Namur

Entrepreneuriat à Gembloux : lancement lors de Beauté en clés

Ces 30/09 et 1/10, des femmes, jeunes entrepreneures namuroises dans le domaine du bien-être se sont unies pour chouchouter une soixantaine d’autres femmes en quête de mieux-être au Foyer Communal de Gembloux. Cette session en « circuit-court » est innovante dans la région. Orchestrée par l’ASBL Envolupté, elle a ravi ses participantes.

Alors que les dames modernes, véritables couteaux suisses, s’épuisent à cause d’agendas surchargés, l’ASBL leur offre à la rentrée une pause soin à prix malin.

Beauté en clés 2023 : quatre zones pour le mieux-être, la sexo en guest

Lors de ce « ladies break » original, la gent féminine a navigué entre quatre zones. Les élues choisissaient par exemple de commencer par une mise en beauté, coiffure/maquillage, puis poursuivaient par un atelier créativité (ex. lettering/sketchnoting par Katou Rombeaux). Enfin, elles se faisaient masser le crâne par Lorenza Bianchini (Au-delà du bien-être), centre de formation en massage sur Gembloux. Les privilégiées associaient ainsi quatre soins individuels avec un atelier et une conférence.

Le cabinet psycho-sexo de Charlotte Lemmans (Sombreffe) a accueilli les femmes en aparté pendant deux jours. Les consultations se sont accélérées et la conférence agrémentée par un quiz sexo est largement appréciée. La fondatrice d’Envolupté précise : « C’est pour rendre moins tabou ce sujet que nous avons proposé au cabinet d’intervenir. » La santé passe aussi par une sexualité épanouie, et ce, à tout âge !

Des lancements d’activité en cours

Lors de Beauté en clés, certaines professionnelles officialisent leur pratique en prenant un statut d’indépendante complémentaire. Pour Alham TaMasso, le massage, c’est « peut-être une reconversion » mais dans tous les cas, une passion. La massothérapeute se spécialise maintenant pour offrir du bien-être aux sportifs amateurs ou confirmés. Pour les jeunes élèves de l’école des Cadets (EAFC Namur Cadets, promotion sociale) présentes, le statut d’indépendant est tentant, mais elles privilégient d’abord leur cursus.

Et 2024 ?

Les messieurs visiblement séduits par l’initiative après avoir conduit leurs dulcinées seraient bien restés se faire chouchouter aussi. Une section « hommes » serait à l’étude, tout comme une exportation du concept dans une autre commune namuroise. News asap…

Plus d’infos : https://beaute-en-cles.be/

L’équipe du dimanche de Beauté en clés. Crédit photo : Envolupté asbl.

L’intime festival 2023 : ma chronique au cœur de l’évent

Ce dimanche 20 août, je choisis de me rendre à une grande lecture, le titre m’inspire : « La frontière des oubliés » de Aliyeh Ataei dont le texte est lu par Dominique Reymond. Cette écrivaine de l’observation d’une quarantaine d’années nous parle de dignité humaine, mais aussi de son (des) combats pour avoir des droits dans des nations dans lesquelles les femmes sont peu (ou quasi) pas reconnues. Les récits qui composent la « Frontières des oubliés » sont forts et authentiques, l’auteure qui quitte, enfant, l’Afghanistan pour Téhéran nous transmet l’histoire avec une pointe d’humour (parfois noir) de ses compatriotes exilées.  Elle nous parle aussi de son père, de comment enfant, elle côtoie sa maladie psychique dans des contrées où les traitements sont plus expérimentaux qu’efficaces. Je tressaille quand j’entends le poids porté par cette petite fille fragile qui fuit son pays d’origine, qui se déracine. Je prends le temps d’une lecture, en plein visage, la douleur de ces femmes fortes arrachées à leur patrie. Je prends conscience de ma chance, celle d’une Belgo-Italienne, petite fille d’immigrés qui a l’opportunité de rentrer chaque année en sécurité dans son « bled ».

