Cathy Peiti

Beauté en clés revient, une seconde édition beauté et bien-être pour les Gembloutoises !

Vous êtes une femme en quête de mieux-être ? Les 28 et 29 septembre 2024, l’asbl gembloutoise Envolupté en collaboration cette année avec Le Nid de l’Essentiel renouvelle son concept bien-être à destination des femmes de l’entité et des environs.

Des clés pour démarrer

Pour rappel, Beauté en clés est, comme le décrivent ses organisatrices, « un clin d’œil à notre ville, Gembloux, dont les trois clés sont le symbole, mais cela renvoie également à notre volonté de donner des « clés » aux participantes. Des soins et des moments de partage sont proposés pour atteindre un mieux-être dans divers domaines. En 2024, les participantes pourront explorer cinq zones : beauté, bien-être, créativité, développement personnel et énergétique. « En 2023, les retours très positifs nous ont encouragés à élargir notre offre pour accueillir plus de 80 participantes et intégrer un nouveau volet énergétique. En plus des soins découverte, des conférences et des ateliers au choix enrichiront le pass des Gembloutoises. »

Beauté en clés, pas un salon commercial

Cet événement, qui se déroule sur un week-end (de 17h à 22h le samedi sous forme de Ladies Night et de 11h à 16h le dimanche), se veut avant tout une alternative, en mettant l’accent sur la qualité plutôt que sur la quantité des praticiennes présentes. Les professionnelles, soigneusement sélectionnées (généralement une par pratique), proviennent majoritairement des environs de Gembloux. Ainsi, les visiteuses pourront facilement revenir si le service leur plaît. C’est une sorte de circuit court du bien-être. Pourquoi dépenser du temps et de l’argent, alors que des expertes exercent à proximité de chez nous ?

2024 : un focus sur les disciplines énergétiques

Les curieuses auront l’occasion de découvrir de nouvelles disciplines lors de Beauté en clés les 28 et 29 septembre. En plus des traditionnels massages et mises en beauté, des pratiques telles que la kinésiologie, le feng shui et l’astrologie seront proposées. Le « Foot-Truck », un espace mobile gembloutois dédié aux soins des pieds, introduira de nouveaux services pour les dames, notamment la lecture des orteils et des moments de divination avec les cartes de Mlle Lenormand. Confortablement installées dans un cocon douillet, les participantes se laisseront emporter par le plaisir de la découverte. L’essai est inclus dans le forfait d’entrée. Vous l’aurez compris, il y en aura pour tous les goûts. Si vous cherchez un cadeau original pour surprendre une amie, offrez-lui un bon, ou mieux, allez-y ensemble !

Les projets d’avenir

Pour un avenir florissant, les co-organisatrices envisagent la mise sur pied d’ateliers récurrents de rencontres entre femmes entrepreneures porteuses de projets de développement professionnels et personnels sur Gembloux. Ainsi, peu importe l’âge, c’est la perspective de changement qui est le moteur des rencontres et le sujet des échanges. Cette initiative est destinée aux femmes sans discrimination. C’est une approche dans laquelle la multiculturalité et l’intergénérationnel sont des richesses.

Plus d’infos et inscriptions pour ces prochains événements locaux :

https://beaute-en-cles.be/ (le site pour les réservations)

http://bit.ly/41aUoGl (Beauté en Clés sur Facebook)

envolupte@gmail.com – 0494136699.

Mobi Coop, une coopérative wallonne innove et rend la mobilité douce accessible à tous

Trois ingénieurs, deux Liégeois et un Carolo passionnés lancent Mobi Coop, une coopérative novatrice pour une mobilité plus durable…Début 2024, Mobi Coop dévoile son concept lors de son premier event chez Step Entreprendre à Liège. L’objectif visé : recueillir des retours pour échanger et faire évoluer le projet encore prototypal et très prometteur : Mobi-1. Ce véhicule novateur sur le marché combine les avantages de la voiture et du vélo. Soucieux de l’environnement mais peu enclin à enfourcher le deux-roues pour vos expéditions citadines ? Mobi-1 pourrait vous faire lâcher l’automobile pour les déplacements urbains.

