Pleine Conscience

Le Bullet Journal, plus qu’une mode, une pratique de pleine conscience

Je n’y croyais pas au départ, comment un journal qu’on bricole peut-il être un véritable outil de développement personnel ? Comment ma productivité peut-elle être impactée par mes gribouillages ? Surtout pour moi qui aime dessiner et me délasser. C’est grâce à une excellente formation de Marie de Brainzen http://www.brainzen-pleineconscience.be/ que je découvre avec intérêt l’outil.

Au fil des vidéos visionnées, je comprends que le Bullet journal (BJ) c’est :

  • Un moment pour MOI, une pause créative et méditative
  • Une occasion de réaligner mes actions avec mes valeurs, d’allier mon What et mon Why.
  • Une opportunité de voir clair dans mon agenda

En remplissant ces trois fonctions, mon BJ me permettrait d’être mieux dans ma peau et d’atteindre un équilibre. Avec lui, je continue de noircir des pages mais je remplace mes post-its par un support unique et facilement transportable. J’accorde aussi une plus grande importance à entamer des projets riches de sens et enfin, je  vois que j’avance. Le Bullet Journal est donc très intéressant à tester.

Dois-je investir pour autant dans un carnet hors de prix ? Non bien sûr ! Un cahier à thomas est plus que suffisant. A4 ou A5 selon vos préférences. Ce qui importe, c’est de comprendre la structure de base :

  • Index
  • Journal pour 6 mois sur deux pages
  • Journal mensuel (1 page)
  • Partie de page pour chaque journée

Je dois aussi choisir mes sigles de référence, le point pour mes tâches, le tiret pour mes notes et les bulles pour mes événements. Les astérisques c’est appuyer sur l’importance de l’élément. Chaque fin de mois, j’observe les tâches que j’ai réalisées ou non le mois précédent (j’ai déjà pris le soin de barrer au fur et à mesure des journées les choses accomplies). En les scrutant, je me questionne, « Sont-elles vraiment importantes ? » et je les ai fait migrer au besoin dans mon nouveau planning mensuel. Pour mes « To-do lists » aux sujets variés, elles deviennent des collections. Mon shopping, mes repas de fêtes, mes idées d’écriture de roman, tout cela est collationné et répertorié (donc accessible) via mon Index.

Plus d’infos, n’hésitez pas à regarder ses vidéos :

Reste plus qu’à se lancer… !

Méditer, changer, s’harmoniser…

Deux confinements et peu de perspectives avant l’été, voilà qui met nos nerfs à rude épreuve. Adepte des thérapies alternatives pour mon moral, je ne suis pas « novice » et pourtant, j’ai l’impression que comme pour certains débutants, il me faut parfois des piqûres de rappel. Me nourrissant en continu de lectures et des nouveautés dans le domaine du bien-être, je vous partage ici mon refresh grâce à Christophe André.

Méditer, est-ce uniquement se « tordre » en posture du lotus et se taire ?

Effectivement, la Mindfulness nécessite un retrait, un moment pour soi où l’esprit s’octroie (ou essaye) un temps de silence. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que pensent certains, à fermer d’office les yeux et à totalement déconnecter…Les pensées parasites continuent parfois à apparaître contre notre volonté car la vie est ainsi faite. Bousculés par un quotidien envahissant, nous sommes entourés de stimulis visuels, sensoriels etc…Mais cela signifie-t-il qu’il est « impossible » de ralentir ? Non. Avec la pleine conscience, je ne réagis simplement PAS aux signes externes. Le raffut du voisin, les râleries de la belle-mère, les problèmes de la meilleure amie, les injonctions du boss, tous ces tracas n’entrent pas dans votre esprit, vous les admirez en spectateur…Vous êtes un observateur averti qui se raccroche à ses cinq sens pour s’ancrer dans l’instant.

Les bienfaits ?

Les avantages d’une pratique régulière sur l’organisme sont nombreux :

  • Diminution des ruminations anxieuses, une attention augmentée
  • Défenses immunitaires améliorées
  • Tension artérielle régulée
  • Moins de cortisol (hormone- stress) libérée
  • Pour les patients souffrant de douleurs chroniques, une peine adoucie….
  • Impact sur le psoriasis

Bref, tous les organes bénéficient d’un effet positif. Nuançons juste, la pleine conscience ne remplace pas un traitement médical mais agit en complément. Elle n’est également pas recommandée à tous les patients, votre psychiatre est le meilleur pour en juger. Les praticiens certifiés refusent également votre intégration à un programme sans suivi approprié (C’est aussi un argument différentiant les bons des mauvais profs 😊. La détresse pousse malheureusement certains coachs peu scrupuleux à prescrire des solutions non-adaptées, soyez vigilants !).

