Expo

Bièrez-vous à Schaltin : les femmes de bière mises à l’honneur pour cette 8e édition

Malgré les « remue-nuages » de ce week-end, les amateurs se sont déplacés pour goûter des délices houblonnés en galopins de 100 ml.  Vingt-cinq « authentiques » brasseurs proposaient une panoplie de bières sucrées, acides ou amères. Pour sa huitième édition, le Festival mettait à l’honneur les femmes du secteur avec une expo créative et pédagogique.

#Femmesdebiere, une première

Pour la première fois, Biérez-Vous a propulsé les femmes de « bière » sur le devant de la scène. Alors qu’en France, les groupements féminins dans la bière existent (ex. Les Buveuses de bières), en Belgique, les associations manquent. Dans son expo réalisée en collaboration avec l’asbl gembloutoise Envolupté, le Festival zoome sur des dames tant formatrices que négociantes et fait la part belle aux brasseuses. 

Des Namuroises à l’inauguration de leur portrait

Paula Yunès, de chez Atrium a spécialement fait le déplacement pour l’inauguration (en photo). Brésilienne et belge d’adoption, Paula après un passage par le marketing, brasse ses propres bières avec Valéry son compagnon en plein cœur de Marche-en-Famenne. L’expo souligne également que derrière les beaux packagings se cachent des illustratrices talentueuses comme Marie Paulus, dessinatrice namuroise, membre de la plateforme Place-ô-arts. L’artiste a réalisé une création inédite pour La Houppe, c’est de « l’art en bouteille » !

#Femmesdebiere, expo itinérante

Soucieux de faire voyager le concept pour déconstruire les stéréotypes encore trop présents dans le secteur, Bièrez-vous espère faire tourner les panneaux didactiques dans des lieux culturels wallons. Accompagnés par leur galopin de breuvage artisanal, les touristes d’un jour ont cheminé ce week-end dans des existences particulières mais aussi dans l’Histoire brassicole. Ouverts aux partenariats, les porteurs du projet souhaitent prolonger la mise en valeur des femmes sous d’autres formes et avec d’autres médias. Affaire à suivre…

Infos et contacts :

Envolupté Asbl: envolupte@gmail.com (0494-13.66.99)

Biérez-Vous Asbl : corentin@bierezvous.be

Collectif français :

https://www.buveusesdebieres.fr/
Hélène de Hoppyz et Marie Paulus.

“Under construction” : une invitation à la slow tech

Jusqu’au 6 août, on vous invite à grimper au sommet de la Citadelle namuroise pour l’expo loufoque « Under Construction ». On vous en a parlé, elle vous propose un curieux mix entre créativité, humour et technologie. Au menu visuel des touristes du jour, des inventions ludiques pourvues de mécanismes complexes (ex. une souris d’ordinateur géante en carton et en bois qui fonctionne !).

Depuis le 1er juillet, Niklas Roy et Kati Hyyppä ainsi que d’autres artistes vous titillent. Astucieux, ils montent une expo créative « en cours de construction » pendant un peu plus d’un mois, avec des moyens restreints. Les participants sont encouragés à interagir avec les œuvres, à ajouter leur pierre à l’édifice. Par opposition au « high tech », cette expo plus « low tech » rend la technologie plus accessible, humaine.

