Cathy Peiti

Insolite, le bien-être par le pied : un délicieux « Foot truck » à Gembloux

Il y a 4 ans, Agnès, Gembloutoise découvre la détente procurée par la réflexologie plantaire. Depuis, elle y est accro, et s’est formée à la malaxation de nos divins petons. La réflexologie plantaire est une technique issue de la médecine traditionnelle chinoise au cours de laquelle le praticien stimule vos organes via vos pieds. Ce spécialiste connait dans les détails les zones de nos voûtes plantaires et ce à quoi, elles sont reliées. C’est par des pressions spécifiques qu’il parvient à aider nos membres à s’auto-réguler et à se relâcher. 

Infirmière de formation, elle soulage le corps par le pied

Agnès est infirmière à domicile, dynamique et proche des gens, elle est soucieuse de prendre en compte ses patients dans leur globalité. Par la pratique de la réflexologie, elle englobe la tête, le coeur et le corps. Le petit plus de la réflexologie par rapport à son métier de base : « c’est l’aspect énergétique » nous dit-elle. Après une séance, elle peut être complètement « vidée » au point de devoir se regénérer. 

Se former au soin du pied en cours du soir 

Ne s’improvise pas réflexologue qui veut ! Les candidats doivent s’initier dans l’une des écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles, il existe cette formation en cours du soir à Gembloux. Il s’agit d’un cycle en promotion sociale (plus d’infos : https://asbl-cel.be/eics/) En parallèle, des instituts privés dispensent des modules plus onéreux. À la théorie du cursus est adjointe une pratique essentielle pour progresser. Agnès s’exerce d’abord sur sa famille, mais également sur des amis et connaissances. Elle éprouve le besoin d’aiguiser sa sensibilité dans le toucher mais elle souhaite avant tout, développer sa confiance en elle. 

Une masseuse qui circule 

Ce qui m’a surpris dans l’offre d’Agnès, c’est l’aspect « comme à la maison ». Non seulement, elle se déplace chez vous (zone Gembloux) mais en bonus, elle vous accueille dans son « Foot truck ». La seule condition est qu’elle puisse parquer son engin de 7 m de long !  Et elle me dit : « Mon but, c’est d’être flexible. »  Selon votre temps et vos envies, vous commandez une formule « entrée » ou « entrée + plat » ou le complet avec le dessert au bol « kansu ». 

Un bon plan pour les télétravailleurs surmenés qui veulent se gâter sans se mouvoir. Par la réflexologie, les « patients » prennent conscience de leur être en douceur dans un cadre bienveillant.

Un voyage sensitif sublimé par une dégustation de plantes comestibles 

Mon experte du pétrissage m’évoque aussi sa passion pour la cuisine de plantes sauvages comestibles et ses projets d’avenir. 

« A côté de la réflexologie, je me suis formée au massage crânien ainsi que récemment à l’access bar mais j’ai encore envie d’ajouter d’autres cordes à mon arc ». Un jour, elle envisage de « planter » son mobilhome dans un lieu de répit avec un potager garni de plantes sauvages comestibles. 

Pour elle, la réflexologie s’intègre dans une stratégie de prévention des maladies ou de soulagement de celles-ci. A tout moment, une séance peut être une bulle de plénitude pour le patient/client, accompagné si c’est nécessaire d’un suivi médical global. 

Plus d’infos :

 www.careontheroad.be et sur Facebook : « The Foot Truck ». 

PORTRAIT : UNE WONDER WOMAN À LA UNE 

De l’éducation des mères au conseil en image : une aventure humaine où la féminité est la clé 

Après 12 ans en tant qu’éducatrice dans une maison maternelle pour enfants et femmes en difficultés, Aline ajoute en 2021, une nouvelle corde à son arc : le conseil en image. C’est à l’IFAPME de Marche-en-Famenne qu’elle décroche récemment sa certification. Sur papier, c’est un métier non « reconnu ». L’accès à la profession n’étant pas protégé. Maman de deux jeunes enfants, son quotidien est bien rempli. La fatigue côtoie une routine de passionnée. « Attirée par la mode depuis toujours. Je me suis dit pourquoi pas combiner les deux ? » me dit-elle. 

Débuts comme ambassadrice Younique

Au départ, elle se lance dans la beauté en devenant ambassadrice pour Younique, une célèbre marque de maquillage. Rapidement, elle prend conscience que la vente, ce n’est pas son truc. Maquiller lui apporte bien plus de plaisir. « Le fait de chouchouter quelqu’un d’autre et puis de voir la satisfaction de la personne me comble ». Nul doute, elle doit creuser et persévérer dans le conseil et nous aider mesdames à dévoiler notre féminité. Armée de son nouveau diplôme, elle outille les femmes en situation difficile, ses « hébergées » (comme elle les décrit affectueusement) et les guide pour retrouver l’estime d’elle-même.  Pour Aline : « On arrive à être réellement mieux en travaillant son apparence, ce n’est pas un mythe ». Ses conseils englobent l’habillement et le maquillage. Sa clientèle n’est pas sélective, elle s’adresse à toutes les classes sociales. 

