janvier 2023

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Tomber « enceinte » naturellement après 35 ans : mythe ou réalité ? Zoom sur Joanne une magicienne de l’accompagnement Sensiplan.

Le parcours vers la maternité à un certain âge, peut relever du parcours du combattant. En début de la trentaine, on se fait parfois « gentiment » qualifier de candidate à une « grossesse gériatrique ». Terme choquant et réducteur, les (toujours jeunes) mamans en devenir doivent-elles postuler si tôt dans un « home » maternel ? Secouée par certains accompagnants médicaux, je cherche des réponses sur le Net et je tombe sur Sensiplan et la symptothermie. Le début d’une nouvelle aventure beaucoup plus « slow »…

La « sympto » – quoi ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle basée sur les biomarqueurs de fertilité, plus spécifiquement les symptômes et la température – d’où son nom : sympto-thermie. Pour faire simple, on scrute ses symptômes en prenant sa température pour estimer dans quel stade de notre cycle nous sommes et surtout, pour savoir si nous sommes fertiles ou pas. La symptothermie est éprouvée scientifiquement, approuvée par l’OMS, aussi efficace paraît-il que la prise de pilule, mais totalement naturelle et respectueuse de son corps.

Un accompagnement du futur parent via Sensiplan et Essencycle

Online, je fixe un rdv avec Joanne, 34 ans et jeune maman passionnée, instructrice Sensiplan. Happiness Officer dans le domaine pharmaceutique dans la « vraie vie », elle se lance cette année dans la sympothermie. Joanne découvre la méthode lorsqu’elle arrête la contraception hormonale en 2019 dans l’idée de mettre un bébé en route. Elle s’est retrouvée comme nous toutes, livrée à elle-même dans un flot d’infos tant alléchantes que souvent malheureusement, marketing. Ne voulant plus « naviguer à l’aveugle », elle fait le pari « de devenir instructrice Sensiplan® pour diffuser cette méthode qui mérite tellement d’être connue. ». J’avoue que, de prime abord, je doute moi-même face aux pseudos certifications qui pullulent sur la toile. Le plus simple est donc de tester le contact visio offert par la professionnelle. Cet échange me rassure sur ses connaissances et la pertinence de sa prise en charge. Personnellement, étant fort autodidacte, je me sens plus à l’aise dans les modules de groupe qui répondent à mon besoin de connexion à des jeunes femmes dans la même optique que moi…

Instruire les femmes et les adolescentes sur les cycles hormonaux

À l’heure du numérique, bien qu’ « informées », nous sommes noyées dans une « info-obésité » flagrante. Chaque clic nous emmène vers un nouveau coaching onéreux, parfois pris en dépit d’une vraie sensibilisation. Avec Joanne et Essencyle, je sens que l’optique est d’apprendre. Comprendre quels sont mes indicateurs de fertilité et comment transformer mon cycle en allié (soit pour ma contraception, soit pour devenir maman), c’est le vrai défi.

Lutter contre les idées reçues est important et devrait être instauré dès les humanités pour préparer la jeune fille à sa vie de femme.  Joanne nous confie : « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand une cliente s’exclame en pleine séance « Mais c’est fou ! Notre corps est tellement bien fait ! » ». À moyen terme, c’est le travail interdisciplinaire qui est visé par Essencycle : « J’aimerais pouvoir travailler main dans la main avec des médecins, sages-femmes et gynécologues. On ne peut en effet pas parler de santé féminine sans parler de suivi médical et gynécologique. »

Plus d’infos :

https://essencycle.com/index.php/a-propos/

Sur sa page instagram @essen.cycle

Possibilité de contacts en visio (ou en concret sur Walhain – près de Gembloux).

Ateliers « théoriques » en groupe (15 euros/p). Idéal pour des groupes de copines ou celles qui veulent s’initier, échanger et rencontrer. Joanne est présente sur le salon Well Zen à Namur Expo le 1er et le 2 avril prochains. 

Photo : Essencycle. Joanne Servotte.