Infos : https://www.instagram.com/lepavillonnamur/

https://www.le-pavillon.be/fr/expositions/under-construction

Photo de couverture : @Victorien Loriers

Bièrez-Vous à Schaltin : des Femmes de bière à l’honneur


Ces 5 et 6 août 2023, un festival de bières condruzien situé à Schaltin (Ciney), Bièrez-Vous
met à l’honneur des femmes de “bière” dans une expo photo accessible sous forme de
parcours original. Accompagné d’un galopin de breuvage artisanal, on chemine dans leurs
existences mais aussi dans l’Histoire. Destinée à voyager dans des centres culturels wallons,
l’expo se veut pédagogique, mais aussi mobilisatrice. Les portraits redessinés de femmes
fortes ayant su imposer leur savoir-faire dans ce secteur brassicole si particulier, s’expriment
en grand format. Lae maître-brasseur·euse Paula Yunes (brasserie Atrium – Marche-en-
Famenne), et l’illustratrice Marie Paulus (conceptrice d’une étiquette pour Houppe et
membre du collectif namurois Place-ô-arts) s’y partagent, avec d’autres, le devant de la
scène.
Lae visiteur·euse y découvrira également, le visage d’Elisabeth Pierre, fondatrice du “Mordu
Magazine”. Conjointement experte bières, sommelière bières et formatrice professionnelle,
cette experte dirige également un média français spécialisé, et propose sous forme de
podcasts (Les Irrésistibles- 3 saisons disponibles) des récits de vie de “femmes de bière” aux
parcours inspirants. https://mordumagazine.com/categories/podcast/irresistibles/saison-1/
En fouillant la thématique, on tombe sur une association de femmes françaises “Les
Buveuses de bières”. Inclusif, ce groupement rassemble des antennes locales en France et
crée du lien entre les dames fanas du délice fermenté. Comment ? Notamment, au travers
de dégustations conviviales récurrentes aux quatre coins du pays, la biérologie n’a pas de
limite, ni de sexe. Pendant le confinement, les adeptes achetaient à l’avance, et dégustaient
ensemble, en distanciel leurs dernières trouvailles.
(https://www.instagram.com/buveusesdebieres/)


Avide de découvertes ? Passez voir, manger et déguster début août !
Plus d’infos :
https://festival.bierezvous.be

Crédit photo vignette : Atrium.

Photo mise en avant : Kampus production

Paula Yunes, maître -brasseur de la brasserie Atrium, Marche-en-Famenne.

“Des images & des mots”, une expo de  Place Ô Arts jusqu’au 21 mai à la galerie du Beffroi.

Ce vendredi 21 avril, c’était le vernissage de l’expo de Place Ô Arts: Des images & des mots présentant une vingtaine d’artistes à la Galerie du Beffroi dans le centre de Namur. Place Ô Arts, c ‘est un collectif d’artistes namurois, une initiative inédite qui valorise et assure la promotion des artistes plasticiens sur le territoire de la Ville et de la Province de Namur dans le but de rendre l’art visible et accessible au plus grand nombre. Pour les curieux, elle y reste jusqu’au 21.05 avec entrée gratuite…

Si tout attire mon œil, j’accroche particulièrement aux photos géantes de Jacques Moisse. Communicateur dans la vie, Jacques, Jambois originaire de Liège, m’explique pratiquer la photo dès son adolescence. Depuis 2016, il reprend activement cette passion. La photo est un moyen pour lui, de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Si les paysages font parfois l’objet de ses œuvres, c’est de corps et de portrait dont il s’agit ici. L’enveloppe charnelle d’une jeune femme marquée par la vie est sublimée par sa prise photographique. Puissants, les clichés en grand format nous immergent dans un univers particulier, à la fois intime mais violent, de par les blessures apparentes du modèle.

Plus loin dans l’expo, je côtoie le travail de la pétillante illustratrice Marie Paulus aux bottillons rouges. Issue d’un milieu d’artistes et de musiciens, Marie étudie à Bruxelles à Saint-Luc. Artiste dynamique et plurielle, elle pratique également la gravure, la peinture et la sculpture. Aujourd’hui, retenons ses créations à l’encre de chine. Jamais en panne d’inspiration, on la sollicite pour des ouvrages, elle édite pour sa part, ses livres de petites histoires illustrées. Récemment, elle se diversifie et élabore à leur demande, pour la célèbre brasserie Houppe, une étiquette de bière éphémère. Bientôt, elle finalisera des cartes postales à visée pédagogique. 

Enfin, pointons le travail de la plasticienne Lorka, architecte d’intérieur de formation, qui depuis 1997, occupe les rôles de formatrice, animatrice et scénographe à l’Atelier Sorcier, centre d’expression et de créativité de Lonzée. Officiellement artiste depuis 2010, elle mitraille des passants et retravaille minutieusement les clichés pour en faire émerger des “Sapiens”. A ces êtres particuliers, ces citoyens recomposés, elle ajoute sa connaissance et sa maîtrise du “fil” qui reste le liant de sa démarche artistique. 

Place ô Arts nous promet encore une autre exposition aux Bateliers, en plein cœur de Namur cet été. Nul doute que nous y serons nombreux pour admirer le travail toujours plus fin de nos pépites namuroises dont le nombre ne cesse de croître…

Infos : 

Rencontre des artistes gembloutois : « Let’s go » !