Le principal frein pour exercer en institution reste le financement. Comme dans beaucoup d’organismes wallons, l’argent manque pour mener à terme des projets d’esthétique sociale. Pourtant, les compétences psychosociales sont au centre des débats du secteur. Il est prouvé qu’une meilleure estime de soi accroît nos chances de préserver son capital santé. Et une bonne santé se répercute positivement sur l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires.

Mompreneuse : un statut challengeant  

Mais comment progresser et s’adonner à son activité en parallèle de son job et sa famille ? « Quand j’ai le temps… » me répond-t-elle. Dans son tourbillon d’obligations, elle cale ses séances de perfectionnement avec des modèles les week-ends. Souvent, c’est le manque de pratique qui la bloque. C’est un cercle vicieux. « Tout demande du temps et de l’énergie. Comme je n’exerce pas assez à mon goût, je manque de confiance en moi, en mes capacités. » Ne dit-on pas que le cordonnier est toujours le plus mal chaussé?  

Aline est authentique « Travailler dans l’image ne signifie pas que nous sommes à 100% à l’aise, apprendre, c’est toujours une dose de stress et d’inconnu. Douter est normal et s’inscrit dans le processus de progression. » Ce qu’on sent immédiatement, c’est sa bienveillance. « Je suis une personne qui aime rencontrer l’autre. L’humain me fait vivre. Ça a toujours fait partie de ma vie, je suis quelqu’un de généreux, de chaleureux qui veut apporter du bien-être à ses proches. » 

Aline et ses coachées : une relation de partenariat

« C’est un échange avec l’autre, on forme une équipe. C’est un win-win. Professionnellement, on est aussi enrichi par l’autre. » Si la jeune entrepreneuse propose ses recommandations, elle respecte la cliente dans son entièreté et ses goûts. Elle tente d’éviter de se projeter à sa place. Elle apporte aux femmes ce qui leur manque. 

Son kif : le maquillage 

« C’est là où je me révèle le plus, c’est le côté le plus concret aussi. On voit un résultat final. » Régulièrement, en live ou en consultation, elle transmet aux autres ses astuces pour se sublimer en toute simplicité. La jeune conseillère relativise aussi un milieu exigeant : « Tout n’est pas toujours rose. Ça m’est arrivé d’entendre : « Je ne suis pas à l’aise, démaquille-moi et recommence… » ».  Ce qui compte, c’est de pratiquer une écoute active et d’adopter une posture non-jugeante. Tout est réadaptable. Une fois la colorimétrie établie, les couleurs suggérées peuvent être déclinées dans les accessoires si les personnes ne les souhaitent pas dans leur maquillage.

Et à l’avenir ?

Apprendre encore et toujours, reste le maître mot d’Aline. Soucieuse d’aider l’autre, elle bichonne ses contacts en privilégiant la qualité à la quantité de prestations. Pour rester à la pointe et répondre aux nouvelles demandes, elle envisage de nombreuses formations. Comme toute femme, elle est « en quête d’elle-même », d’un moi profond et équilibré. On lui souhaite le meilleur pour sa nouvelle aventure ! 

Où la retrouver 

Sur son groupe Facebook  : Se Rêv-Ailer By Aline

https://www.facebook.com/groups/865950320763617

Sur Instagram : se_rev_ailer_by_aline

Mail : aline.istace@hotmail.be

Tomber « enceinte » naturellement après 35 ans : mythe ou réalité ? Zoom sur Joanne une magicienne de l’accompagnement Sensiplan.

Le parcours vers la maternité à un certain âge, peut relever du parcours du combattant. En début de la trentaine, on se fait parfois « gentiment » qualifier de candidate à une « grossesse gériatrique ». Terme choquant et réducteur, les (toujours jeunes) mamans en devenir doivent-elles postuler si tôt dans un « home » maternel ? Secouée par certains accompagnants médicaux, je cherche des réponses sur le Net et je tombe sur Sensiplan et la symptothermie. Le début d’une nouvelle aventure beaucoup plus « slow »…

La « sympto » – quoi ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle basée sur les biomarqueurs de fertilité, plus spécifiquement les symptômes et la température – d’où son nom : sympto-thermie. Pour faire simple, on scrute ses symptômes en prenant sa température pour estimer dans quel stade de notre cycle nous sommes et surtout, pour savoir si nous sommes fertiles ou pas. La symptothermie est éprouvée scientifiquement, approuvée par l’OMS, aussi efficace paraît-il que la prise de pilule, mais totalement naturelle et respectueuse de son corps.