J’ai testé…Oika Oika

Rien à voir avec Shakira et son tube de 2010 (Waka Waka). Oika Oika est une entreprise française de démos pour des jeux de société à domicile. C’est le « Tupperware » du jeu de société. Intriguée par le concept et toujours ultra-partante pour tester des idées novatrices, j’organise mes 34 printemps en conviant, le temps d’une soirée une animatrice, Coline.

Chez Oika Oika, ce sont tous des animateurs passionnés qui développent professionnellement mais surtout par envie, les démos de jeux.

Quand je propose à mes amis la notion de « soirée funny : eat/play/drink », j’ai une trentaine de réponses positives, couples ou personnes solos. Vu l’engouement, je privatise la salle au-dessus d’un resto gembloutois, La Brasserie Saint-Jean.

Zéro matériel mais espace privatisé

Niveau logistique, je récolte les envies et les désidératas de toute la bande, histoire que tout le monde y trouve son compte. Les enfants sont gâtés, des petits kits leur sont dédiés. Coline prend le temps de revoir sa sélection selon mes souhaits pour nous réjouir. Elle m’étape car elle a un stock de plus d’une centaine d’exemplaires chez elle…Qu’on soit stratège, simplement amateur ou spécialiste, on y découvre des perles à tester puis à s’offrir.

Commander or not ? Risque de surconso ?

Doit-on obligatoirement passer commande ? Évidemment, comme dans toute bonne démo, l’optique est que, les invités consomment. Un peu effrayée par la démarche commerciale, je suis tout de suite rassurée par Coline, ici, c’est le fun avant tout. On ne pousse pas à l’achat compulsif. L’hôtesse reçoit des points avec les jeux choisis par les invités et peut ainsi, elle-aussi, s’offrir à la fin un petit plaisir ludique. C’est un win-win.

Jouer, c’est se déconnecter pour mieux s’amuser

Opter pour des jeux de société, c’est surtout revoir sa façon de s’amuser. Au lieu, de juste « manger » et de siroter son petit verre, on se triture les méninges en groupe et on favorise les connections neuronales. En plus, on sort de sa zone de confort…Les timides se jettent à l’eau quand ils expérimentent le dessin à main levée, les extravertis s’en donnent à cœur joie, avec des imitations hors du commun. Mon pari fou d’organiser une soirée d’anniversaire avec des gens qui ne se connaissaient pas est réussi ! C’est la magie des groupes qui rigolent, on se réunit en « team » pour relever des défis parfois complètement saugrenus et on fait connaissance.

Conseils :

A refaire, je conseille de faire tourner les invités pour qu’ils se mixent et testent des activités différentes. Curieusement également, je remarque que mes aprioris sur les jeux « enfantins » sont erronés. Ça fait un bien fou de manipuler des dés et des aimants sans se prendre la tête ! A l’heure du « tout numérique », les occasions de « mettre le rationnel en congé » sont rares alors autant en profiter, quitte à même en abuser !

Plus d’infos : https://www.oikaoika.fr/devenez-hotesse/

Les petits secrets de Lucie, une artiste à l’univers coloré pour qui le « fantaisie » rime avec savoir-faire et simplicité

Dans ce blog, depuis début 2023, je zoome sur les initiatives sociales et artistiques d’entrepreneurs (femmes ou hommes) belges. Aujourd’hui, je vous propose en ce « Lazy Sunday » un focus sur Lucie Dewart, une ancienne Gembloutoise désormais habitante de Vedrin, créatrice de bijoux fantaisie.

Lucie et son « bouton » déclencheur…

« En 2013, j’avais accumulé beaucoup de boutons (des boutons de rechange qu’on reçoit quand on achète un nouveau vêtement), je ne voulais pas les jeter, je les trouvais beaux et j’ai cherché un moyen de les réutiliser… »

Elle commence avec des boucles d’oreilles. Puis s’essaye aux bracelets, combine ensuite avec des apprêts… (crochets, fils, chaînes…). Elle est ensuite attirée par les breloques, argentées puis en bronze, en or et pour finir, elle utilise le métal gun (noir).