Méditation, relaxation, Qi-Gong…Je me perds, tout se ressemble…

La toile et les magazines regorgent de suggestions pour votre planning de rentrée ou pour combler vos creux dans la journée. Mais les amateurs confondent les disciplines et choisissent plus, par attrait du cursus que par réelle connaissance.

D’une façon succincte, disons que différentes approches combinant un travail corporel et une action mentale spécifique forment des « pratiques méditatives ». Dans ses écrits, Christophe André en distingue plusieurs : la médiation, le Qi-Gong, la méthode Vittoz, la prière, la médiation bouddhiste, la méditation transcendantale et la pleine conscience. Cette dernière présentée dans cet article fait l’objet de recherches scientifiques et est souvent inclue dans des accompagnements médicaux.

Choisir, se faire conseiller et cultiver sa curiosité

En conclusion, je ne fais pas la « promotion » d’un type unique de soin méditatif, je rappelle la nécessité de comparer avant d’essayer et d’abandonner en disant « Ce n’est pas pour moi ». Des coachs certifiés avec des formations abouties donnent l’envie et l’appétit d’apprendre, ils nous aident aussi dans la sélection. Par ailleurs, des auteurs « grand public » comme Christophe André nous rappellent que scientifiquement des progrès sont réguliers. Méditer modulerait l’expression de certains gènes confirmant les relations existantes entre l’activité de notre organisme et notre psychisme. Affaire à suivre…

Aller plus loin :

André, C., Un esprit sain dans un corps sain. (2015, Novembre- 2016, Janvier). L’Essentiel (24), pp. 63-68.

« I love myself for better of for worse… ». Mon essai de « Journaling ».

Fervente lectrice du Flair, je m’amuse parfois avec les suppléments proposés. En ce mois de janvier 2021, je démarre l’année avec mon « SelfLove Journal ». Basé sur le principe que certaines connaissent peut-être de « Journaling », vous collationnez dans un carnet vos ressentis, vos pensées et vous prenez, en le complétant, un temps pour vous. Rares sont celles qui parviennent à s’y astreindre au quotidien vu la multitude de tâches qui nous attendent. Pourtant, le simple fait de faire une pause permet à votre cerveau de s’aérer et de générer ensuite davantage de créativité. Dans ce journal, vous prenez soin de vous. Si vous n’avez pas acheté le bon numéro du Flair, pas de panique, il est vous est possible de créer votre propre support avec un joli carnet de papeterie. Conseil : si vous aimez interchanger les pages, privilégiez un type « Atoma », il en existe pour quelques euros chez Action. Des exemples d’intitulés de pages : p1- Ma carte d’identité ; p2 Mes kifs, p3 – Mes petits bonheurs (mots ou images) ; p4 – My Body and Me (le beau et le moche pour moi, dans mon corps…). N’oubliez pas une page « Sexo » et une zone « Citations inspirantes ». Enfin, laissez des espaces vides pour des créations inattendues. Ne soyez pas trop dans le contrôle et utilisez cet outil avec bienveillance. Ce n’est jamais une obligation de s’en saisir mais un pur plaisir ! J’avoue y percevoir un intérêt depuis que je lis du Raphaëlle Giordano. Autrice de talent, elle m’a donné l’irrépressible envie de me relancer dans mes passions. Parfois, c’est se jeter à l’eau le plus difficile…

Source :

Hendrickx, J. (coordination).  (2021, Janvier), Self-Love Journal (complément gratuit), Flair

Slow life, fast thinking…

Nombreux sont les ouvrages qui vous invitent à une déconnexion et à un rythme de vie plus « slow ». Le confinement a remis cette pensée au goût du jour. Pratiquant déjà la pleine conscience au quotidien, j’en récolte les bienfaits après des années d’exercices réguliers. Mon conseil : ne vous découragez pas et appliquez « la théorie des petits pas », à chaque jour son effort. Ne tentez pas de vous surpasser en ajoutant à vos journées des contraintes supplémentaires. Profitez plutôt des rares moments de calme pour être « pleinement » présent.

Dans quoi puis-je ralentir ?

  • Mes repas (tant leur préparation que la dégustation). Ces rendez-vous incontournables, sont des moments propices pour revenir à soi, au goût des aliments.
  • Mes hobbys. En marchant simplement, levez le pied, observez l’environnement, écoutez les bruissements et respirez profondément. Usez de vos cinq sens pour parvenir à vous ancrer…
  • La sexualité. Dans notre lit, ce moment peut être au ralenti, comme une pause qu’on s’offre pour se redécouvrir en couple, mieux se comprendre.

