juillet 2020

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« Enfanter, c’est changer…pour le meilleur et pour le pire.»

Bridget Jones, célèbre depuis la parution de son « Journal » en 1998, est la célibataire britannique à laquelle de nombreuses jeunes femmes se sont identifiées durant les années 2000. Un peu boulotte, accumulant les frasques les plus hilarantes les unes que les autres, Bridget, héroïne de roman, est attachante. Quotidiennement aux prises avec ses multiples défis, elle jongle dans ce livre entre son job de productrice, ses amis « célibattants », ses proches « parents » et sa propre vie amoureuse frôlant le néant. Les années passent et après des échecs cuisants, elle se laisse porter…A près de quarante ans, elle finit par retomber dans les filets de ses exs, les éternels rivaux : Mark et Daniel. Après des nuits de folie auprès de chacun d’eux, elle découvre sa future maternité…Mais c’est le doute ? Qui est le père ? J’ai vu les films mais la lecture de l’écrit est prenante, facile et rapide. Je vogue au fil des jours (des heures parfois) dans les méandres de son esprit. Que dire ? Juste que la fin vous réserve des surprises…Les engagements du début seront-ils tenus ? Comme toutes les futures mamans (en devenir réel ou abstrait), les craintes sont grandes de ne pas être à la hauteur mais l’amour porté au « micro-être » grandissant en vous est incommensurable…Une graine de vie amenée à éclore au bout de neuf longs et beaux mois…

Référence :

Fielding, H., (2016), Bridget Jones Baby, Londres : Jonathan Cape, Penguin Random House. Pour la traduction française en 2016 : Editions Albin Michel. Paris.

« Avant d’être deux, il faut être pleinement soi. »

« Cupidon a des ailes en carton » de Raphaëlle Giordano est mon coup de cœur de l’été. J’ai adoré l’histoire de Meredith, cette jeune comédienne pleine de fougue et de questionnements. L’héroïne voulant se réaliser par elle-même affronte ses peurs. Prête à tout pour trouver les clés d’un amour qui dure, elle s’apprête à prendre le risque d’ « assassiner son histoire avec Antoine » (p.56).  Elle ne veut pas réitérer le modèle parental, l’étincelle des premiers baisers, elle veut la conserver. Un jour, elle annonce à son Jules, l’inévitable : s’éloigner de lui pendant 6 mois pour se réaliser.  Antoine réussit brillamment une carrière. Il peut lui offrir le moindre de ses désirs mais accepte la mise en danger de leur conte de fées. Incapable de la lâcher entièrement, il s’assure à distance que les expériences de sa chérie réussissent et qu’elle lui revienne vite. Mauvais calcul…

Embarquée avec Rose, sa complice, Meredith entame donc pour évoluer une tournée. En parallèle, elle travaille son « Love Tour » personnel. Son cheminement vers l’ « amourability » est ponctué de tendres rencontres qui lui permettent de consigner d’abondantes notes dans son carnet. Je suis surprise au fil des pages de la tournure imprévisible du récit. J’aime l’incertitude et Raphaëlle Giordano nous pousse à lire jusqu’au bout. Je ne dévoile donc rien…Sachez que ce livre propose également du contenu intéressant. Il coache notre capacité à ajuster nos comportements pour atteindre une harmonie de couple. L’ « amourability » suppose qu’il nous est possible de « mieux » aimer en modifiant sa relation à soi, à l’autre et au monde…Avant d’être « deux », il faut être en accord avec soi-même. Se connaître et suffisamment se choyer est essentiel. La femme ou l’homme doit trouver un équilibre entre son partenaire, lui-même et son environnement. Nous sommes parfois impatients mais ne luttons pas contre le destin…Tout vient à point à qui sait attendre à condition de croire en soi et de se laisser guider par son intuition.

Un challenge pour moi aussi. Un jour à la fois…

Référence : Giordano, R., (2019), Cupidon a des ailes en carton, Paris : Plon.