Ses créations sont dans un premier temps, personnelles. Mais ses amies commencent à en vouloir un exemplaire. Lucie pense alors, à diversifier ses produits. Sa gamme est vaste : bracelets, colliers, parures (colliers et bo assortis), bagues et broches…

Niveau com’, elle opte pour une page Facebook et une page Pinterest « pour faire de belles photos j’ai fait une formation de Photoshop (de base) et ça m’a permis de trouver une autre passion. » Adorant apprendre, la graphiste en herbe se perfectionne à l’Académie à Namur depuis cette année.

Des créations à la carte à la maison

Lucie ne s’astreint pas à créer, elle gère ses horaires comme elle l’entend et consacre du temps à sa création à domicile. « Chez moi, je me suis créé un petit atelier ».

L’artiste s’inspire de ce qu’elle voit et aime dans les magasins, à la tv, sur les autres…Elle accumule les idées et puis « pond » le concept. « Ca peut rester dans un coin de ma tête un bout de temps (de quelques jours à plusieurs semaines), il faut que je réfléchisse à la meilleure technique, puis je me lance. ».

Sa patte ? Son petit plus ? Des créations uniques (un seul exemplaire), colorées et simples. Ces bijoux sobres se portent avec toutes vos tenues et vous distinguent avec subtilité.

D’une extrême patience et d’une grande méticulosité, Lucie peut travailler longtemps avant d’être satisfaite du résultat.

Une fois le bijou finalisé, elle réalise elle-même le shooting et la retouche photo. Bien sûr, malgré son organisation et sa méthodologie bien rôdée, la créatrice nous raconte : « Lors d’une commande, je n’ai pas fait attention à la taille de perles et quand je les ai reçues elles étaient beaucoup trop grandes pour ce que je voulais en faire, c’est rien, je l’ai ai utilisées autrement… ». Rien n’est jamais perdu pour les esprits créatifs…

Et pour le futur ?

Satisfaite de sa situation, elle expose à Vedrin ses bijoux et envoie sur commande des pièces personnalisées.  « Actuellement, je ne souhaite pas de développement, toutes mes créations sont chez moi. Je ne regrette rien, des fois je vends à l’un ou l’autre de passage. » Les marchés, c’est beaucoup d’énergie pour peu de bénéfices.

Vous aussi, vous souhaitez jeter un œil aux créations de Lucie, régalez-vous :

Rendez-vous sur Facebook, par mail ou sur Pinterest :

https://www.facebook.com/lespetitssecretsdelucie

dewart.lucie@gmail.com
Sur Pinterest : @gastlu

Lucie Dewart
Fêtes 2022

Mon excursion pour voir Toutankhamon… 

Début janvier, j’inaugure l’année avec une visite de musée…Comme je suis mordue de découvertes, je teste avec une copine. Je loupe le tarif étudiant car commander en ligne, ne permet pas d’avoir toutes les options lors de la reservation. Je paye donc 17,50 euros l’entrée adulte. L’expo Toutankhamon est encore ouverte jusque le 15 janvier à Bruxelles. 

Personnellement,  je pars de Gembloux. Pour se rendre à Tours et taxis, j’apprends qu’on doit encore marcher une bonne vingtaine de minutes avant d’arriver sur place (j’avoue je râle ^^). Certes, il y a donc une gare à proximité mais elle n’est pas à côté des bâtiments d’exposition. 

Débrouillarde, je trouve mon chemin (pensez à charger votre gsm + avoir une batterie externe car les prises sur place sont payantes via des bornes) ! Le parcours pédestre  est jonché de détritus et assez boueux. Je suis partie par temps pluvieux, ça n’aide pas…

La borne de chargement qui ne marchait pas

La visite vaut heureusement le détour, audioguide indispensable (compris dans le prix) pour s’enrichir un maximum. À l’entrée, une activité hiéroglyphes pour 10 euros la demi-heure est fun pour les enfants et les adultes curieux. 

Je me demande encore si les pièces présentées sont toutes des reproductions ou s’il y a, des originales. Je suis subjuguée par la richesse des chambres funéraires. Le sarcophage est imposant et le travail artistique dessus est impressionnant témoignant du savoir-faire hors du commun des artisans égyptiens de l’époque.

En tout, il y a 3 cercueils dont 1, le dernier qui est en or massif. Des fleurs séchées y ont été déposées avec amour il y a 3000 ans. Les essences parfumées qui avaient été rajoutées ont noirci au fil des millénaires. 