Autres conseils :

  • Soulagez votre agenda. Évincez les superflus et centrez vos ressources sur les personnes qui vous sont chères (et ce n’est pas obligatoirement le cercle familial proche mais des gens positifs qui vous tirent vers le haut)
  • Parfois glandez ! Oui, vous lisez correctement, ne faites rien. Relâchez la pression.

Et au travail, vais-je perdre en crédibilité en ressemblant à un ahuri rêveur ?

Absolument pas ! Freiner sa cadence signifie pour moi, une meilleure organisation et moins de dispersion. Des plages horaires mieux définies pour traiter mes mails ou les dossiers complexes peuvent constituer d’excellents débuts ! Se modérer, c’est se donner l’opportunité de développer une pensée rapide, posée et juste.

Alors toujours si compliqué de démarrer ? A vous de tester vous me direz…

Sources :

Delforge H. (2016), Le phénomène « slow life » : Vivre moins ? Vivre mieux !, Femmes d’aujourd’hui, numéro 25.

Honoré, C. (2004), L’éloge de la lenteur, Vanves : Marabout.

 

Voyage au cœur de soi en pleine conscience

A l’heure où nous courrons dans tous les sens (sûrement à la recherche de nos cadeaux de fin d’année), la pratique de la pleine de conscience (Mindefulness) nous permet de prendre une pause, de mettre nos cerveaux sur ‘off’. Apprise en solitaire ou en groupe, la Mindefulness s’avère un moyen précieux de souffler et de se retrouver face à soi-même.

Pleine conscience pour se reconnecter à son corps

En avançant dans notre quotidien « à corps perdu », il nous arrive d’oublier notre enveloppe charnelle. Nous lui infligeons des réveils forcés, des rythmes effrénés et oublions parfois de la nourrir…par manque de temps ! Comment peut-on en arriver à ce stade de négation de nous-mêmes ? Simplement parce qu’avec l’empressement, nous avons « la tête dans le guidon ». Il nous faut donc ralentir et vivre d’une façon plus « slow », respectueuse de notre rythme biologique. En méditant une dizaine de minutes par jour, vous vous octroyez une pause régénérative et salvatrice. Nul besoin d’être moine bouddhiste pour s’initier à ce plaisir simple qu’est la contemplation. Souvent guidée, les méditations vous invitent à « scanner » votre corps et à l’écouter vous adresser ses signaux plus ou moins agréables.

Les outils pour se lancer ?

Où vais-je suivre mes cours allez-vous me dire ? Là encore, pas besoin de réel cursus pour commencer à tester. Bien sûr, les cycles formatifs existent mais en vous équipant d’un petit coussin de méditation et en adoptant une posture digne (bien verticale), vous êtes prêt à démarrer ! Pour ma part, j’ai débuté avec l’application « Petit Bambou ». Cela m’a coûté quelques euros par mois et j’en suis pleinement satisfaite. Différents programmes ludiques vous sont proposés (lâcher-prise, stress…). Une voix agréable vous accompagne dans votre préparation et pas à pas vous apprenez à découvrir le calme et la sérénité. Attention, la régularité est de mise. Ne vous étonnez pas de n’avoir aucun résultat si vous ne vous exercez pas à faire 10 minutes de break quotidien. Si c’est trop, faites deux fois 5 min à des moments plus pratiques de la journée. Les débuts sont difficiles mais courage…le cadeau final en vaut la peine.

Vous craignez la solitude ? Optez pour une pratique en groupe !

Des groupements locaux peuvent vous aider à l’exercice de la pleine conscience, le tout à des prix démocratiques. J’ai découvert récemment la tradition du Village des Pruniers et j’y adhère entièrement. Le Village des Pruniers est fondé en 1982 par Thich Nhât Hanh, moine vietnamien. Les sympathisants peuvent rejoindre une Sangha proche de chez eux. Il s’agit d’une micro-communauté locale partageant les valeurs et les pratiques du Village. Lors des rencontres, je suis séduite par la bienveillance des participants. Ici, on ne juge pas, on partage ensemble un moment hors du temps. Une coupure pour nous, pour nous recueillir conjointement et célébrer la beauté de la vie et des petites choses simples de notre quotidien. En conclusion, si vous souhaitez « débrancher » en cette fin d’année, offrez-vous un moment pour réintégrer « pleinement » votre corps, aimez-le avec douceur et reconnectez-le avec cet esprit trop souvent pris dans le tumulte du « tout tout de suite ».