Un accompagnement du futur parent via Sensiplan et Essencycle

Online, je fixe un rdv avec Joanne, 34 ans et jeune maman passionnée, instructrice Sensiplan. Happiness Officer dans le domaine pharmaceutique dans la « vraie vie », elle se lance cette année dans la sympothermie. Joanne découvre la méthode lorsqu’elle arrête la contraception hormonale en 2019 dans l’idée de mettre un bébé en route. Elle s’est retrouvée comme nous toutes, livrée à elle-même dans un flot d’infos tant alléchantes que souvent malheureusement, marketing. Ne voulant plus « naviguer à l’aveugle », elle fait le pari « de devenir instructrice Sensiplan® pour diffuser cette méthode qui mérite tellement d’être connue. ». J’avoue que, de prime abord, je doute moi-même face aux pseudos certifications qui pullulent sur la toile. Le plus simple est donc de tester le contact visio offert par la professionnelle. Cet échange me rassure sur ses connaissances et la pertinence de sa prise en charge. Personnellement, étant fort autodidacte, je me sens plus à l’aise dans les modules de groupe qui répondent à mon besoin de connexion à des jeunes femmes dans la même optique que moi…

Instruire les femmes et les adolescentes sur les cycles hormonaux

À l’heure du numérique, bien qu’ « informées », nous sommes noyées dans une « info-obésité » flagrante. Chaque clic nous emmène vers un nouveau coaching onéreux, parfois pris en dépit d’une vraie sensibilisation. Avec Joanne et Essencyle, je sens que l’optique est d’apprendre. Comprendre quels sont mes indicateurs de fertilité et comment transformer mon cycle en allié (soit pour ma contraception, soit pour devenir maman), c’est le vrai défi.

Lutter contre les idées reçues est important et devrait être instauré dès les humanités pour préparer la jeune fille à sa vie de femme.  Joanne nous confie : « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand une cliente s’exclame en pleine séance « Mais c’est fou ! Notre corps est tellement bien fait ! » ». À moyen terme, c’est le travail interdisciplinaire qui est visé par Essencycle : « J’aimerais pouvoir travailler main dans la main avec des médecins, sages-femmes et gynécologues. On ne peut en effet pas parler de santé féminine sans parler de suivi médical et gynécologique. »

Plus d’infos :

https://essencycle.com/index.php/a-propos/

Sur sa page instagram @essen.cycle

Possibilité de contacts en visio (ou en concret sur Walhain – près de Gembloux).

Ateliers « théoriques » en groupe (15 euros/p). Idéal pour des groupes de copines ou celles qui veulent s’initier, échanger et rencontrer. Joanne est présente sur le salon Well Zen à Namur Expo le 1er et le 2 avril prochains. 

Photo : Essencycle. Joanne Servotte.

J’ai testé…Oika Oika

Rien à voir avec Shakira et son tube de 2010 (Waka Waka). Oika Oika est une entreprise française de démos pour des jeux de société à domicile. C’est le « Tupperware » du jeu de société. Intriguée par le concept et toujours ultra-partante pour tester des idées novatrices, j’organise mes 34 printemps en conviant, le temps d’une soirée une animatrice, Coline.

Chez Oika Oika, ce sont tous des animateurs passionnés qui développent professionnellement mais surtout par envie, les démos de jeux.

Quand je propose à mes amis la notion de « soirée funny : eat/play/drink », j’ai une trentaine de réponses positives, couples ou personnes solos. Vu l’engouement, je privatise la salle au-dessus d’un resto gembloutois, La Brasserie Saint-Jean.

Zéro matériel mais espace privatisé

Niveau logistique, je récolte les envies et les désidératas de toute la bande, histoire que tout le monde y trouve son compte. Les enfants sont gâtés, des petits kits leur sont dédiés. Coline prend le temps de revoir sa sélection selon mes souhaits pour nous réjouir. Elle m’étape car elle a un stock de plus d’une centaine d’exemplaires chez elle…Qu’on soit stratège, simplement amateur ou spécialiste, on y découvre des perles à tester puis à s’offrir.

Commander or not ? Risque de surconso ?

Doit-on obligatoirement passer commande ? Évidemment, comme dans toute bonne démo, l’optique est que, les invités consomment. Un peu effrayée par la démarche commerciale, je suis tout de suite rassurée par Coline, ici, c’est le fun avant tout. On ne pousse pas à l’achat compulsif. L’hôtesse reçoit des points avec les jeux choisis par les invités et peut ainsi, elle-aussi, s’offrir à la fin un petit plaisir ludique. C’est un win-win.