Les pharaons avaient leur propre masque en or. Masque de 11 kg avec une expression triste d’une valeur inestimable sublimé par des yeux en quartz. Précision, ce n’est pas le vrai visage du pharaon.

Howard Carter a découvert sur un coup de chance et un peu in extremis, l’un des plus beaux tombeaux de l’humanité. Quelle émotion pour un ethnologue de dévoiler au monde entier un trésor sommeillant depuis 3000 ans…Cette découverte a permis à l’essor de l’égyptologie moderne. 

Lors de mon exploration, je découvre que :

  • Le serpent protège le roi 
  • Le défunt part avec ses organes à la vie dans l’au-delà 
  • Qu’Anubis est ce Dieu à tête de chacal qui guide les morts dans leur ultime voyage.
  • Les babouins accueillent le roi dans l’autre côté.
  • Que le cercueil n’était pas destiné à Toutankhamon mais qu’il a été adapté pour ce jeune roi décédé bien trop jeune.

Bref, mon expédition, je vous la conseille. Seul inconvénient : aller jusque là. Le trajet est long de Namur/Gembloux. Dépêchez-vous vu que la fin est prévue le w-e prochain ! 

Un nid durable pour les esprits créatifs logé au cœur de Gembloux

Au « Nid de L’essentiel », cette année, ce sont des propositions de (re)connexions en cascade. Ce petit commerce dynamique situé en plein cœur de Gembloux offre à ses visiteurs une vaste gamme de produits naturels et durables, choisis avec soin par Jessie, la fondatrice. Désormais, ils sont aussi disponibles au travers d’une boutique en ligne. Même si le mieux, pour les choisir est de se rendre sur place…

Ateliers thématiques pour se cultiver en se délassant

Chaque semaine, en parallèle de la vente et du conseil, le Nid de l’Essentiel ouvre aussi ses portes à des personnes inspirantes lors de formations, ateliers créatifs ou conférences. L’objectif ? Apprendre et échanger sur des sujets aussi intéressants que variés. Gembloux qui manque parfois, de lieux de rencontre, dispose d’un nouveau point central. Les ateliers sont l’occasion pour les Gembloutois du centre-ville ou des villages des environs d’ouvrir leurs horizons (sans parfois démarrer la voiture (!)…).

Prochaine programmation : un menu multi -« média »

Jeudi 2 février en soirée au cours d’un atelier de rédaction créative animé par Les Perles de Cathy, les invités délient leur plume en calligraphiant mais aussi en revoyant les rudiments de certains courants littéraires. Peu importe que vous soyez un rédacteur chevronné ou un amateur débutant. L’essence d’un atelier, c’est tester de nouvelles techniques créatives et prendre du plaisir en écrivant. Pourquoi ne pas se laisser tenter par une séance de relaxation « rédactionnelle » ?  Avis donc pour les curieux du papier en quête d’expérimentations ludiques et sympathiques…

Dans le même esprit convivial et accessible à tous, Timbi, Typhanie de son prénom, propose aux participants lors de ses sessions d’aquarelle de tremper le pinceau et de découvrir le panel de magnifiques compositions faisables avec deux fois rien…Avant les fêtes, les peintres apprentis concevaient des cartes de vœux inédites, pour la Saint-Valentin, ce sera l’occasion de déclarer votre flamme en couleurs.

De nos jours, nous imaginons souvent que créer, c’est compliqué. Alors que, nous sommes tous des inventeurs en herbe, des graines d’artistes dont le talent est en hibernation…

En plein hiver à la sortie des fêtes, il est plus que temps de prendre de bonnes résolutions, et si manipuler un nouveau média artistique était un nouveau défi ? Attention toutefois, s’initier c’est bien, persévérer, c’est mieux…S’éparpiller, c’est le risque de ne pas évoluer, de se lasser et d’en conclure (à tort) que nous sommes inaptes…

Plus d’infos

https://www.leniddelessentiel.com/ateliers/

0498/75 02 21 – jessie.lalier@gmail.com (pour le Nid de l’essentiel)

Timbi (aquarelle) ou les Perles de Cathy (écriture) sur Facebook.