La Récup

Ordures, l’expo qui questionne et qui fait le tri ! À Liège, jusqu’en décembre 2023. 

En bon citoyen, vous triez vos déchets mais cette démarche vous pèse et vous ne comprenez pas toujours l’intérêt ? Vous dispatchez vos restes dans des sacs “adéquats” mais vous jetez malgré tout, beaucoup chaque année ? Rendez-vous à l’expo “Ordures” au Musée de la Vie Wallonne à Liège du 27/1 au 31/12/2023 pour comprendre et élargir votre champ des possibles. 

Recycler, réparer ou réemployer, des stratégies différentes

C’est dans cette ancienne église qui accueille cette expo temporaire que vous apprendrez que lorsque vous RECYCLEZ : 

  • Les déchets sont traités et décomposés au cours d’un procédé particulier pour devenir les matières premières d’un nouveau produit ayant les mêmes fonctionnalités qu’à l’origine, ou d’autres complètement différentes (ex. Avec 670  canettes, je construis la partie métallique d’un vélo. PS : ce n’est pas à la portée d’un simple bricoleur !). 

Lorsque vous REEMPLOYEZ  (ou UPCYCLEZ – SURCYCLEZ en français) 

  • Vos restes conservent leur apparence d’origine mais sont pourvus d’une nouvelle fonctionnalité (ex. Mon fer à repasser est devenu avec une ampoule supplémentaire, ma nouvelle lampe de chevet).

Lorsque vous RÉPAREZ 

  • Vous restaurez vos objets dans leurs usages de base (ex. Je répare mon vélo, je peux à nouveau partir en balade après !). 

Avec “Ordures”, plongeon dans le continent plastique 

Via des panneaux didactiques géants, j’apprends en m’amusant. Je découvre que mes fringues “synthétiques” sont composées en partie, par du polyester qui est une matière artificielle synthétique dérivée du pétrole. Le pétrole est pour rappel, une énergie fossile non renouvelable. Le polyester nécessite également, pour sa production, des substances chimiques toxiques, néfastes pour l’environnement. Et en prime, il distille des microparticules de plastique dans nos machines à laver. 

Particules qui atterrissent en bout de course, dans nos cours d’eau. Et savez-vous, ce que deviennent ces fragments une fois rassemblés dans les océans ? Un véritable continent de plastique ! D’après une recherche publiée en 2018, ce continent supplémentaire représente une surface équivalente à trois fois la France ! 

En parallèle du plastique dans les mers, je (re)découvre notre pollution spatiale avec les débris de nos satellites qui gravitent autour de la Terre… 

De la création pour sauver nos nations 

Si “Ordures” peut choquer, elle met aussi à l’honneur les alternatives. Tout comme de nombreux autres lieux en Belgique et en Europe, on présente le “Recycle Art” comme une discipline branchée accessible à tous, et bonne pour l’environnement (tout comme pour le portefeuille). Plus besoin d’acheter sa déco, on la fabrique en “upcycling”. Initiez-vous près de chez vous…

Infos expo : https://www.provincedeliege.be/fr/mvw/expo?nid=18402 

Source : étude de l’organisation Ocean Cleanup publiée dans la revue Scientific Reports. 

Décrassage de printemps et vide-dressing au Collège Saint-Guibert

Dans une ambiance conviviale et décontractée, les rhétos du Collège Saint-Guibert de Gembloux organisaient ce dimanche, un vide-dressing pour financer leurs projets. Situé au cœur de la Ville, le Collège n’est pas (encore) facile d’accès. Vu les récents travaux, les emplacements de parking sont prisés. Il faut s’armer de patience pour atteindre la destination finale. L’évènement s’est déroulé dans la cafet’ de l’établissement au rez-de-chaussée. Noir de linges, l’espace était rempli de vendeuses occasionnelles espérant déstocker leur garde-robe. Malheureusement, la fréquentation n’est pas au rendez-vous et les résultats sont mitigés. Pourtant, les occasions de dénicher des bonnes affaires sont nombreuses et le vaste local disponible facilite la circulation des curieux en quête du fameux « coup de cœur ».

Vider son dressing et « home » organiser

Associés à une démarche de « Home Organizing », les vide-dressings sont des opportunités pour les acheteuses compulsives de liquider leurs excédents à bon prix. La condition est, bien sûr, de ne pas à nouveau, remplir les pièces vidées par le tri effectué. Les plus acharnées, décidées à se libérer de leur surplus, donneront fin d’aventure, les invendus à des donneries ou pourquoi pas à Oxfam (proche du piétonnier gembloutois).

Marie Kondo : la magicienne du tri

Pour ceux qui veulent expérimenter par le rangement, une thérapie du bonheur, je leur recommande l’achat express du livre de Marie Kondo, l’incontournable experte asiatique du domaine. Attention, lire, c’est bien, mettre en pratique, c’est nettement mieux ! Concrètement, on classe par catégorie et on range au bon endroit. On débute avec les objets les plus simples et on attaque ensuite, les complexes et les encombrants. Ce qui prime, c’est le « jusqu’au boutisme » de la démarche initiée. Le message est donc simple : une fois parti sur votre lancée, n’abandonnez pas…La satisfaction surgit au bout du chemin…Qu’on peut prendre plein(e) d’entrain…

Pour creuser :

Faites appel à une pro sur Gembloux, voir sur Instagram : homeorganising_juliechula

Achetez le livre : Kondo, M. (2020), Ranger : l’étincelle du bonheur, Editeur : J’ai Lu : Paris. 