Jouer, c’est se déconnecter pour mieux s’amuser

Opter pour des jeux de société, c’est surtout revoir sa façon de s’amuser. Au lieu, de juste « manger » et de siroter son petit verre, on se triture les méninges en groupe et on favorise les connections neuronales. En plus, on sort de sa zone de confort…Les timides se jettent à l’eau quand ils expérimentent le dessin à main levée, les extravertis s’en donnent à cœur joie, avec des imitations hors du commun. Mon pari fou d’organiser une soirée d’anniversaire avec des gens qui ne se connaissaient pas est réussi ! C’est la magie des groupes qui rigolent, on se réunit en « team » pour relever des défis parfois complètement saugrenus et on fait connaissance.

Conseils :

A refaire, je conseille de faire tourner les invités pour qu’ils se mixent et testent des activités différentes. Curieusement également, je remarque que mes aprioris sur les jeux « enfantins » sont erronés. Ça fait un bien fou de manipuler des dés et des aimants sans se prendre la tête ! A l’heure du « tout numérique », les occasions de « mettre le rationnel en congé » sont rares alors autant en profiter, quitte à même en abuser !

Plus d’infos : https://www.oikaoika.fr/devenez-hotesse/

Les petits secrets de Lucie, une artiste à l’univers coloré pour qui le « fantaisie » rime avec savoir-faire et simplicité

Dans ce blog, depuis début 2023, je zoome sur les initiatives sociales et artistiques d’entrepreneurs (femmes ou hommes) belges. Aujourd’hui, je vous propose en ce « Lazy Sunday » un focus sur Lucie Dewart, une ancienne Gembloutoise désormais habitante de Vedrin, créatrice de bijoux fantaisie.

Lucie et son « bouton » déclencheur…

« En 2013, j’avais accumulé beaucoup de boutons (des boutons de rechange qu’on reçoit quand on achète un nouveau vêtement), je ne voulais pas les jeter, je les trouvais beaux et j’ai cherché un moyen de les réutiliser… »

Elle commence avec des boucles d’oreilles. Puis s’essaye aux bracelets, combine ensuite avec des apprêts… (crochets, fils, chaînes…). Elle est ensuite attirée par les breloques, argentées puis en bronze, en or et pour finir, elle utilise le métal gun (noir).

Ses créations sont dans un premier temps, personnelles. Mais ses amies commencent à en vouloir un exemplaire. Lucie pense alors, à diversifier ses produits. Sa gamme est vaste : bracelets, colliers, parures (colliers et bo assortis), bagues et broches…

Niveau com’, elle opte pour une page Facebook et une page Pinterest « pour faire de belles photos j’ai fait une formation de Photoshop (de base) et ça m’a permis de trouver une autre passion. » Adorant apprendre, la graphiste en herbe se perfectionne à l’Académie à Namur depuis cette année.

Des créations à la carte à la maison

Lucie ne s’astreint pas à créer, elle gère ses horaires comme elle l’entend et consacre du temps à sa création à domicile. « Chez moi, je me suis créé un petit atelier ».

L’artiste s’inspire de ce qu’elle voit et aime dans les magasins, à la tv, sur les autres…Elle accumule les idées et puis « pond » le concept. « Ca peut rester dans un coin de ma tête un bout de temps (de quelques jours à plusieurs semaines), il faut que je réfléchisse à la meilleure technique, puis je me lance. ».

Sa patte ? Son petit plus ? Des créations uniques (un seul exemplaire), colorées et simples. Ces bijoux sobres se portent avec toutes vos tenues et vous distinguent avec subtilité.

D’une extrême patience et d’une grande méticulosité, Lucie peut travailler longtemps avant d’être satisfaite du résultat.

Une fois le bijou finalisé, elle réalise elle-même le shooting et la retouche photo. Bien sûr, malgré son organisation et sa méthodologie bien rôdée, la créatrice nous raconte : « Lors d’une commande, je n’ai pas fait attention à la taille de perles et quand je les ai reçues elles étaient beaucoup trop grandes pour ce que je voulais en faire, c’est rien, je l’ai ai utilisées autrement… ». Rien n’est jamais perdu pour les esprits créatifs…

Et pour le futur ?

Satisfaite de sa situation, elle expose à Vedrin ses bijoux et envoie sur commande des pièces personnalisées.  « Actuellement, je ne souhaite pas de développement, toutes mes créations sont chez moi. Je ne regrette rien, des fois je vends à l’un ou l’autre de passage. » Les marchés, c’est beaucoup d’énergie pour peu de bénéfices.

Vous aussi, vous souhaitez jeter un œil aux créations de Lucie, régalez-vous :

Rendez-vous sur Facebook, par mail ou sur Pinterest :

https://www.facebook.com/lespetitssecretsdelucie

dewart.lucie@gmail.com
Sur Pinterest : @gastlu

Lucie Dewart
Fêtes 2022

Mon excursion pour voir Toutankhamon… 

Début janvier, j’inaugure l’année avec une visite de musée…Comme je suis mordue de découvertes, je teste avec une copine. Je loupe le tarif étudiant car commander en ligne, ne permet pas d’avoir toutes les options lors de la reservation. Je paye donc 17,50 euros l’entrée adulte. L’expo Toutankhamon est encore ouverte jusque le 15 janvier à Bruxelles. 