Mobi-1, les plus de l’auto sans les inconvénients

Mobi-1, c’est la promesse de rouler sur les pistes cyclables ou sur les routes sans effort (véhicule 100% électrique, sans pédalier), en toute sécurité, confortablement et à l’abri des intempéries grâce à un habitacle caréné. Grâce à un ingénieux système de repliage intégré, une fois la distance parcourue, vous déplacez et parquez votre véhicule facilement. Un coffre volumineux et modulaire permet aux utilisateurs d’accueillir enfants ou marchandises supplémentaires en fonction de la version choisie : citadine ou utilitaire. Enfin, grâce à une conception astucieuse avec des matières recyclables, son coût d’entretien et de réparation est réduit. À l’avenir ses concepteurs souhaitent promouvoir sa multimodalité pour l’emporter en tram ou en train.

Mobi Coop : une coopérative, un choix réfléchi

Le choix de la coopérative est judicieusement pensé, même si cette option est peu commune pour une activité industrielle. Il s’agit notamment de favoriser le développement des filières classiques non-délocalisables et la promotion d’un produit durable.  De plus, Mobi Coop souhaite créer une véritable communauté autour de son projet. Au-delà de la gestion démocratique et de l’objectif non spéculatif, l’entreprise vise à impliquer activement les coopérateurs dans le développement de ses activités.

Les valeurs défendues par les coopératives correspondent à la philosophie de Mobi Coop, qui place l’humain, l’environnement et la société au cœur de son projet, plutôt que de privilégier le profit financier.

Envie de faire connaissance avec Mobi Coop et ses fondateurs ?

Dirigée par trois porteurs de projets passionnés Thibaut Detroux, Alessio Eboli et Alexandre Simonis – ayant tous une expérience de plus de 10 ans à la fois dans de grosses sociétés et dans des start-ups, ils vous attendent à des événements rencontres en avril (dates à venir sur le site et les réseaux).

Plus d’infos pour se tenir au courant :

Facebook : facebook.com/mobi.coop.be/

LinkedIn : linkedin.com/company/mobi-coop/

YouTube :  youtube.com/@Mobi-Coop – découvrez-y le quotidien de Bob en Mobi-1 !

Site web : https://mobi-coop.com/

Entrepreneuriat à Gembloux : lancement lors de Beauté en clés

Ces 30/09 et 1/10, des femmes, jeunes entrepreneures namuroises dans le domaine du bien-être se sont unies pour chouchouter une soixantaine d’autres femmes en quête de mieux-être au Foyer Communal de Gembloux. Cette session en « circuit-court » est innovante dans la région. Orchestrée par l’ASBL Envolupté, elle a ravi ses participantes.

Alors que les dames modernes, véritables couteaux suisses, s’épuisent à cause d’agendas surchargés, l’ASBL leur offre à la rentrée une pause soin à prix malin.

Beauté en clés 2023 : quatre zones pour le mieux-être, la sexo en guest

Lors de ce « ladies break » original, la gent féminine a navigué entre quatre zones. Les élues choisissaient par exemple de commencer par une mise en beauté, coiffure/maquillage, puis poursuivaient par un atelier créativité (ex. lettering/sketchnoting par Katou Rombeaux). Enfin, elles se faisaient masser le crâne par Lorenza Bianchini (Au-delà du bien-être), centre de formation en massage sur Gembloux. Les privilégiées associaient ainsi quatre soins individuels avec un atelier et une conférence.

Le cabinet psycho-sexo de Charlotte Lemmans (Sombreffe) a accueilli les femmes en aparté pendant deux jours. Les consultations se sont accélérées et la conférence agrémentée par un quiz sexo est largement appréciée. La fondatrice d’Envolupté précise : « C’est pour rendre moins tabou ce sujet que nous avons proposé au cabinet d’intervenir. » La santé passe aussi par une sexualité épanouie, et ce, à tout âge !

Des lancements d’activité en cours

Lors de Beauté en clés, certaines professionnelles officialisent leur pratique en prenant un statut d’indépendante complémentaire. Pour Alham TaMasso, le massage, c’est « peut-être une reconversion » mais dans tous les cas, une passion. La massothérapeute se spécialise maintenant pour offrir du bien-être aux sportifs amateurs ou confirmés. Pour les jeunes élèves de l’école des Cadets (EAFC Namur Cadets, promotion sociale) présentes, le statut d’indépendant est tentant, mais elles privilégient d’abord leur cursus.