Masque pour cheveux secs au miel

Ingrédients et matériel :
– Miel
– Huile d’olive
– Jaune d’œuf
– Bol
– Spatule pour mélanger
– Pinceau (idéalement de coiffeur) pour appliquer le produit sur la masse. A acheter en magasin spécialisé

Recette pour une portion :

Mélangez 2 cuillères à soupe de miel avec 4 cuillères à soupe d’huile d’olive et un jaune d’œuf.
Coiffez vos cheveux (secs) et appliquez le mix sur la chevelure. Pour des longs cheveux, doublez les quantités. Laissez poser 20 minutes. Puis rinçage et utilisation du shampoing normal. J’ai pour ma part ajouté du spray démêlant maison aux flocons d’avoine sur mes cheveux (excellent !).
Le résultat :
Des cheveux légèrement éclaircis (ils étaient décolorés en blond à la base – mèches). Le masque étant sucré, il ne se répartit pas facilement. C’est également surprenant de le faire sur cheveux secs avant le shampoing. Heureusement que j’avais mon démêlant bio sous la main car ma chevelure était très emmêlée après.

Une source :
Ouibrahim C. (2018), 4 masques naturels pour sublimer vos cheveux secs, consulté le 9 juillet 2020 sur https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/36093/4-masques-naturels-sublimer-cheveux-secs

Démêlant aux flocons d’avoine

Ingrédients et matériel :
– Flocons d’avoine
– Eau
– Bol
– Flacon de spray (voir chez Action notamment pour en acheter parfois il y en a de petits).

J’ai essayé une recette de démêlant naturel et je vous la conseille.  Si vous mangez déjà des flocons d’avoine en plus c’est une aubaine et une économie….Recouvrez vos flocons d’eau, laissez gonfler deux heures puis mélangez ! La dernière étape consiste à filtrer le produit avec une passoire puis à le verser dans un flacon de spray. Tenue : une semaine au frigo. Conseil : mettez la date dessus au marqueur permanent. On peut s’asperger du mélange sans rincer après avoir lavé ses cheveux ou entre-temps. Le passage de la brosse est ensuite plus indolore et l’exercice ne prend plus les allures d’une corvée ! À vous de tester…

Une source :
Guittat S. (2019), Ma recette de démêlant cheveux aux flocons d’avoine sans rinçage, consulté le 9 juillet 2020 sur https://www.mieux-vivre-autrement.com/ma-recette-de-demelant-pour-cheveux-aux-flocons-davoine-sans-rincage.html

« Martine a un papi bizarre »

Voici une petite BD que j’ai découverte avec plaisir en 2019. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer le 21 septembre dernier, la Ligue Nationale Alzheimer décide de lancer campagne subtile. Si vous êtes parent et que vous êtes amenés à expliquer à votre enfant la maladie, au travers cette histoire courte et facile à conter au coucher, votre bout de chou apprend en découvrant de beaux dessins. La démence n’est pas contagieuse. Cette pathologie transforme l’individu qui parfois régresse à des stades enfantins et oublie des événements importants ou anodins. Appréhender les changements de comportement chez leur proche malade est important pour les petits. Parler, évoquer, expliquer calmement avec des mots adéquats les rassurent et les fait évoluer. Cet outil est également un dispositif pédagogique intéressant. Pour ma part, les aventures de Martine évoquent clairement mon enfance, c’est une collection de supports joliment illustrés qui a longtemps retracé les évolutions sociétales. Le prix de cette édition spéciale (en FR et en NL) vaut également le détour : 6 euros. Site de la campagne : https://tiny-alzheimer.be

Crédit photo : Ligue Nationale Alzheimer et Casterman. Source d’où a été reprise la photo : Schraûwen, J. (5 octobre 2019), Littérature jeunesse : Martine a un papi bizarre – l’enfance confrontée à la maladie d’Alzheimer !, consulté le 3 juillet 2020 sur https://www.rtbf.be/info/medias/detail_litterature-jeunesse-martine-a-un-papi-bizarre-l-enfance-confrontee-a-la-maladie-d-alzheimer?id=10332633

Référence : Delahaye, G., Marlier, M., (2019). Martine a un papi bizarre (édition spéciale), Bruxelles : Casterman avec le soutien de la Loterie Nationale.