Personnellement,  je pars de Gembloux. Pour se rendre à Tours et taxis, j’apprends qu’on doit encore marcher une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver sur place (j’avoue je râle ^^). Certes, il y a donc une gare à proximité mais elle n’est pas à côté des bâtiments d’exposition. 

Débrouillarde, je trouve mon chemin (pensez à charger votre gsm + avoir une batterie externe car les prises sur place sont payantes via des bornes) ! Le parcours pédestre  est jonché de détritus et assez boueux. Je suis partie par temps pluvieux, ça n’aide pas…

La borne de chargement qui ne marchait pas

La visite vaut heureusement le détour, audioguide indispensable (compris dans le prix) pour s’enrichir un maximum. À l’entrée, une activité hiéroglyphes pour 10 euros la demi-heure est fun pour les enfants et les adultes curieux. 

Je me demande encore si les pièces présentées sont toutes des reproductions ou s’il y a, des originales. Je suis subjuguée par la richesse des chambres funéraires. Le sarcophage est imposant et le travail artistique dessus est impressionnant témoignant du savoir-faire hors du commun des artisans égyptiens de l’époque.

En tout, il y a 3 cercueils dont 1, le dernier qui est en or massif. Des fleurs séchées y ont été déposées avec amour il y a 3000 ans. Les essences parfumées qui avaient été rajoutées ont noirci au fil des millénaires. 

Les pharaons avaient leur propre masque en or. Masque de 11 kg avec une expression triste d’une valeur inestimable sublimé par des yeux en quartz. Précision, ce n’est pas le vrai visage du pharaon.

Howard Carter a découvert sur un coup de chance et un peu in extremis, l’un des plus beaux tombeaux de l’humanité. Quelle émotion pour un ethnologue de dévoiler au monde entier un trésor sommeillant depuis 3000 ans…Cette découverte a permis à l’essor de l’égyptologie moderne. 

Lors de mon exploration, je découvre que :

  • Le serpent protège le roi 
  • Le défunt part avec ses organes à la vie dans l’au-delà 
  • Qu’Anubis est ce Dieu à tête de chacal qui guide les morts dans leur ultime voyage.
  • Les babouins accueillent le roi dans l’autre côté.
  • Que le cercueil n’était pas destiné à Toutankhamon mais qu’il a été adapté pour ce jeune roi décédé bien trop jeune.

Bref, mon expédition, je vous la conseille. Seul inconvénient : aller jusque là. Le trajet est long de Namur/Gembloux. Dépêchez-vous vu que la fin est prévue le w-e prochain ! 

Un nid durable pour les esprits créatifs logé au cœur de Gembloux

Au « Nid de L’essentiel », cette année, ce sont des propositions de (re)connexions en cascade. Ce petit commerce dynamique situé en plein cœur de Gembloux offre à ses visiteurs une vaste gamme de produits naturels et durables, choisis avec soin par Jessie, la fondatrice. Désormais, ils sont aussi disponibles au travers d’une boutique en ligne. Même si le mieux, pour les choisir est de se rendre sur place…

Ateliers thématiques pour se cultiver en se délassant

Chaque semaine, en parallèle de la vente et du conseil, le Nid de l’Essentiel ouvre aussi ses portes à des personnes inspirantes lors de formations, ateliers créatifs ou conférences. L’objectif ? Apprendre et échanger sur des sujets aussi intéressants que variés. Gembloux qui manque parfois, de lieux de rencontre, dispose d’un nouveau point central. Les ateliers sont l’occasion pour les Gembloutois du centre-ville ou des villages des environs d’ouvrir leurs horizons (sans parfois démarrer la voiture (!)…).

Prochaine programmation : un menu multi -« média »

Jeudi 2 février en soirée au cours d’un atelier de rédaction créative animé par Les Perles de Cathy, les invités délient leur plume en calligraphiant mais aussi en revoyant les rudiments de certains courants littéraires. Peu importe que vous soyez un rédacteur chevronné ou un amateur débutant. L’essence d’un atelier, c’est tester de nouvelles techniques créatives et prendre du plaisir en écrivant. Pourquoi ne pas se laisser tenter par une séance de relaxation « rédactionnelle » ?  Avis donc pour les curieux du papier en quête d’expérimentations ludiques et sympathiques…

Dans le même esprit convivial et accessible à tous, Timbi, Typhanie de son prénom, propose aux participants lors de ses sessions d’aquarelle de tremper le pinceau et de découvrir le panel de magnifiques compositions faisables avec deux fois rien…Avant les fêtes, les peintres apprentis concevaient des cartes de vœux inédites, pour la Saint-Valentin, ce sera l’occasion de déclarer votre flamme en couleurs.