Ce vendredi, c’était le lancement de l’expo de nos artistes gembloutois au Foyer communal. Une inauguration célébrée avec les discours successifs du bourgmestre, Mr Dispa et des chevilles ouvrières de cet événement.

En 2023, c’est déjà la 35 ème année que la Ville invite les créateurs amateurs et professionnels à se rassembler pour partager leur art. Avec le temps, des démonstrations se sont greffées à la manifestation, il est désormais possible, de tester des disciplines artistiques. Les curieux peuvent ce dimanche 19 mars chipoter à l’art créatif (aquarelle) avec Chlostécri, tout est à portée de main gratuitement ! Concernant le contenu, j’ai été séduite par la variété et la qualité des œuvres proposées au public.

Découverte, pour ma part, du travail de kolag_and_kolors (sur Instagram). Ces tableaux de mixed media interpellent et questionnent. Plus que simplement regarder, il faut s’y reprendre à deux fois pour interpréter le message (et là encore, qui me dit que j’ai bon ?). Les réalisations colorées du Ressort (centre spécialisé dans la prise en charge de personnes adultes victimes d’une lésion cérébrale) ont également accroché mon regard. Des bonhommes mis sur pied trônent dans les allées de la grande salle du Foyer. Impossible de citer l’ensemble des techniques représentées dans le bâtiment, mais chaque visiteur y trouvera son compte.

Prochains rdvs – Save the Dates :

  • Dimanche 19 mars : accueil des nouveaux habitants et démos artistiques gratuites à partir de 13h30 (petite salle du Foyer).
  • Dimanche 26 mars pour des prestations théâtrales et musicales et la traditionnelle remise des prix à 18h.

Rencontre des artistes gembloutois : rdv au Foyer communal (Place Arthur Lacroix) en mars ! (18/03 – 26/03/23)

Curieux de connaître les têtes de ceux qui créent dans notre ville ou simplement amateur de nouveautés ? Rejoignez-les en mars pour leur exposition annuelle. Au menu pour cette 35 ème édition : des animations et une galerie d’oeuvres d’art aux techniques et styles variés…

Un salon de la Ville co-construit avec les artistes

Les artistes s’impliquent dans cette exposition. Réunis à l’avance, ils contribuent à la promotion de leurs productions. Cette année, le salon totalise 81 participants. Si des disciplines classiques (aquarelle, peinture à l’huile…) sont présentes, pointons des nouveautés, notamment la gravure ou la sculpture. En parallèle, de plus en plus de Gembloutois développent des talents de photographe et affichent leurs clichés dans les couloirs du Foyer. En 2023, on pourra admirer en vitrine des livres d’artistes et des bijoux d’une grande finesse (ex. Julia Semenko avec ses joyaux floraux en verre soufflé).  

La recup’ valorisée 

Certains créateurs  innovent dans une optique de réutilisation inédite des matériaux. Citons, l’excellent travail de Caroline Sheid (KRo+’s Hand Made), experte de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso. Mentionnons Beerjoux, la jeune marque de bijoux en capsules de bière qui s’est lancée en été 2022 et qui expose depuis janvier 2023, dans la boutique artisanale de l’incontournable Brasserie Bertinchamps. 

De l’art mêlé à des démonstrations et de la convivialité 

Les spécialistes dévoilent leur savoir-faire aux curieux lors de l’après-midi montmartroise le dimanche 19 mars. Des démonstrations gratuites sont organisées. Durant cette même journée, les jeunes peuvent se faire maquiller par les doux pinceaux de la grimeuse Astrid de Wouters ou participer à des initiations créatives avec Alysande. Le tout, dans une ambiance musicale (saxophone et accordéon). Le 26 mars, c’est (déjà) la clôture avec une animation des comédiens de l’Art de Rien mais aussi des prestations musicales des élèves de l’Académie Victor de Becker. C’est à 18h que l’on décerne les prix (du Public, de la Ville et du Lions Club de Gembloux). Mentionnons également l’existence d’une catégorie « Jeunesse » qui récompense nos débutants. Au plaisir de vous y croiser !

Plus d’infos : https://www.gembloux.be/loisirs/culture/rencontre-des-artistes-gembloutois-2023 

Mon excursion pour voir Toutankhamon… 

Début janvier, j’inaugure l’année avec une visite de musée…Comme je suis mordue de découvertes, je teste avec une copine. Je loupe le tarif étudiant car commander en ligne, ne permet pas d’avoir toutes les options lors de la reservation. Je paye donc 17,50 euros l’entrée adulte. L’expo Toutankhamon est encore ouverte jusque le 15 janvier à Bruxelles. 