Et 2024 ?

Les messieurs visiblement séduits par l’initiative après avoir conduit leurs dulcinées seraient bien restés se faire chouchouter aussi. Une section « hommes » serait à l’étude, tout comme une exportation du concept dans une autre commune namuroise. News asap…

Plus d’infos : https://beaute-en-cles.be/

L’équipe du dimanche de Beauté en clés. Crédit photo : Envolupté asbl.

L’intime festival 2023 : ma chronique au cœur de l’évent

Ce dimanche 20 août, je choisis de me rendre à une grande lecture, le titre m’inspire : « La frontière des oubliés » de Aliyeh Ataei dont le texte est lu par Dominique Reymond. Cette écrivaine de l’observation d’une quarantaine d’années nous parle de dignité humaine, mais aussi de son (des) combats pour avoir des droits dans des nations dans lesquelles les femmes sont peu (ou quasi) pas reconnues. Les récits qui composent la « Frontières des oubliés » sont forts et authentiques, l’auteure qui quitte, enfant, l’Afghanistan pour Téhéran nous transmet l’histoire avec une pointe d’humour (parfois noir) de ses compatriotes exilées.  Elle nous parle aussi de son père, de comment enfant, elle côtoie sa maladie psychique dans des contrées où les traitements sont plus expérimentaux qu’efficaces. Je tressaille quand j’entends le poids porté par cette petite fille fragile qui fuit son pays d’origine, qui se déracine. Je prends le temps d’une lecture, en plein visage, la douleur de ces femmes fortes arrachées à leur patrie. Je prends conscience de ma chance, celle d’une Belgo-Italienne, petite fille d’immigrés qui a l’opportunité de rentrer chaque année en sécurité dans son « bled ».

Après ce moment qui me secoue, je passe dans l’Amphithéâtre où j’écoute les extraits dynamiques du livre « Ainsi pleurent nos hommes » de Dominique Célis. Agrégée en philosophie, l’écrivaine mi-rwandaise, mi-belge nous transporte dans une fiction rendue (plus) légère malgré le poids de son contenu. Les romans sur le génocide des Tutsis par des Hutus au Rwanda en 1994 sont nombreux, mais Dominique Célis nous soumet un autre point de vue. Elle opte pour la version d’une enfant de victimes qui conteste la banalisation des faits. On rit intérieurement quand on entend « Ici les bières, on les sert comme les couilles, par paire. » Nul doute qu’il est possible de dévorer ce livre tant « cru » que poétique qui nous relate une histoire d’amour poignante dans un Rwanda actuel, plein de cicatrices, où l’oubli s’avère complexe, voire impossible. 

Nous finissons notre festival par une plongée dans l’émission « Le temps des fleurs » diffusée en direct pour l’occasion sur Radio Chevauchoir. Ce sont des groupes d’habitants de la maison de repos Le Grand Pré et des résidents de l’hôpital psychiatrique Beau Vallon à Namur qui animent. Parmi les artistes reçus lors de l’émission, pointons Lize Spit dont le roman nous interpelle. Cette jeune auteure belge féminin a signé un premier roman à succès en 2016 intitulé « Débâcle ». L’ouvrage connaît un succès fulgurant en Flandre avec effet boule de neige. Lize est rayonnante et la lire doit être un moment magique. Elle partage, dans ses écrits, la vie quotidienne dans les petits villages en Flandre. On est transporté. Son roman « Débâcle » est un thriller, une histoire inattendue et alléchante. Cette trentenaire épate par son style inattendu et sa simplicité lors de l’interview. J’ai, pour ma part, commandé l’exemplaire illico presto et ne suis qu’au début de mes découvertes…

La frontière des oubliés – Dominique Reymond – Photo par MV Gillard

Photo épinglée : Aline Viana Prado

Miroirs aux Lumières au pôle muséal des Bateliers – Musées des Arts Décoratifs et Archéologique

Place ô arts, la nouvelle plateforme des artistes namurois, a inauguré ce 1 août en présence du bourgmestre son expo : Miroirs aux Lumières, en plein centre de Namur. Pendant tout le mois d’août, une vingtaine d’artistes de l’ASBL prennent leur quartier d’été au Pôle Muséal des Bateliers. Leur mission : fondre leurs œuvres et leurs pratiques propres dans la collection existante. 