Sissi, de Bavière à l’Autriche, de princesse à impératrice…

Récemment, je me replonge avec plaisir dans une lecture de ma jeunesse. Je revois mes bases historiques au travers de l’histoire de Sissi.  A 16 ans, elle devient impératrice d’Autriche, un destin lourd pour une enfant pleine de fougue. Sissi, c’est la vie, la spontanéité, le non-conformisme. Gamine, elle profite en Bavière de l’insouciance de l’enfance. Son père l’encourage à tester de nouvelles activités. Sa mère met souvent des limites mais la petite les brave et n’en fait qu’à sa tête.  Dans ce roman, la narratrice est la veille souveraine qui parle à sa petite-fille curieuse de découvrir l’existence de son aïeule. Monter sur le trône aux côtés de François-Joseph n’est pas une sinécure avec une belle-mère intrusive et des traditions oppressantes. Sissi tente difficilement au fil des années de préserver sa liberté. En véritable locomotive vivante, elle s’évertue à s’échapper en voyages et va à la rencontre de l’altérité. La jeune femme se cultive et aime apprendre. Sympathique, elle fait chavirer les cœurs. Mais les nombreuses obligations de son rang la rendent anxieuse. Elle ne choisit pas ses amis pour leur titre de noblesse. Sans dévoiler la fin ni son destin, je vous laisse libre de partager le temps d’une lecture l’existence de ce symbole, de cette légende qu’est cette impératrice autrichienne. Souvent, elle a bercé mes rêves les plus doux. Au fond, qui n’a jamais voulu revêtir la tenue d’une princesse et vivre un conte de fées ?

Référence :Loiseau, A-F. (2001), Sissi, Liège : Hemma.

Partage de lecture : Un Petit Pays bien meurtri…

C’est écoutant les Belges au bout du monde sur la Première le dimanche matin que j’ai entendu parler du roman Petit Pays de Gaël Faye. En partant de sa propre expérience l’auteur conte la vie de Gabriel 10 ans. Un gamin à priori privilégié qui grandit au Burundi, à Bujumbura avec sa petite sœur Ana, son père expatrié français et sa mère rwandaise. Dans l ‘« impasse », il joue avec sa bande de copains, cueille les mangues, s’en gave et vit simplement, insouciant. Il correspond avec une jeune française à qui il relate ses aventures.

Une enfance dorée jusqu’au jour où ses parents se séparent et où la politique du pays se dégrade. La guerre civile ronge sa contrée, il vit progressivement la peur au ventre dans des quartiers insécurisés. La mort, il commence à la connaître, trop précocement hélas. Une partie de son entourage est ensuite touché par le génocide des Tustis au Rwanda. Sang mêlé, il occupe une position inconfortable, imprécise. Les tueries se succèdent. Pour survivre, Gabriel s’évade ans la littérature. Chaque livre lui permet de quitter un quotidien oppressant. Quand certains hommes en poursuivent d’autres comme du gibier comment garder foi en l’humanité ? Voyant ses proches se détruire, c’est en France qu’il s’exile précocement, par obligation. J’ai apprécié la lecture de l’ouvrage même si je ne le cache pas, elle est dure. L’aspect historique me semble bien retracé et nous vibrons au rythme des conflits. La beauté du début côtoie l’horreur de la fin. Je me sens extrêmement chanceuse d’être une Européenne protégée. A l’écart de carnages comme ceux décrits au travers les lignes de Gaël Faye, je savoure mon existence au quotidien et relativise plus encore les petits bonheurs…

Référence : Faye, G. (2016), Petit pays, Paris : Grasset & Fasquelle.