mai 2023

You are browsing the site archives by month.

Enjoy the Pleasure, le banquet namurois XXL qui régale en toute simplicité  

Pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires, il fallait rejoindre Enjoy The Pleasure ce week-end, à la Ferme d’Achêne. Ces 19, 20 et 21 mai, les participants inscrits dégustaient avec curiosité, les assiettes élaborées par 8 chefs des environs. Au menu, pas loin de 10 services avec accords mets/vins garantis. 

Des repas à “16 mains”

Cet événement culinaire se distingue de ses concurrents namurois par le nombre de professionnels de la bouche impliqués dans la conception du menu. Ce sont 8 chefs qui se sont concertés pour offrir aux convives un parcours de subtiles associations culinaires. Ce fut un véritable challenge pour l’équipe éphémère de s’aligner et rassasier la centaine d’invités en attente des portions de dégustation. 

Ouverts à des habitués mais aussi à des novices 

Enjoy The Pleasure ne s’adresse pas qu’aux abonnés des restaurants gastronomiques, l’amateur “moyen”, qui teste plusieurs par an des bonnes tables, y trouvait aussi, son compte. Les chefs étant issus d’établissements namurois différents, ces derniers découvraient des bonnes adresses à proximité pour agrémenter progressivement leur tableau de chasse. Dans une atmosphère décontractée, les participants échangeaient avec les artistes cuistos, ouverts aux commentaires. Coups de cœur pour l’entrée “praline” au foie gras du chef du Moma et pour la ballotine de volaille jaune de l’incontournable Julien Malaisse exerçant ses talents au Pré de Chez Vous. 

La Ferme d’Achêne, des nouveautés pour un verre dans le vert 

Pour sa 5ème édition, Enjoy compte quatre nouveaux chefs, Malika Depireux (Le Binôme à Jambes), Logan Depuydt (L’Artiste à Falaën), Julien Malaisse (Pré de chez vous à Bouge) et Borg Da Silva (L’ABCD à Beauraing). Ces experts de la fourchette alliés aux plus anciens se sont donnés en spectacle dans un environnement datant de 1641. La Ferme d’Achêne est une bâtisse condruzienne restaurée et appartenant au patrimoine belge. Dotée d’un charme particulier, elle sert de cadre privilégié pour des événements de toutes sortes (mariages…). Si vous avez manqué le rdv 2023, 2024 se prépare déjà dans l’esprit de son fondateur Roland Swinnen. Qui seront les élus de l’année prochaine ? 

Plus d’infos : https://www.enjoythepleasure.be/ 

Crédit photo : Enjoy The Pleasure

Bertinchamps à l’Ascension : une guinguette où il fait bon faire des emplettes. 

Ce jeudi férié, la Brasserie Bertinchamps ouvrait ses portes sous une forme originale, ils organisaient pour la première fois, une guinguette printanière où se côtoyaient dégustations de produits locaux, jeux, visites et balades contées. Le mariage d’activités festives et variées a ravi les Gembloutois présents.

Une jeune brasserie familiale de caractère à Gembloux

Fondée par Benoît Humblet, un professionnel bruxellois expérimenté et passionné, cette jeune brasserie basée à Gembloux, a fêté ses 10 ans récemment. C’est en 2011 que la famille découvre cette vieille ferme en carré. Malgré un environnement superbe, la bâtisse est en piteux état. Les importantes rénovations, les enfants du brasseur s’y investissent collectivement. En 2013, c’est une installation brassicole à la pointe qui est inaugurée dans la commune. Une nouvelle utilisation pour ce site vieux de plus de 7 siècles. Véritable sucess-story familiale, chaque enfant Humblet y trouve son rôle en parfaitement complémentarité.

Festival de saveurs locales pour tous

Se rendre à la ginguette, c’est l’occasion de découvrir la kyrielle de produits locaux de qualité de notre commune. Présents ce jeudi, les escargots de l’Ourchet ravissent les délicates papilles. Savamment beurrés, leur dégustation accompagnée de pain suffit à ouvrir l’appétit du visiteur. Pour les Bobs, ne consommant que des nectars non-alcoolisés, ils pouvaient se rabattre sur la nouvelle et délicieuse gamme d’eaux aromatisées « Ose » de Bertinchamps. 

Les pépites du jour : des contes et un défi « Run and Béer »

Parallèlement aux produits de bouche, il était possible pour les curieux, de découvrir sous forme « contée » l’histoire de la Brasserie. Les plus sportifs s’essayaient quant à eux, au « Run and Beer », un challenge pour bouger en étanchant sa soif avec des plaisirs houblonnés. 