Des femmes tout en sensualité au cœur de clichés

Psy à la retraite, Michel Hanique est un photographe de la sensualité. Il sublime le corps de la femme peu importe son âge. Ses modèles les plus parlants peuvent avoir plus de 60 ans. Son approche délibérément interpellante accroche le regard des visiteurs. Pour cette expo, il choisit de mettre en perspective les mœurs de la société au 18ᵉ siècle et de la société contemporaine. 

https://www.instagram.com/hanique_michel/?hl=fr

Jacques Moisse, communicateur dans la vraie vie, nous propose des clichés féminins dans un carnet rencontré au gré de votre balade. Il a décidé de reprendre plus activement sa passion photographique depuis 2016. Pour lui, la photo est un moyen de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Portraits et paysages sont sa prédilection. Il travaille pour une expo au Beffroi à Namur sur des portraits d’une femme scarifiée (Agatha Hunt, alias solitudeskinnyscars sur Instagram).

https://www.instagram.com/jacquesmoissephotographe/
https://www.instagram.com/solitudeskinnyscars_/?hl=fr

Sixième édition et 17 artistes au programme

Au-delà de la photographie, PLACE Ô ARTS ASBL, pour sa 6ᵉ exposition depuis sa création, vous fait découvrir pendant tout le mois d’août, au total 17 artistes issus du collectif. Chacun exposera des œuvres originales dans tout l’espace muséal. Une façon unique de redécouvrir l’ancien remis en perspective avec du neuf.  L’exposition est visible du 1ᵉʳ août au 31 août, tous les jours sauf le lundi. Son accès est gratuit.

Pour en savoir plus sur les artistes exposés, voir le site : http://place-o-arts.be/

Bièrez-vous à Schaltin : les femmes de bière mises à l’honneur pour cette 8e édition

Malgré les « remue-nuages » de ce week-end, les amateurs se sont déplacés pour goûter des délices houblonnés en galopins de 100 ml.  Vingt-cinq « authentiques » brasseurs proposaient une panoplie de bières sucrées, acides ou amères. Pour sa huitième édition, le Festival mettait à l’honneur les femmes du secteur avec une expo créative et pédagogique.

#Femmesdebiere, une première

Pour la première fois, Biérez-Vous a propulsé les femmes de « bière » sur le devant de la scène. Alors qu’en France, les groupements féminins dans la bière existent (ex. Les Buveuses de bières), en Belgique, les associations manquent. Dans son expo réalisée en collaboration avec l’asbl gembloutoise Envolupté, le Festival zoome sur des dames tant formatrices que négociantes et fait la part belle aux brasseuses. 

Des Namuroises à l’inauguration de leur portrait

Paula Yunès, de chez Atrium a spécialement fait le déplacement pour l’inauguration (en photo). Brésilienne et belge d’adoption, Paula après un passage par le marketing, brasse ses propres bières avec Valéry son compagnon en plein cœur de Marche-en-Famenne. L’expo souligne également que derrière les beaux packagings se cachent des illustratrices talentueuses comme Marie Paulus, dessinatrice namuroise, membre de la plateforme Place-ô-arts. L’artiste a réalisé une création inédite pour La Houppe, c’est de « l’art en bouteille » !

#Femmesdebiere, expo itinérante

Soucieux de faire voyager le concept pour déconstruire les stéréotypes encore trop présents dans le secteur, Bièrez-vous espère faire tourner les panneaux didactiques dans des lieux culturels wallons. Accompagnés par leur galopin de breuvage artisanal, les touristes d’un jour ont cheminé ce week-end dans des existences particulières mais aussi dans l’Histoire brassicole. Ouverts aux partenariats, les porteurs du projet souhaitent prolonger la mise en valeur des femmes sous d’autres formes et avec d’autres médias. Affaire à suivre…

Infos et contacts :

Envolupté Asbl: envolupte@gmail.com (0494-13.66.99)

Biérez-Vous Asbl : corentin@bierezvous.be

Collectif français :

https://www.buveusesdebieres.fr/
Hélène de Hoppyz et Marie Paulus.