Après ce moment qui me secoue, je passe dans l’Amphithéâtre où j’écoute les extraits dynamiques du livre « Ainsi pleurent nos hommes » de Dominique Célis. Agrégée en philosophie, l’écrivaine mi-rwandaise, mi-belge nous transporte dans une fiction rendue (plus) légère malgré le poids de son contenu. Les romans sur le génocide des Tutsis par des Hutus au Rwanda en 1994 sont nombreux, mais Dominique Célis nous soumet un autre point de vue. Elle opte pour la version d’une enfant de victimes qui conteste la banalisation des faits. On rit intérieurement quand on entend « Ici les bières, on les sert comme les couilles, par paire. » Nul doute qu’il est possible de dévorer ce livre tant « cru » que poétique qui nous relate une histoire d’amour poignante dans un Rwanda actuel, plein de cicatrices, où l’oubli s’avère complexe, voire impossible. 

Nous finissons notre festival par une plongée dans l’émission « Le temps des fleurs » diffusée en direct pour l’occasion sur Radio Chevauchoir. Ce sont des groupes d’habitants de la maison de repos Le Grand Pré et des résidents de l’hôpital psychiatrique Beau Vallon à Namur qui animent. Parmi les artistes reçus lors de l’émission, pointons Lize Spit dont le roman nous interpelle. Cette jeune auteure belge féminin a signé un premier roman à succès en 2016 intitulé « Débâcle ». L’ouvrage connaît un succès fulgurant en Flandre avec effet boule de neige. Lize est rayonnante et la lire doit être un moment magique. Elle partage, dans ses écrits, la vie quotidienne dans les petits villages en Flandre. On est transporté. Son roman « Débâcle » est un thriller, une histoire inattendue et alléchante. Cette trentenaire épate par son style inattendu et sa simplicité lors de l’interview. J’ai, pour ma part, commandé l’exemplaire illico presto et ne suis qu’au début de mes découvertes…

La frontière des oubliés – Dominique Reymond – Photo par MV Gillard

Photo épinglée : Aline Viana Prado

Miroirs aux Lumières au pôle muséal des Bateliers – Musées des Arts Décoratifs et Archéologique

Place ô arts, la nouvelle plateforme des artistes namurois, a inauguré ce 1 août en présence du bourgmestre son expo : Miroirs aux Lumières, en plein centre de Namur. Pendant tout le mois d’août, une vingtaine d’artistes de l’ASBL prennent leur quartier d’été au Pôle Muséal des Bateliers. Leur mission : fondre leurs œuvres et leurs pratiques propres dans la collection existante. 

Des femmes tout en sensualité au cœur de clichés

Psy à la retraite, Michel Hanique est un photographe de la sensualité. Il sublime le corps de la femme peu importe son âge. Ses modèles les plus parlants peuvent avoir plus de 60 ans. Son approche délibérément interpellante accroche le regard des visiteurs. Pour cette expo, il choisit de mettre en perspective les mœurs de la société au 18ᵉ siècle et de la société contemporaine. 

https://www.instagram.com/hanique_michel/?hl=fr

Jacques Moisse, communicateur dans la vraie vie, nous propose des clichés féminins dans un carnet rencontré au gré de votre balade. Il a décidé de reprendre plus activement sa passion photographique depuis 2016. Pour lui, la photo est un moyen de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Portraits et paysages sont sa prédilection. Il travaille pour une expo au Beffroi à Namur sur des portraits d’une femme scarifiée (Agatha Hunt, alias solitudeskinnyscars sur Instagram).

https://www.instagram.com/jacquesmoissephotographe/
https://www.instagram.com/solitudeskinnyscars_/?hl=fr

Sixième édition et 17 artistes au programme

Au-delà de la photographie, PLACE Ô ARTS ASBL, pour sa 6ᵉ exposition depuis sa création, vous fait découvrir pendant tout le mois d’août, au total 17 artistes issus du collectif. Chacun exposera des œuvres originales dans tout l’espace muséal. Une façon unique de redécouvrir l’ancien remis en perspective avec du neuf.  L’exposition est visible du 1ᵉʳ août au 31 août, tous les jours sauf le lundi. Son accès est gratuit.