De nos jours, nous imaginons souvent que créer, c’est compliqué. Alors que, nous sommes tous des inventeurs en herbe, des graines d’artistes dont le talent est en hibernation…

En plein hiver à la sortie des fêtes, il est plus que temps de prendre de bonnes résolutions, et si manipuler un nouveau média artistique était un nouveau défi ? Attention toutefois, s’initier c’est bien, persévérer, c’est mieux…S’éparpiller, c’est le risque de ne pas évoluer, de se lasser et d’en conclure (à tort) que nous sommes inaptes…

Plus d’infos

https://www.leniddelessentiel.com/ateliers/

0498/75 02 21 – jessie.lalier@gmail.com (pour le Nid de l’essentiel)

Timbi (aquarelle) ou les Perles de Cathy (écriture) sur Facebook.

Mon début d’année littéraire, un « Envol » avec Déborah Biston par Cathy Peiti

Au détour d’un marché de Noël, je rencontre Déborah, pétillante Bruxelloise originaire de Gembloux. Son stand m’intrigue, c’est la seule qui propose de la littérature pour les fêtes. « Justement, me dis-je, raison de plus pour m’y intéresser ! ». Sur son étal, pas de gros ouvrages mais des petits livrets abordables et adaptés aux chaussettes du Père Noël. Tombée par « pur hasard » dans l’écriture, elle rédige en suivant son intuition. Après deux jours d’insomnie, de multiples histoires hantent ses nuits. Pour s’en libérer, elle jette sur papier ses premiers récits. Parmi ceux-ci, citons ces textes pour enfants dont : « Clara et le petit chien abandonné ». Lancée, elle s’essaye à l’écriture pour adultes et adolescents : « L’envol » et « La descente » sont nés.

Pulsionnelle, Déborah écrit par phase. Des semaines sans inspiration sont souvent suivies d’une vague d’idées novatrices. Elle se laisse alors emporter et retranscrit tout. Ce hobby s’intègre dans son quotidien sans problème : « L’écriture est devenue une évidence. ».

S’adresser à différents publics n’est pas aisé. Pour les enfants, elle nous confie : « Comme j’aime transmettre, je réfléchis à une thématique, je définis le cadre et puis je me lance. En général, j’ai l’histoire en tête avant d’écrire. Par contre, j’ai besoin de temps pour trouver le bon titre. ». Pour les adultes et ados, le point de départ est un sujet spécifique, puis le titre s’impose à elle. Elle laisse ensuite la graine germer dans son esprit, quand l’histoire fictive est à maturité, elle se plonge dans la rédaction. Rien n’est planifié au départ, c’est au fil des lignes qu’elle se surprend à concevoir la fin de sa nouvelle. Globalement, les écrits pour enfants sont éducatifs et citoyens et prônent responsabilité, autonomie et respect tandis que les productions pour les grands sont « feelgood » pouvant inspirer les lecteurs pour leurs propres vies.

L’inspiration ? C’est une question, vous l’aurez compris d’intuition…Une grosse partie du travail préparatoire consiste à observer. « Une parole entendue dans la rue ou un mot lu dans un quotidien peuvent être source d’inspiration. » dit-elle. Comme tout auteure, elle ne peut masquer sa subjectivité : « Ma propre expérience enrichit et nourrit également mon imaginaire. » Déborah affectionne particulièrement la réflexion autour du sujet avant d’entamer l’aventure d’un roman.

L’avenir ? « Au vu de la complexité pour éditer un livre d’enfants, j’aimerais avoir un éditeur. » À bon entendeur… Son nouveau livre « Insipide » est récemment parti à la correction. Disponible normalement dans le courant du premier trimestre 2023, il n’y a plus qu’à vous laisser tenter ! Engagée dans la cause animale, notre écrivaine en herbe a contribué à la conception d’un livre pour enfants destiné à la vente au profit exclusif de l’association Ever’y Cat Evere Schaerbeek Haren 1000 Bruxelles dont son chat, René, provient.

Plus d’informations :

Sur Facebook « Deborah Biston auteure – le groupe ».

Sur Instagram : @deborahbiston

Les livres « L’envol » et « La descente » sont disponibles sur le Site https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier-auteur/13668-deborah-biston

Quant au livre pour enfants « Clara et le petit chien abandonné », il peut être commandé exclusivement via deborahbiston-auteure@outlook.com

En balade, au fond du trou…d’égout…

Vous cherchez une balade insolite pour surprendre vos proches ou vos enfants pendant les vacances ? Emmenez-les au musée des égouts à Bruxelles, Porte d’Anderlecht. Une occasion unique pour vous immerger en famille ou entre amis dans les sous-sols de votre capitale et d’y apprendre les rouages complexes et savamment étudiés de notre gestion des eaux usées. L’espace d’une visite, vous endosserez aussi le rôle de l’égoutier, professionnel « super-héros » de ce monde souterrain.