“Under construction” : une invitation à la slow tech

Jusqu’au 6 août, on vous invite à grimper au sommet de la Citadelle namuroise pour l’expo loufoque « Under Construction ». On vous en a parlé, elle vous propose un curieux mix entre créativité, humour et technologie. Au menu visuel des touristes du jour, des inventions ludiques pourvues de mécanismes complexes (ex. une souris d’ordinateur géante en carton et en bois qui fonctionne !).

Depuis le 1er juillet, Niklas Roy et Kati Hyyppä ainsi que d’autres artistes vous titillent. Astucieux, ils montent une expo créative « en cours de construction » pendant un peu plus d’un mois, avec des moyens restreints. Les participants sont encouragés à interagir avec les œuvres, à ajouter leur pierre à l’édifice. Par opposition au « high tech », cette expo plus « low tech » rend la technologie plus accessible, humaine.

Infos : https://www.instagram.com/lepavillonnamur/

https://www.le-pavillon.be/fr/expositions/under-construction

Photo de couverture : @Victorien Loriers

Bièrez-Vous à Schaltin : des Femmes de bière à l’honneur


Ces 5 et 6 août 2023, un festival de bières condruzien situé à Schaltin (Ciney), Bièrez-Vous
met à l’honneur des femmes de “bière” dans une expo photo accessible sous forme de
parcours original. Accompagné d’un galopin de breuvage artisanal, on chemine dans leurs
existences mais aussi dans l’Histoire. Destinée à voyager dans des centres culturels wallons,
l’expo se veut pédagogique, mais aussi mobilisatrice. Les portraits redessinés de femmes
fortes ayant su imposer leur savoir-faire dans ce secteur brassicole si particulier, s’expriment
en grand format. Lae maître-brasseur·euse Paula Yunes (brasserie Atrium – Marche-en-
Famenne), et l’illustratrice Marie Paulus (conceptrice d’une étiquette pour Houppe et
membre du collectif namurois Place-ô-arts) s’y partagent, avec d’autres, le devant de la
scène.
Lae visiteur·euse y découvrira également, le visage d’Elisabeth Pierre, fondatrice du “Mordu
Magazine”. Conjointement experte bières, sommelière bières et formatrice professionnelle,
cette experte dirige également un média français spécialisé, et propose sous forme de
podcasts (Les Irrésistibles- 3 saisons disponibles) des récits de vie de “femmes de bière” aux
parcours inspirants. https://mordumagazine.com/categories/podcast/irresistibles/saison-1/
En fouillant la thématique, on tombe sur une association de femmes françaises “Les
Buveuses de bières”. Inclusif, ce groupement rassemble des antennes locales en France et
crée du lien entre les dames fanas du délice fermenté. Comment ? Notamment, au travers
de dégustations conviviales récurrentes aux quatre coins du pays, la biérologie n’a pas de
limite, ni de sexe. Pendant le confinement, les adeptes achetaient à l’avance, et dégustaient
ensemble, en distanciel leurs dernières trouvailles.
(https://www.instagram.com/buveusesdebieres/)


Avide de découvertes ? Passez voir, manger et déguster début août !
Plus d’infos :
https://festival.bierezvous.be

Crédit photo vignette : Atrium.

Photo mise en avant : Kampus production

Paula Yunes, maître -brasseur de la brasserie Atrium, Marche-en-Famenne.

Enjoy the Pleasure, le banquet namurois XXL qui régale en toute simplicité  

Pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires, il fallait rejoindre Enjoy The Pleasure ce week-end, à la Ferme d’Achêne. Ces 19, 20 et 21 mai, les participants inscrits dégustaient avec curiosité, les assiettes élaborées par 8 chefs des environs. Au menu, pas loin de 10 services avec accords mets/vins garantis. 

Des repas à “16 mains”

Cet événement culinaire se distingue de ses concurrents namurois par le nombre de professionnels de la bouche impliqués dans la conception du menu. Ce sont 8 chefs qui se sont concertés pour offrir aux convives un parcours de subtiles associations culinaires. Ce fut un véritable challenge pour l’équipe éphémère de s’aligner et rassasier la centaine d’invités en attente des portions de dégustation. 