Les petits secrets de Lucie, une artiste à l’univers coloré pour qui le « fantaisie » rime avec savoir-faire et simplicité

Dans ce blog, depuis début 2023, je zoome sur les initiatives sociales et artistiques d’entrepreneurs (femmes ou hommes) belges. Aujourd’hui, je vous propose en ce « Lazy Sunday » un focus sur Lucie Dewart, une ancienne Gembloutoise désormais habitante de Vedrin, créatrice de bijoux fantaisie.

Lucie et son « bouton » déclencheur…

« En 2013, j’avais accumulé beaucoup de boutons (des boutons de rechange qu’on reçoit quand on achète un nouveau vêtement), je ne voulais pas les jeter, je les trouvais beaux et j’ai cherché un moyen de les réutiliser… »

Elle commence avec des boucles d’oreilles. Puis s’essaye aux bracelets, combine ensuite avec des apprêts… (crochets, fils, chaînes…). Elle est ensuite attirée par les breloques, argentées puis en bronze, en or et pour finir, elle utilise le métal gun (noir).

Ses créations sont dans un premier temps, personnelles. Mais ses amies commencent à en vouloir un exemplaire. Lucie pense alors, à diversifier ses produits. Sa gamme est vaste : bracelets, colliers, parures (colliers et bo assortis), bagues et broches…

Niveau com’, elle opte pour une page Facebook et une page Pinterest « pour faire de belles photos j’ai fait une formation de Photoshop (de base) et ça m’a permis de trouver une autre passion. » Adorant apprendre, la graphiste en herbe se perfectionne à l’Académie à Namur depuis cette année.

Des créations à la carte à la maison

Lucie ne s’astreint pas à créer, elle gère ses horaires comme elle l’entend et consacre du temps à sa création à domicile. « Chez moi, je me suis créé un petit atelier ».

L’artiste s’inspire de ce qu’elle voit et aime dans les magasins, à la tv, sur les autres…Elle accumule les idées et puis « pond » le concept. « Ca peut rester dans un coin de ma tête un bout de temps (de quelques jours à plusieurs semaines), il faut que je réfléchisse à la meilleure technique, puis je me lance. ».

Sa patte ? Son petit plus ? Des créations uniques (un seul exemplaire), colorées et simples. Ces bijoux sobres se portent avec toutes vos tenues et vous distinguent avec subtilité.

D’une extrême patience et d’une grande méticulosité, Lucie peut travailler longtemps avant d’être satisfaite du résultat.

Une fois le bijou finalisé, elle réalise elle-même le shooting et la retouche photo. Bien sûr, malgré son organisation et sa méthodologie bien rôdée, la créatrice nous raconte : « Lors d’une commande, je n’ai pas fait attention à la taille de perles et quand je les ai reçues elles étaient beaucoup trop grandes pour ce que je voulais en faire, c’est rien, je l’ai ai utilisées autrement… ». Rien n’est jamais perdu pour les esprits créatifs…

Et pour le futur ?

Satisfaite de sa situation, elle expose à Vedrin ses bijoux et envoie sur commande des pièces personnalisées.  « Actuellement, je ne souhaite pas de développement, toutes mes créations sont chez moi. Je ne regrette rien, des fois je vends à l’un ou l’autre de passage. » Les marchés, c’est beaucoup d’énergie pour peu de bénéfices.

Vous aussi, vous souhaitez jeter un œil aux créations de Lucie, régalez-vous :

Rendez-vous sur Facebook, par mail ou sur Pinterest :

https://www.facebook.com/lespetitssecretsdelucie

dewart.lucie@gmail.com
Sur Pinterest : @gastlu

Lucie Dewart
Fêtes 2022

Journée découverte entreprises :  zoom sur la Ressourcerie namuroise, du déchet à l’objet design…

Ce dimanche 2/10, les curieux avaient l’opportunité de participer à la journée découverte entreprises un peu partout en Wallonie. Nous nous sommes rendus à la Ressourcerie namuroise (couplée à la Ravik Boutique).  Nous connaissons tous de nom, cette organisation du tissu provincial, mais nous ignorons, sans doute, la variété des tâches qui lui sont dévolues. En plus de nous désencombrer gratuitement, ils travaillent à l’insertion socio-professionnelle d’un grand nombre de travailleurs locaux via des contrats temporaires (article 60 notamment). Motivés, les employés se succèdent pour nous illustrer le complexe parcours de recyclage/revalorisation des objets récoltés. De petits bijoux en meubles peuvent naître de « nos déchets ». Certes, il faut savoir aussi mettre le prix pour meubler son intérieur de fournitures entièrement récupérées et savamment agencées…Récup’ ne veut pas nécessairement dire « bon marché ». Avides de découvertes, nous prenons le temps d’une pause, un verre à la cafétéria et en profitons pour faire un tour à la Ravik Boutique où des créateurs artisanaux spécialisés en surcycling sont présents. Impossible de ne pas avoir le regard attiré par cet artisane hennuyère « Lijika Créations ». Sur son stand, une profusion de créations à partir de matériaux improbables : vieux couverts, films photographiques…Le tout à des prix plus qu’abordables (entre 5 et 30 euros, il y a déjà moyen de s’offrir un petit plaisir !). Originale et éclectique, la créatrice rassemble dans son atelier, les productions locaux d’autres artisans de sa région. Clairement, « ensemble », il est plus simple de faire face à la crise et aux difficultés d’un secteur où un seul job ne suffit plus… Vous souhaitez en savoir plus sur les services de la Ressourcie ou sur les produits de Lijika ? N’hésitez pas à les contacter sur leur site ou Facebook : https://www.lijika.be/ et https://www.laressourcerie.be/.