Méditer, changer, s’harmoniser…

Deux confinements et peu de perspectives avant l’été, voilà qui met nos nerfs à rude épreuve. Adepte des thérapies alternatives pour mon moral, je ne suis pas « novice » et pourtant, j’ai l’impression que comme pour certains débutants, il me faut parfois des piqûres de rappel. Me nourrissant en continu de lectures et des nouveautés dans le domaine du bien-être, je vous partage ici mon refresh grâce à Christophe André.

Méditer, est-ce uniquement se « tordre » en posture du lotus et se taire ?

Effectivement, la Mindfulness nécessite un retrait, un moment pour soi où l’esprit s’octroie (ou essaye) un temps de silence. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que pensent certains, à fermer d’office les yeux et à totalement déconnecter…Les pensées parasites continuent parfois à apparaître contre notre volonté car la vie est ainsi faite. Bousculés par un quotidien envahissant, nous sommes entourés de stimulis visuels, sensoriels etc…Mais cela signifie-t-il qu’il est « impossible » de ralentir ? Non. Avec la pleine conscience, je ne réagis simplement PAS aux signes externes. Le raffut du voisin, les râleries de la belle-mère, les problèmes de la meilleure amie, les injonctions du boss, tous ces tracas n’entrent pas dans votre esprit, vous les admirez en spectateur…Vous êtes un observateur averti qui se raccroche à ses cinq sens pour s’ancrer dans l’instant.

Les bienfaits ?

Les avantages d’une pratique régulière sur l’organisme sont nombreux :

  • Diminution des ruminations anxieuses, une attention augmentée
  • Défenses immunitaires améliorées
  • Tension artérielle régulée
  • Moins de cortisol (hormone- stress) libérée
  • Pour les patients souffrant de douleurs chroniques, une peine adoucie….
  • Impact sur le psoriasis

Bref, tous les organes bénéficient d’un effet positif. Nuançons juste, la pleine conscience ne remplace pas un traitement médical mais agit en complément. Elle n’est également pas recommandée à tous les patients, votre psychiatre est le meilleur pour en juger. Les praticiens certifiés refusent également votre intégration à un programme sans suivi approprié (C’est aussi un argument différentiant les bons des mauvais profs 😊. La détresse pousse malheureusement certains coachs peu scrupuleux à prescrire des solutions non-adaptées, soyez vigilants !).

Méditation, relaxation, Qi-Gong…Je me perds, tout se ressemble…

La toile et les magazines regorgent de suggestions pour votre planning de rentrée ou pour combler vos creux dans la journée. Mais les amateurs confondent les disciplines et choisissent plus, par attrait du cursus que par réelle connaissance.

D’une façon succincte, disons que différentes approches combinant un travail corporel et une action mentale spécifique forment des « pratiques méditatives ». Dans ses écrits, Christophe André en distingue plusieurs : la médiation, le Qi-Gong, la méthode Vittoz, la prière, la médiation bouddhiste, la méditation transcendantale et la pleine conscience. Cette dernière présentée dans cet article fait l’objet de recherches scientifiques et est souvent inclue dans des accompagnements médicaux.

Choisir, se faire conseiller et cultiver sa curiosité

En conclusion, je ne fais pas la « promotion » d’un type unique de soin méditatif, je rappelle la nécessité de comparer avant d’essayer et d’abandonner en disant « Ce n’est pas pour moi ». Des coachs certifiés avec des formations abouties donnent l’envie et l’appétit d’apprendre, ils nous aident aussi dans la sélection. Par ailleurs, des auteurs « grand public » comme Christophe André nous rappellent que scientifiquement des progrès sont réguliers. Méditer modulerait l’expression de certains gènes confirmant les relations existantes entre l’activité de notre organisme et notre psychisme. Affaire à suivre…

Aller plus loin :

André, C., Un esprit sain dans un corps sain. (2015, Novembre- 2016, Janvier). L’Essentiel (24), pp. 63-68.

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