Ouverts à des habitués mais aussi à des novices 

Enjoy The Pleasure ne s’adresse pas qu’aux abonnés des restaurants gastronomiques, l’amateur “moyen”, qui teste plusieurs par an des bonnes tables, y trouvait aussi, son compte. Les chefs étant issus d’établissements namurois différents, ces derniers découvraient des bonnes adresses à proximité pour agrémenter progressivement leur tableau de chasse. Dans une atmosphère décontractée, les participants échangeaient avec les artistes cuistos, ouverts aux commentaires. Coups de cœur pour l’entrée “praline” au foie gras du chef du Moma et pour la ballotine de volaille jaune de l’incontournable Julien Malaisse exerçant ses talents au Pré de Chez Vous. 

La Ferme d’Achêne, des nouveautés pour un verre dans le vert 

Pour sa 5ème édition, Enjoy compte quatre nouveaux chefs, Malika Depireux (Le Binôme à Jambes), Logan Depuydt (L’Artiste à Falaën), Julien Malaisse (Pré de chez vous à Bouge) et Borg Da Silva (L’ABCD à Beauraing). Ces experts de la fourchette alliés aux plus anciens se sont donnés en spectacle dans un environnement datant de 1641. La Ferme d’Achêne est une bâtisse condruzienne restaurée et appartenant au patrimoine belge. Dotée d’un charme particulier, elle sert de cadre privilégié pour des événements de toutes sortes (mariages…). Si vous avez manqué le rdv 2023, 2024 se prépare déjà dans l’esprit de son fondateur Roland Swinnen. Qui seront les élus de l’année prochaine ? 

Plus d’infos : https://www.enjoythepleasure.be/ 

Crédit photo : Enjoy The Pleasure

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

Ordures, l’expo qui questionne et qui fait le tri ! À Liège, jusqu’en décembre 2023. 

En bon citoyen, vous triez vos déchets mais cette démarche vous pèse et vous ne comprenez pas toujours l’intérêt ? Vous dispatchez vos restes dans des sacs “adéquats” mais vous jetez malgré tout, beaucoup chaque année ? Rendez-vous à l’expo “Ordures” au Musée de la Vie Wallonne à Liège du 27/1 au 31/12/2023 pour comprendre et élargir votre champ des possibles. 

Recycler, réparer ou réemployer, des stratégies différentes

C’est dans cette ancienne église qui accueille cette expo temporaire que vous apprendrez que lorsque vous RECYCLEZ : 

  • Les déchets sont traités et décomposés au cours d’un procédé particulier pour devenir les matières premières d’un nouveau produit ayant les mêmes fonctionnalités qu’à l’origine, ou d’autres complètement différentes (ex. Avec 670  canettes, je construis la partie métallique d’un vélo. PS : ce n’est pas à la portée d’un simple bricoleur !). 

Lorsque vous REEMPLOYEZ  (ou UPCYCLEZ – SURCYCLEZ en français) 

  • Vos restes conservent leur apparence d’origine mais sont pourvus d’une nouvelle fonctionnalité (ex. Mon fer à repasser est devenu avec une ampoule supplémentaire, ma nouvelle lampe de chevet).

Lorsque vous RÉPAREZ 

  • Vous restaurez vos objets dans leurs usages de base (ex. Je répare mon vélo, je peux à nouveau partir en balade après !). 

Avec “Ordures”, plongeon dans le continent plastique 

Via des panneaux didactiques géants, j’apprends en m’amusant. Je découvre que mes fringues “synthétiques” sont composées en partie, par du polyester qui est une matière artificielle synthétique dérivée du pétrole. Le pétrole est pour rappel, une énergie fossile non renouvelable. Le polyester nécessite également, pour sa production, des substances chimiques toxiques, néfastes pour l’environnement. Et en prime, il distille des microparticules de plastique dans nos machines à laver. 

Particules qui atterrissent en bout de course, dans nos cours d’eau. Et savez-vous, ce que deviennent ces fragments une fois rassemblés dans les océans ? Un véritable continent de plastique ! D’après une recherche publiée en 2018, ce continent supplémentaire représente une surface équivalente à trois fois la France ! 