Vous avez manqué le rendez-vous ? Ils remettent ça le 21 juillet…A bon entendeur…

Plus d’infos :

https://www.runandbeer.be/
https://www.bertinchamps.be/bertinchamps

Ordures, l’expo qui questionne et qui fait le tri ! À Liège, jusqu’en décembre 2023. 

En bon citoyen, vous triez vos déchets mais cette démarche vous pèse et vous ne comprenez pas toujours l’intérêt ? Vous dispatchez vos restes dans des sacs “adéquats” mais vous jetez malgré tout, beaucoup chaque année ? Rendez-vous à l’expo “Ordures” au Musée de la Vie Wallonne à Liège du 27/1 au 31/12/2023 pour comprendre et élargir votre champ des possibles. 

Recycler, réparer ou réemployer, des stratégies différentes

C’est dans cette ancienne église qui accueille cette expo temporaire que vous apprendrez que lorsque vous RECYCLEZ : 

  • Les déchets sont traités et décomposés au cours d’un procédé particulier pour devenir les matières premières d’un nouveau produit ayant les mêmes fonctionnalités qu’à l’origine, ou d’autres complètement différentes (ex. Avec 670  canettes, je construis la partie métallique d’un vélo. PS : ce n’est pas à la portée d’un simple bricoleur !). 

Lorsque vous REEMPLOYEZ  (ou UPCYCLEZ – SURCYCLEZ en français) 

  • Vos restes conservent leur apparence d’origine mais sont pourvus d’une nouvelle fonctionnalité (ex. Mon fer à repasser est devenu avec une ampoule supplémentaire, ma nouvelle lampe de chevet).

Lorsque vous RÉPAREZ 

  • Vous restaurez vos objets dans leurs usages de base (ex. Je répare mon vélo, je peux à nouveau partir en balade après !). 

Avec “Ordures”, plongeon dans le continent plastique 

Via des panneaux didactiques géants, j’apprends en m’amusant. Je découvre que mes fringues “synthétiques” sont composées en partie, par du polyester qui est une matière artificielle synthétique dérivée du pétrole. Le pétrole est pour rappel, une énergie fossile non renouvelable. Le polyester nécessite également, pour sa production, des substances chimiques toxiques, néfastes pour l’environnement. Et en prime, il distille des microparticules de plastique dans nos machines à laver. 

Particules qui atterrissent en bout de course, dans nos cours d’eau. Et savez-vous, ce que deviennent ces fragments une fois rassemblés dans les océans ? Un véritable continent de plastique ! D’après une recherche publiée en 2018, ce continent supplémentaire représente une surface équivalente à trois fois la France ! 

En parallèle du plastique dans les mers, je (re)découvre notre pollution spatiale avec les débris de nos satellites qui gravitent autour de la Terre… 

De la création pour sauver nos nations 

Si “Ordures” peut choquer, elle met aussi à l’honneur les alternatives. Tout comme de nombreux autres lieux en Belgique et en Europe, on présente le “Recycle Art” comme une discipline branchée accessible à tous, et bonne pour l’environnement (tout comme pour le portefeuille). Plus besoin d’acheter sa déco, on la fabrique en “upcycling”. Initiez-vous près de chez vous…

Infos expo : https://www.provincedeliege.be/fr/mvw/expo?nid=18402 

Source : étude de l’organisation Ocean Cleanup publiée dans la revue Scientific Reports. 

Retour dans le passé, vivez l’expérience de la mobilité  

A Liège, le Musée des transports en commun de Wallonie vous transporte, petits et grands, dans l’univers évolutif du transport collectif. Au cours d’un parcours (qui peut être guidé, je le recommande), vous revivez sa mue en Belgique, les calèches cèdent la place, progressivement, aux véhicules vapeur puis à l’innovation électrique. Et nous sommes à présent, à l’ère où la mobilité douce, se combine à des transports en commun peu énergivores. 

Les premiers transports pour les riches

Fin du 18 ème siècle, seuls les plus fortunés sont aidés à se déplacer. Pour une personne, il en faut trois à son service ! Le simple mortel, lui, utilise ses pieds pour voyager. Les calèches sont les ancêtres de nos voitures, c’est le cocher qui guide les chevaux. Ces braves bêtes sont souvent surchargées, des conditions de traite des animaux, vous l’aurez compris, impensables aujourd’hui…

Développement urbain, vapeur et électricité

L’essor des usines fait grandir les villes et rend les moyens de déplacement essentiels.  Au musée, vous découvrirez la “malle-poste” pour le courrier, en prime du transport. 10 personnes y prennent place, peu de confort mais un côté pratique.

