bonheur des enfants, ils repartiront peut-être ravis avec leur nouveau compagnon rampant… Niveau budget l’escapade est plus que raisonnable, 5 euros pour une visite sans dégustation et 12 euros le forfait par personne tout compris. Seule condition : être un groupe de minimum 8 personnes. Pour réserver, privilégiez le contact par téléphone au 081/56.99.54. Adresse :  Ferme de la Vallée, Rue Chainisse, 13 5030 Beuzet – Gembloux. Retenez également que les visites se font plus ou moins d’avril à octobre.

17ème balade artistique à Chastre ces 10 et 11 septembre !

Ce week-end était organisé à Chastre la traditionnelle promenade des artistes. En 2022, il s’agissait de la 17ème édition.  L’inauguration de ce vendredi soir aux abords de la maison communale a mis en lumière le travail de l’Atelier Sorcier qui présentait ses drapeaux « nations intimes ». L’installation est l’œuvre d’un groupe de femmes dynamiques de la région qui a travaillé pendant un an guidé par Lorka (plasticienne textile et animatrice à l’Atelier Sorcier) sur cette thématique identitaire. Les drapeaux flottant au vent sont accompagnés d’un texte en « slam », forme poétique urbaine généralement déclamée dans un lieu public sur un rythme scandé. Chacune des autrices (et détentrice d’un drapeau) a eu l’opportunité de lire sa création lors de la soirée de lancement.

Visites artistiques chez des hôtes

Le samedi et le dimanche, les curieux étaient invités à franchir les portes des maisons hôtes pour découvrir le travail varié et de qualité de nombreux artistes belges locaux.

Du papier, de l’argent et du laiton…

Parmi nos coups de cœur, citons les objets « imprimés détournés » produits par Monique Prignon. Monique, dans son travail, propose une relecture personnelle de quotidiens, de publicités, de programmes ou de brochures diverses. Par l’utilisation de techniques mixtes, elle met en valeur des messages cachés et parfois en rajoute par collage. Au toucher, les objets intriguent et poussent à l’expérimentation. Le feuilleté délicat de pages est préconisé pour mieux saisir la beauté de la composition plastique en présence. Aux côtés de Monique, les chalands découvraient les bijoux de Cécile Mertens de Grez Doiceau. En argent et en laiton, ses créations délicates et personnelles sont un subtil dosage d’équilibre de formes et d’élégance. Le bijou, bague ou collier habille et sublime la beauté de la femme qui le porte, plus qu’un simple accessoire, il reflète votre personnalité.

Mais aussi de l’alu retravaillé…

Enfin, nous concluons notre escapade par une visite du stand de Caroline Sheid, experte de la transformation artistique de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso usagées. Facilement, on se laisse séduire par les fleurs décoratives et les boucles d’oreilles originales. Ces dernières finissent souvent par nous accompagner à la sortie de la visite…Bref, vous l’aurez compris, ce week-end, il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres découvertes !

Le Bois du Cazier, plongée dans le passé.

Ce dimanche, nous visitons avec le Pass Musées, le Bois du Cazier à Marcinelle. C’est une belle visite en intérieur comme en extérieur du site des anciens charbonnages. En 2012, le lieu est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les fiches didactiques du musée de l’Industrie me rappellent que des grands noms comme Zénobe Gramme (inventeur de la dynamo au 19ème siècle), John Cockerill (dont l’entreprise est devenue une puissance industrielle européenne) et Ernest Solvay (mécène ayant développé un procédé industriel de synthèse de la soude) sont belges. Au fil de la balade (à conseiller avec audioguide, disponible pour un euro par personne), vous vous familiarisez avec d’impressionnants engins d’époque. J’apprécie particulièrement l’exposition dans le musée du Verre de Giampaolo Amoruso : “Umanita Poetica”. Les personnages réalisés par l’artiste vous questionnent. Le Sicilien, souffleur de verre, conçoit de magnifiques poupées colorées aux formes courbes. On sent la gaieté et la positivité du créateur dans la capsule vidéo concluant l’exposition (accessible jusqu’au 18 avril 2021). C’est mon coup de cœur de l’après-midi.  Plus d’infos : https://www.leboisducazier.be/event/umanita-poetica/. Vu le contexte, le port du masque et la réservation en ligne sont obligatoires. Comptez deux heures pour une expédition culturelle sans se presser. PS : pour les adeptes du shopping, de merveilleuses bagues en verre sont en vitrine au musée pour un prix modique (aux alentours de 5/10 euros la pièce).