En parallèle du plastique dans les mers, je (re)découvre notre pollution spatiale avec les débris de nos satellites qui gravitent autour de la Terre… 

De la création pour sauver nos nations 

Si “Ordures” peut choquer, elle met aussi à l’honneur les alternatives. Tout comme de nombreux autres lieux en Belgique et en Europe, on présente le “Recycle Art” comme une discipline branchée accessible à tous, et bonne pour l’environnement (tout comme pour le portefeuille). Plus besoin d’acheter sa déco, on la fabrique en “upcycling”. Initiez-vous près de chez vous…

Infos expo : https://www.provincedeliege.be/fr/mvw/expo?nid=18402 

Source : étude de l’organisation Ocean Cleanup publiée dans la revue Scientific Reports. 

Retour dans le passé, vivez l’expérience de la mobilité  

A Liège, le Musée des transports en commun de Wallonie vous transporte, petits et grands, dans l’univers évolutif du transport collectif. Au cours d’un parcours (qui peut être guidé, je le recommande), vous revivez sa mue en Belgique, les calèches cèdent la place, progressivement, aux véhicules vapeur puis à l’innovation électrique. Et nous sommes à présent, à l’ère où la mobilité douce, se combine à des transports en commun peu énergivores. 

Les premiers transports pour les riches

Fin du 18 ème siècle, seuls les plus fortunés sont aidés à se déplacer. Pour une personne, il en faut trois à son service ! Le simple mortel, lui, utilise ses pieds pour voyager. Les calèches sont les ancêtres de nos voitures, c’est le cocher qui guide les chevaux. Ces braves bêtes sont souvent surchargées, des conditions de traite des animaux, vous l’aurez compris, impensables aujourd’hui…

Développement urbain, vapeur et électricité

L’essor des usines fait grandir les villes et rend les moyens de déplacement essentiels.  Au musée, vous découvrirez la “malle-poste” pour le courrier, en prime du transport. 10 personnes y prennent place, peu de confort mais un côté pratique.

Aux alentours de 1870, c’est le tram hippomobile qui apparaît, un tramway liégeois tiré par des chevaux sur des rails, il peut accueillir jusqu’à 25 personnes. Les animaux sont petit à petit délaissés. Nécessitant trop d’entretien et se déplaçant à une vitesse réduite, les bourriquets sont en prime, peu aptes à faire la grimpette sur les hauteurs liégeoises.

L’arrivée de la vapeur dans les transports change la donne, mais davantage en dehors des agglomérations. Ce moyen bruyant pour bouger cède, ensuite, sa place à l’innovation électrique pour un tram avec une perche qui glisse sur des fils électriques. Plus de pollution certes, mais moins de nuisances sonores. Et le tram électrique, contrairement aux bestioles, ça ne peine pas dans les côtes ! 

Le bus et les wattmans 

Si on parlait des cochers pour les calèches, on dit un “wattman” pour les Trolleybus pourvus de pneus. Dans les années 30, le prix des transports diminue. Dedans, sont désormais présents des percepteurs pour encaisser les voyageurs. Surprenant : même les femmes peuvent candidater pour le poste ! 

Le premier bus (après le Trolley) roule au diesel. Il est en mesure de contourner les obstacles. A la fin des années 60, disparition des trams électriques et  en 1971, dernier voyage pour le Trolleybus à Liège. Dans les années 70, il n’y a plus que la voiture et l’autobus. 

Et maintenant, que va-t-on faire ?

Les années filent et les crises mondiales occasionnent une augmentation du prix des carburants, supérieur à celui de l’électricité. 

Pour continuer à rouler et pour diminuer les impacts environnementaux conséquents des carburants, des solutions débarquent avec des bus hybrides. 

Liège quant à elle, va redevenir bientôt électrique pour le tram. Avec ses propres sites de circulation, le futur tram liégeois se distingue des bus qui évoluent en pleine circulation. 

Attention, vous le verrez au musée, les sièges tram du futur sont moins confortables…. 

Petit plus pour les enfants, le simulateur (fixe) de vélo dans les grandes villes. Agrippés à votre guidon, vous éprouvez en direct les difficultés des cyclistes sur les routes étrangères. Nul doute que vous préférerez les Pays-Bas aux espaces bondés de circulation en Afrique…

Plus d’infos ?