Slow life, fast thinking…

Nombreux sont les ouvrages qui vous invitent à une déconnexion et à un rythme de vie plus « slow ». Le confinement a remis cette pensée au goût du jour. Pratiquant déjà la pleine conscience au quotidien, j’en récolte les bienfaits après des années d’exercices réguliers. Mon conseil : ne vous découragez pas et appliquez « la théorie des petits pas », à chaque jour son effort. Ne tentez pas de vous surpasser en ajoutant à vos journées des contraintes supplémentaires. Profitez plutôt des rares moments de calme pour être « pleinement » présent.

Dans quoi puis-je ralentir ?

  • Mes repas (tant leur préparation que la dégustation). Ces rendez-vous incontournables, sont des moments propices pour revenir à soi, au goût des aliments.
  • Mes hobbys. En marchant simplement, levez le pied, observez l’environnement, écoutez les bruissements et respirez profondément. Usez de vos cinq sens pour parvenir à vous ancrer…
  • La sexualité. Dans notre lit, ce moment peut être au ralenti, comme une pause qu’on s’offre pour se redécouvrir en couple, mieux se comprendre.

Autres conseils :

  • Soulagez votre agenda. Évincez les superflus et centrez vos ressources sur les personnes qui vous sont chères (et ce n’est pas obligatoirement le cercle familial proche mais des gens positifs qui vous tirent vers le haut)
  • Parfois glandez ! Oui, vous lisez correctement, ne faites rien. Relâchez la pression.

Et au travail, vais-je perdre en crédibilité en ressemblant à un ahuri rêveur ?

Absolument pas ! Freiner sa cadence signifie pour moi, une meilleure organisation et moins de dispersion. Des plages horaires mieux définies pour traiter mes mails ou les dossiers complexes peuvent constituer d’excellents débuts ! Se modérer, c’est se donner l’opportunité de développer une pensée rapide, posée et juste.

Alors toujours si compliqué de démarrer ? A vous de tester vous me direz…

Sources :

Delforge H. (2016), Le phénomène « slow life » : Vivre moins ? Vivre mieux !, Femmes d’aujourd’hui, numéro 25.

Honoré, C. (2004), L’éloge de la lenteur, Vanves : Marabout.

 

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