Personnellement,  je pars de Gembloux. Pour se rendre à Tours et taxis, j’apprends qu’on doit encore marcher une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver sur place (j’avoue je râle ^^). Certes, il y a donc une gare à proximité mais elle n’est pas à côté des bâtiments d’exposition. 

Débrouillarde, je trouve mon chemin (pensez à charger votre gsm + avoir une batterie externe car les prises sur place sont payantes via des bornes) ! Le parcours pédestre  est jonché de détritus et assez boueux. Je suis partie par temps pluvieux, ça n’aide pas…

La borne de chargement qui ne marchait pas

La visite vaut heureusement le détour, audioguide indispensable (compris dans le prix) pour s’enrichir un maximum. À l’entrée, une activité hiéroglyphes pour 10 euros la demi-heure est fun pour les enfants et les adultes curieux. 

Je me demande encore si les pièces présentées sont toutes des reproductions ou s’il y a, des originales. Je suis subjuguée par la richesse des chambres funéraires. Le sarcophage est imposant et le travail artistique dessus est impressionnant témoignant du savoir-faire hors du commun des artisans égyptiens de l’époque.

En tout, il y a 3 cercueils dont 1, le dernier qui est en or massif. Des fleurs séchées y ont été déposées avec amour il y a 3000 ans. Les essences parfumées qui avaient été rajoutées ont noirci au fil des millénaires. 

Les pharaons avaient leur propre masque en or. Masque de 11 kg avec une expression triste d’une valeur inestimable sublimé par des yeux en quartz. Précision, ce n’est pas le vrai visage du pharaon.

Howard Carter a découvert sur un coup de chance et un peu in extremis, l’un des plus beaux tombeaux de l’humanité. Quelle émotion pour un ethnologue de dévoiler au monde entier un trésor sommeillant depuis 3000 ans…Cette découverte a permis à l’essor de l’égyptologie moderne. 

Lors de mon exploration, je découvre que :

  • Le serpent protège le roi 
  • Le défunt part avec ses organes à la vie dans l’au-delà 
  • Qu’Anubis est ce Dieu à tête de chacal qui guide les morts dans leur ultime voyage.
  • Les babouins accueillent le roi dans l’autre côté.
  • Que le cercueil n’était pas destiné à Toutankhamon mais qu’il a été adapté pour ce jeune roi décédé bien trop jeune.

Bref, mon expédition, je vous la conseille. Seul inconvénient : aller jusque là. Le trajet est long de Namur/Gembloux. Dépêchez-vous vu que la fin est prévue le w-e prochain ! 

« Le Street art namurois à l’honneur avec Vis-à-vis »

L’asbl Vis-à-vis a inauguré son exposition « Namur Street Art » le vendredi 4 novembre de 14h à 16h au Cinex, Rue Saint-Nicolas 84 à Namur.  Cette asbl namuroise développe des programmes d’aide, d’accompagnement, de formation, d’insertion professionnelle et de recherche action qui s’adressent à différents publics dont des usagers en situation de handicap. 

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C’est en janvier 2022 que naît l’expo photo « Namur Street Art » à l’initiative des bénéficiaires au sein de Vis-à-vis. Régulièrement, l’organisme les incite à s’impliquer dans des activités en autonomie favorisant leur ouverture sur le monde. Fabiola, Victor et Jonathan sont les chevilles ouvrières pleines d’entrain de « Namur Street Art ». Engagés dans l’ensemble du processus, de la récolte des matériaux (par des prises de vue dans le tissu urbain) au montage effectif de l’exposition en passant par le choix des clichés à diffuser et par la recherche de partenaires, nos trois comparses persévèrent. Ces participants motivés ont appris, accompagnés par des travailleurs sociaux, à mener en équipe un projet complet porteur de sens. Cette activité les a également éveillés à une nouvelle forme d’art.