Aux alentours de 1870, c’est le tram hippomobile qui apparaît, un tramway liégeois tiré par des chevaux sur des rails, il peut accueillir jusqu’à 25 personnes. Les animaux sont petit à petit délaissés. Nécessitant trop d’entretien et se déplaçant à une vitesse réduite, les bourriquets sont en prime, peu aptes à faire la grimpette sur les hauteurs liégeoises.

L’arrivée de la vapeur dans les transports change la donne, mais davantage en dehors des agglomérations. Ce moyen bruyant pour bouger cède, ensuite, sa place à l’innovation électrique pour un tram avec une perche qui glisse sur des fils électriques. Plus de pollution certes, mais moins de nuisances sonores. Et le tram électrique, contrairement aux bestioles, ça ne peine pas dans les côtes ! 

Le bus et les wattmans 

Si on parlait des cochers pour les calèches, on dit un “wattman” pour les Trolleybus pourvus de pneus. Dans les années 30, le prix des transports diminue. Dedans, sont désormais présents des percepteurs pour encaisser les voyageurs. Surprenant : même les femmes peuvent candidater pour le poste ! 

Le premier bus (après le Trolley) roule au diesel. Il est en mesure de contourner les obstacles. A la fin des années 60, disparition des trams électriques et  en 1971, dernier voyage pour le Trolleybus à Liège. Dans les années 70, il n’y a plus que la voiture et l’autobus. 

Et maintenant, que va-t-on faire ?

Les années filent et les crises mondiales occasionnent une augmentation du prix des carburants, supérieur à celui de l’électricité. 

Pour continuer à rouler et pour diminuer les impacts environnementaux conséquents des carburants, des solutions débarquent avec des bus hybrides. 

Liège quant à elle, va redevenir bientôt électrique pour le tram. Avec ses propres sites de circulation, le futur tram liégeois se distingue des bus qui évoluent en pleine circulation. 

Attention, vous le verrez au musée, les sièges tram du futur sont moins confortables…. 

Petit plus pour les enfants, le simulateur (fixe) de vélo dans les grandes villes. Agrippés à votre guidon, vous éprouvez en direct les difficultés des cyclistes sur les routes étrangères. Nul doute que vous préférerez les Pays-Bas aux espaces bondés de circulation en Afrique…

Plus d’infos ?

Oyez oyez amateurs de délices houblonnés, cette année, le festival Biérez-vous (Schaltin- Ciney) chasse les futurs micro-brasseurs de demain.

C’est bien connu, quand on démarre le brassage, c’est souvent par passion et beaucoup par essai-erreur. Rares sont les experts de la « première fois ». Les breuvages nécessitent temps et patience pour parvenir à maturation.

Les profils visés pour candidater au Concours des brasseurs amateurs ? De tout, peu importe l’âge et le statut professionnel, ce qui compte, c’est, d’après les fondateurs, « la volonté de s’améliorer et de proposer des réalisations en cours de peaufinage. » Vos bières ne peuvent être issues de brasseries commerciales.

Que vous soyez étudiants en agronomie (ou en gestion hôtelière par ex) ou des retraités qui produisez encore confidentiellement ces dives boissons, votre postulation est encouragée et vous serez jugé par un jury de professionnels du secteur (zythologues…) présidé par Thierry Reginster.

Que gagner ? En plus d’une belle pub, de nombres lots sont réservés aux lauréats, de quoi continuer à mettre les mains dans le cambouis. Pour rappel, le festival où seront dévoilés les résultats se déroule le premier week-end d’août à Hamois (Schaltin).

Est-ce payant ? Nous posons la question aux organisateurs. « Non, totalement gratuit mais votre réalisation doit appartenir à l’une des catégories visées par la challenge. » 

Deadline : le 25 juin pour le dépôt de vos exemplaires à savourer (et à évaluer !).

A l’heure où les brasseries traversent pour certaines une période peu évidente, la demande semblant être en demi-teinte, leur promotion au travers d’un événement festif tombe à pic.

L’avis de recherche est donc lancé pour un été où ça va mousser à Schaltin pour le grand bonheur de certains du coin…

Photo : ELEVATE

Infos : https://festival.bierezvous.be/cba/

thierry@bierezvous.be