Senne et brasserie de la Senne, quel lien ?

Avant la visite, je connaissais la brasserie de la Senne, acteur incontournable du monde brassicole bruxellois, mais j’ignorais l’histoire de cette rivière (la Senne) qui traverse notre capitale. Longtemps pourtant, elle était d’une grande importance dans le transport de marchandises. Pour la petite anecdote, la brasserie éponyme utilise l’eau de la Meuse et pas de la Senne.

Un système anti-inondation complexe

J’apprends également que les égouts et les bassins d’orage sont les rouages d’un système conçu pour empêcher des débordements dont les conséquences peuvent être catastrophiques. La tendance actuelle serait d’éviter d’alimenter les égouts en rendant les sols plus perméables, ou en optant par exemple, pour des toitures vertes absorbant le trop plein d’eau, lors d’importantes averses.

Égoutier, le pro de l’entretien de nos souterrains

Se rendre au musée des égouts, c’est également découvrir le travail périlleux et pénible des égoutiers, métier méconnu et pourtant bien nécessaire aux sous-sols citadins. De nos jours, avec un équipement adapté et revu, ils ne restent jamais plus de 3 heures d’affilée dans la pénombre alors qu’auparavant, ils étaient constamment immergés dans cet univers du « dessous ». Imaginez-vous manger vos tartines à midi en amont d’effluves toxiques, il y a plus ragoûtant comme environnement, n’est-ce pas ?

Descente en enfer, mais où est passé Lucifer ?

Au fil de notre balade, nous plongeons dans les entrailles de Bruxelles, étage par étage, nous descendons. Si les fumets nauséabonds apparaissent, les infrastructures ténébreuses baignées d’humidité nous impressionnent. Au loin, nous entendons la circulation, nous imaginons les piétons et les files d’autos avec klaxons…

Questions pour un champion :

  • Saviez-vous que vous consommez en moyenne trente litres d’eau par jour en allant aux toilettes ? Eaux qui, si elles ne sont pas épurées dans les stations dédiées, sont directement rejetées dans nos fleuves, rivières, mer…
  • Saviez-vous aussi que les stations d’épuration sont récentes ? Elles apparaissent pour la majorité, dans les années 2000.
  • Enfin, connaissiez-vous le rôle des rats, star des égouts ? Ces bestioles houspillées et craintes dans nos habitations rongent nos déchets (trois fois leur poids environ).

Conclusion, sommes-nous dans le bon ?

Au terme de notre escapade, nous nous questionnons : sommes-nous efficaces à Bruxelles ? Visiblement oui, les poissons réapparaissent dans la Senne, signe que la rivière va mieux, notamment grâce à l’épuration. Mais le prix à payer reste important, épurer, c’est cher… Gardons donc à l’esprit, que par des réflexes simples, nous polluons moins, économisons et préservons notre planète…

Intéressé ? En pratique :

Le musée se situe à 13 minutes à pied de la gare du midi. Y aller en train est la meilleure des options. Profitez aussi des réductions de la SNCB et ne payez pour l’instant, qu’un trajet sur deux si vos A/R se déroulent le même jour. Attention, ce lieu n’est pas PMR (seul inconvénient).

Rats et égoutier, cela vit aussi en dessous de chez nous !

L’Estamine, une bière gembloutoise de caractère brassée par un zythologue amateur

Photo : Julien Dahin

Intéressé par une dégustation brassicole ou par une découverte des produits de Thierry Reginster, informaticien du goût ? N’hésitez pas à contacter cet humble et spontané pico-brasseur passionné qui se fera un régal de vous initier ! J’ai personnellement testé et approuvé sa pédagogie participative.

Comme vous l’avez remarqué, les microbrasseries pullulent en Belgique depuis quelques années, des festivals spécialisés naissent partout dans le pays. Mais qui se cache derrière ce phénomène ? Zoom sur l`Estamine, création de Thierry Reginster, (pico-) micro-brasseur, fondateur de la Brasserie des Trois Provinces. Cet employé en informatique travaille la journée pour une société de télécoms belge et est indépendant complémentaire durant son temps libre. C’est près de Gembloux, à Tongrinne qu’est née l’Estamine en juillet 2017, une bière blonde rafraîchissante mariant savamment et avec équilibre, amertume, houblon et saveurs d’agrumes et de malt. Récemment en août 2021, il crée la Triple Carpiste et il réfléchit au développement d’une troisième pépite houblonnée pour l’année à venir.