Curieux de découvrir le résultat de leurs nombreuses déambulations dans Namur ? Désireux de porter un autre regard sur l’art de votre lieu de vie (parfois niché dans des endroits inattendus !) ? Rendez-vous au Cinex pour visiter l’expo du 7/11 au 1/12/2022 de 9h à 16h. Ouverture exceptionnelle le vendredi 11 novembre de 14h à 16h. Les œuvres au profit de ce projet et des futures activités de l’asbl sont en vente au prix de 35 euros pièce. Plus d’informations : Tél général ☎️ +32 (0)81 23 10 05. 📩 fadanni@visavis.be 🖥️ https://www.visavis.be/fr

17ème balade artistique à Chastre ces 10 et 11 septembre !

Ce week-end était organisé à Chastre la traditionnelle promenade des artistes. En 2022, il s’agissait de la 17ème édition.  L’inauguration de ce vendredi soir aux abords de la maison communale a mis en lumière le travail de l’Atelier Sorcier qui présentait ses drapeaux « nations intimes ». L’installation est l’œuvre d’un groupe de femmes dynamiques de la région qui a travaillé pendant un an guidé par Lorka (plasticienne textile et animatrice à l’Atelier Sorcier) sur cette thématique identitaire. Les drapeaux flottant au vent sont accompagnés d’un texte en « slam », forme poétique urbaine généralement déclamée dans un lieu public sur un rythme scandé. Chacune des autrices (et détentrice d’un drapeau) a eu l’opportunité de lire sa création lors de la soirée de lancement.

Visites artistiques chez des hôtes

Le samedi et le dimanche, les curieux étaient invités à franchir les portes des maisons hôtes pour découvrir le travail varié et de qualité de nombreux artistes belges locaux.

Du papier, de l’argent et du laiton…

Parmi nos coups de cœur, citons les objets « imprimés détournés » produits par Monique Prignon. Monique, dans son travail, propose une relecture personnelle de quotidiens, de publicités, de programmes ou de brochures diverses. Par l’utilisation de techniques mixtes, elle met en valeur des messages cachés et parfois en rajoute par collage. Au toucher, les objets intriguent et poussent à l’expérimentation. Le feuilleté délicat de pages est préconisé pour mieux saisir la beauté de la composition plastique en présence. Aux côtés de Monique, les chalands découvraient les bijoux de Cécile Mertens de Grez Doiceau. En argent et en laiton, ses créations délicates et personnelles sont un subtil dosage d’équilibre de formes et d’élégance. Le bijou, bague ou collier habille et sublime la beauté de la femme qui le porte, plus qu’un simple accessoire, il reflète votre personnalité.

Mais aussi de l’alu retravaillé…

Enfin, nous concluons notre escapade par une visite du stand de Caroline Sheid, experte de la transformation artistique de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso usagées. Facilement, on se laisse séduire par les fleurs décoratives et les boucles d’oreilles originales. Ces dernières finissent souvent par nous accompagner à la sortie de la visite…Bref, vous l’aurez compris, ce week-end, il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres découvertes !

Une journée à Redu…

Régulièrement, je passe mon temps à dénicher les lieux culturels wallons. Comme tout le monde, contexte difficile oblige, on voyage moins et on sélectionne les pépites près de chez soi !

Ce mois-ci, j’ai l’opportunité de visiter le Mudia. Encore un musée d’art comme les autres… me direz-vous…Que nenni ! Au Mudia, accompagné d’un guide local ou par vos propres moyens, vous revisitez les courants artistiques de manière ludique et inattendue. Vous êtes en réelle INTER-ACTION avec les créations présentées. Avec plus de 300 œuvres, nul doute que vous trouverez votre bonheur ! Le parcours de visite est parsemé de « propositions de jeux ». Ainsi, vous êtes libre de participer ponctuellement à des animations didactiques. Par exemple, je me suis amusée à tapoter sur une peinture géante et à voir les personnages prendre vie et gesticuler pour nous narrer une histoire. J’ai également apprécié « peindre à la façon de… » numériquement. Le plus de ma visite ? Les commentaires avisés de la guide nous invitant à réinterroger chaque forme d’art pour en déceler les messages cachés. Je ne « voyais » pas, je scrutais avec attention les détails pour comprendre  comment l’artiste avait construit sa perspective. Quels sont les procédés utilisés et les messages cachés…Mon après-midi prend la forme d’un jeu de piste agréable où le temps file trop rapidement ! Si comme moi, vous êtes plus lents, pas de panique, vous pourrez revenir après, muni de votre pass avec lequel vous accédez de façon illimitée aux animations. Idéal pour les familles, le Mudia abrite aussi un restaurant avec un bon rapport qualité/prix où il sera agréable de prendre un verre ou de casser la croute. Je vous recommande les capuccinos !

