Retour dans le passé, vivez l’expérience de la mobilité  

A Liège, le Musée des transports en commun de Wallonie vous transporte, petits et grands, dans l’univers évolutif du transport collectif. Au cours d’un parcours (qui peut être guidé, je le recommande), vous revivez sa mue en Belgique, les calèches cèdent la place, progressivement, aux véhicules vapeur puis à l’innovation électrique. Et nous sommes à présent, à l’ère où la mobilité douce, se combine à des transports en commun peu énergivores. 

Les premiers transports pour les riches

Fin du 18 ème siècle, seuls les plus fortunés sont aidés à se déplacer. Pour une personne, il en faut trois à son service ! Le simple mortel, lui, utilise ses pieds pour voyager. Les calèches sont les ancêtres de nos voitures, c’est le cocher qui guide les chevaux. Ces braves bêtes sont souvent surchargées, des conditions de traite des animaux, vous l’aurez compris, impensables aujourd’hui…

Développement urbain, vapeur et électricité

L’essor des usines fait grandir les villes et rend les moyens de déplacement essentiels.  Au musée, vous découvrirez la “malle-poste” pour le courrier, en prime du transport. 10 personnes y prennent place, peu de confort mais un côté pratique.

Aux alentours de 1870, c’est le tram hippomobile qui apparaît, un tramway liégeois tiré par des chevaux sur des rails, il peut accueillir jusqu’à 25 personnes. Les animaux sont petit à petit délaissés. Nécessitant trop d’entretien et se déplaçant à une vitesse réduite, les bourriquets sont en prime, peu aptes à faire la grimpette sur les hauteurs liégeoises.

L’arrivée de la vapeur dans les transports change la donne, mais davantage en dehors des agglomérations. Ce moyen bruyant pour bouger cède, ensuite, sa place à l’innovation électrique pour un tram avec une perche qui glisse sur des fils électriques. Plus de pollution certes, mais moins de nuisances sonores. Et le tram électrique, contrairement aux bestioles, ça ne peine pas dans les côtes ! 

Le bus et les wattmans 

Si on parlait des cochers pour les calèches, on dit un “wattman” pour les Trolleybus pourvus de pneus. Dans les années 30, le prix des transports diminue. Dedans, sont désormais présents des percepteurs pour encaisser les voyageurs. Surprenant : même les femmes peuvent candidater pour le poste ! 

Le premier bus (après le Trolley) roule au diesel. Il est en mesure de contourner les obstacles. A la fin des années 60, disparition des trams électriques et  en 1971, dernier voyage pour le Trolleybus à Liège. Dans les années 70, il n’y a plus que la voiture et l’autobus. 

Et maintenant, que va-t-on faire ?

Les années filent et les crises mondiales occasionnent une augmentation du prix des carburants, supérieur à celui de l’électricité. 

Pour continuer à rouler et pour diminuer les impacts environnementaux conséquents des carburants, des solutions débarquent avec des bus hybrides. 

Liège quant à elle, va redevenir bientôt électrique pour le tram. Avec ses propres sites de circulation, le futur tram liégeois se distingue des bus qui évoluent en pleine circulation. 

Attention, vous le verrez au musée, les sièges tram du futur sont moins confortables…. 

Petit plus pour les enfants, le simulateur (fixe) de vélo dans les grandes villes. Agrippés à votre guidon, vous éprouvez en direct les difficultés des cyclistes sur les routes étrangères. Nul doute que vous préférerez les Pays-Bas aux espaces bondés de circulation en Afrique…

Plus d’infos ?

https://www.musee-transports.be/

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