Des lieux de distribution variés et locaux dans l’entité gembloutoise

Thierry popularise sa bière lors de soirées de dégustations, dans des festivals de bières mais également lors de manifestations culturelles locales où des « bars » rafraîchissent été comme hiver les chalands. Retrouvez-le prochainement pour une dégustation sur le marché de Noël de Gembloux, les trois premiers week-ends de décembre 2022 sur la place de l’Hôtel de Ville. Il participe « à toutes les activités qui permettent de faire des rencontres et de discuter de ma passion. »

Pico ou micro brasseur, différence subtile…

Thierry est pico-brasseur, c’est-à-dire qu’il dispose d’un « laboratoire » à son domicile lui permettant de réaliser des petits brassins test. Une fois la recette mise au point, elle est brassée dans une plus grande structure. Historiquement, son premier brassin « commercial » pour l’Estamine s’est fait à Brogne entre Mettet et Profondeville. Anecdote : pour ses premières bouteilles, notre « expert amateur » découvre avec surprise qu’elles n’étaient ni étiquetées, ni datées. Débrouillard et aidé par un couple de voisins, il s’active un soir d’été pour finaliser son produit « à la main » avec étiquettes artisanales et de la colle à tapisser. Un micro-brasseur est donc parfois un sacré couteau-suisse…

Plus d’infos :

Pages Facebook : https://www.facebook.com/BrasserieDes3Provinces/

https://www.facebook.com/LESTAMINE

Mail : info@brasseriedes3provinces.be

Namurois ? Préparez Noël ces 10 et 11 décembre 2022 au marché artisanal (1ère édition) de Dave, rue des Sautes 65. 

Encore rien dans votre agenda ce deuxième week-end de décembre ? Passez jeter un œil aux pépites artisanales (en série limitée J) du premier marché de Noël organisé à Daves, rue des Sautes 65. Dans une ambiance conviviale, des artisans se donnent rendez-vous pour vous proposer le meilleur de leurs créations. Dans les participants, citons notamment :

  • Aline Nicolaï. Aline vous propose de délicates créations en micro-macramé, des bougies naturelles à la cire de soja et fleurs séchées, des photophores et des shampooings solides. Cette jeune maman de trois enfants, passionnée de pastel sec, affectionne le dessin et pratique la peinture énergétique intuitive. Sensible à l’environnement et à la qualité des articles proposés, elle élabore ses produits avec un choix conscient des matières premières. https://www.facebook.com/etjaicrie/photos/

  • @Beerjoux. Cette jeune marque basée à Gembloux propose des créations artisanales à base de capsules de bière usagées (porte-clés, boucles d’oreilles, bagues et colliers). Concept inédit en Wallonie, elle travaille les capsules d’Orval, de Bertinchamps, mais aussi de Houppe…. Avec elle, rien ne se perd, tout se transforme. Hommes et femmes trouvent leur bonheur dans ces petits joyaux à porter ou à se faire offrir…https://www.instagram.com/beerjoux/
  • Isabelle M. crée compulsivement d’élégantes pochettes féminines, elle égaye également vos intérieurs avec des poules humoristiques et pare vos oreilles avec ses boucles en tissu. 

Pour les gourmands, le marché sera aussi l’occasion de déguster des bières spéciales et traditionnelles, du vin et chocolat chaud, de la tartiflette, pains saucisses et des gaufres. 

Vous voulez en savoir plus ? 0471/57.04.35. Au plaisir de vous y retrouver ! 

Simone Veil, mon voyage du week-end.

Hier, je me rends au Cinescope à Louvain-la-Neuve (LLN) avec une amie et j’assiste, après quelques semaines d’attente, à une séance du film : « Simone, le voyage du siècle ». Très prenant, nous sommes immergés dans les souvenirs de cette dame iconique durant plus de 2h. Pionnière féministe, Simone Veil fût celle qui légalisa la pratique de l’avortement en France. Ce qui est moins connu, c’est son passé de rescapée des camps de concentration. Dans ce film, nous faisons des allers-retours incessants entre sa carrière et sa jeunesse avant et pendant la seconde guerre mondiale. Parfois, je l’avoue, il est complexe de retrouver l’exacte chronologie. Je suis malgré tout, impressionnée par la dignité et l’immense engagement de cette magistrate passionnée. Y-en-aura-il encore des femmes aussi militantes pour défendre à ce point, les droits de l’Homme ? En dehors de l’IVG, Simone Veil apporte son soutien aux prisonniers français, aux personnes souffrant d’assuétudes et aux victimes du sida. Jamais, elle ne juge mais lutte pour une justice sociale et morale. Quel que soit le passé et les actes commis par les êtres rencontrés, c’est dans l’ici et maintenant qu’elle tente de faire valoir leurs droits les plus basiques. Bref, une belle leçon de vie me concernant, quelque peu rude, si on méconnait ses grands classiques historiques mais ‘oh combien nécessaire’ pour ne pas oublier les déportés, les oppressés et les moins chanceux de notre société… Bon visionnage…