Personnellement, j’ai prolongé la journée à Redu par une démonstration de fabrication de papier artisanal auprès de René Lefer et de son Atelier de fabrication de papier à la cuve. Procédé complexe et lent, concevoir son propre papier demande rigueur et patience. La petite demi-heure commentée par l’artisan (prix démocratique de 2 euros) donne l’eau à la bouche. Personnage vivant mû par sa passion pour son métier, René agrémente d’exemples humoristiques sa pratique et nous offre en guise de souvenir un marque-page fait maison. Malheureusement, le gong retentit déjà quand je veux expérimenter…Il est (déjà) temps pour moi, de regagner mon car.  Sur ma faim mais pas déçue, je me promets d’y revenir rapidement dès qu’un créneau se libérera dans l’agenda. Je conserve l’adresse dans mes petits papiers…

Un cocktail visuel de couleurs à ne pas manquer !

Dimanche, nous profitons de notre pass musée pour aller au BAM en plein cœur de Mons à l’occasion de l’expo temporaire dédiée à Roy Lichtenstein (prolongée jusqu’en avril 2021). Figure incontournable du Pop Art, l’artiste marque le 20ème siècle. S’il reproduit ses créations sur de multiples supports, c’est un acharné des nouveautés, avide de tests et de défis. Il recherche sans cesse l’innovation. Perfectionniste, il réalise des estampes, sculptures ou peintures au départ de dessins et analyses préparatoires. Les matériaux utilisés sont des mariages subtils ou des éléments inattendus (ex. le Rowlux, papier optique brillant). Le musée retrace son parcours à partir des années 50 et brosse de nombreux thèmes : BD, paysages, culture amérindienne, féminité…Je vous partageais avec engouement ma (re)découverte d’Andy Warhol à La Boverie début 2021 et je vous encourage maintenant à profiter au BAM d’un cocktail de couleurs détonnant. Par ces temps grisonnants, il fait bon s’y réchauffer. Contrairement à la Boverie où nous payons l’entrée en plus de l’abonnement (mauvaise surprise), cet événement est compris dans le prix payé pour l’année. Conseil : rendez-vous y l’un des trois derniers dimanches du mois. Ce 7 février, c’était rempli et nous avons patienté pour la visite en réservant une heure tardive.

Œuvre en photo : Rêverie (1965 – sérigraphie)

Info : https://www.bam.mons.be/events/roy-lichtenstein-visions-multiples-1

Staged Bodies. Musée L. Louvain-la-Neuve. Jusqu’au 24 janvier 2021.

Mardi passé, je découvre l’expo photo Staged Bodies au Musée L de Louvain-la-Neuve. La cité universitaire regorge de surprises, il n’y a pas que le musée Hergé qui vaut le détour. Ce pass musée (cadeau de Noël) est l’occasion pour moi de sortir des sentiers battus. Particulièrement sensible à la question du corps dans l’art, c’est curieuse que je découvre les photos rassemblées pour cette expo temporaire, accessible jusqu’au 24 janvier 2021.

Comment notre enveloppe charnelle est-elle mise en scène dans la photo artistique depuis les années 70, période « postmoderne » ? Jusqu’à lors, on reproduit le corps en images car il est considéré comme une entité stable et définie reflétant l’identité d’une personne. Dans les clichés affichés appartenant à la « stage photography », on le théâtralise, on le met en scène. Les auteurs questionnent tant la représentation, que l’identité et la relation entre les sexes au travers de leur travail.  Ce jour-là, en plus de ma découverte culturelle, je m’introduis pour la première fois dans un lieu du Brabant Wallon à l’architecture étonnante : le musée L. Il accueille des événements diversifiés pendant l’année (attention, restrictions covid) : méditation, stage pour enfants…Je peux grâce à l’entrée visiter l’ensemble des étages avec des collections vastes plus de 20.000 pièces rassemblées allant de la Préhistoire à nos jours. Comptez deux bonnes heures pour la visite totale.

Staged Bodies : https://www.museel.be/fr/exposition/staged-bodies

Référence photo du post : KLAUKE Jürgen, Ziggi Stardust, 1974, Chromogenic print on aluminium, Collection privée.