Pour en savoir plus sur les artistes exposés, voir le site : http://place-o-arts.be/

Bièrez-vous à Schaltin : les femmes de bière mises à l’honneur pour cette 8e édition

Malgré les « remue-nuages » de ce week-end, les amateurs se sont déplacés pour goûter des délices houblonnés en galopins de 100 ml.  Vingt-cinq « authentiques » brasseurs proposaient une panoplie de bières sucrées, acides ou amères. Pour sa huitième édition, le Festival mettait à l’honneur les femmes du secteur avec une expo créative et pédagogique.

#Femmesdebiere, une première

Pour la première fois, Biérez-Vous a propulsé les femmes de « bière » sur le devant de la scène. Alors qu’en France, les groupements féminins dans la bière existent (ex. Les Buveuses de bières), en Belgique, les associations manquent. Dans son expo réalisée en collaboration avec l’asbl gembloutoise Envolupté, le Festival zoome sur des dames tant formatrices que négociantes et fait la part belle aux brasseuses. 

Des Namuroises à l’inauguration de leur portrait

Paula Yunès, de chez Atrium a spécialement fait le déplacement pour l’inauguration (en photo). Brésilienne et belge d’adoption, Paula après un passage par le marketing, brasse ses propres bières avec Valéry son compagnon en plein cœur de Marche-en-Famenne. L’expo souligne également que derrière les beaux packagings se cachent des illustratrices talentueuses comme Marie Paulus, dessinatrice namuroise, membre de la plateforme Place-ô-arts. L’artiste a réalisé une création inédite pour La Houppe, c’est de « l’art en bouteille » !

#Femmesdebiere, expo itinérante

Soucieux de faire voyager le concept pour déconstruire les stéréotypes encore trop présents dans le secteur, Bièrez-vous espère faire tourner les panneaux didactiques dans des lieux culturels wallons. Accompagnés par leur galopin de breuvage artisanal, les touristes d’un jour ont cheminé ce week-end dans des existences particulières mais aussi dans l’Histoire brassicole. Ouverts aux partenariats, les porteurs du projet souhaitent prolonger la mise en valeur des femmes sous d’autres formes et avec d’autres médias. Affaire à suivre…

Infos et contacts :

Envolupté Asbl: envolupte@gmail.com (0494-13.66.99)

Biérez-Vous Asbl : corentin@bierezvous.be

Collectif français :

https://www.buveusesdebieres.fr/
Hélène de Hoppyz et Marie Paulus.

“Under construction” : une invitation à la slow tech

Jusqu’au 6 août, on vous invite à grimper au sommet de la Citadelle namuroise pour l’expo loufoque « Under Construction ». On vous en a parlé, elle vous propose un curieux mix entre créativité, humour et technologie. Au menu visuel des touristes du jour, des inventions ludiques pourvues de mécanismes complexes (ex. une souris d’ordinateur géante en carton et en bois qui fonctionne !).

Depuis le 1er juillet, Niklas Roy et Kati Hyyppä ainsi que d’autres artistes vous titillent. Astucieux, ils montent une expo créative « en cours de construction » pendant un peu plus d’un mois, avec des moyens restreints. Les participants sont encouragés à interagir avec les œuvres, à ajouter leur pierre à l’édifice. Par opposition au « high tech », cette expo plus « low tech » rend la technologie plus accessible, humaine.

Infos : https://www.instagram.com/lepavillonnamur/

https://www.le-pavillon.be/fr/expositions/under-construction

Photo de couverture : @Victorien Loriers

Bièrez-Vous à Schaltin : des Femmes de bière à l’honneur


Ces 5 et 6 août 2023, un festival de bières condruzien situé à Schaltin (Ciney), Bièrez-Vous
met à l’honneur des femmes de “bière” dans une expo photo accessible sous forme de
parcours original. Accompagné d’un galopin de breuvage artisanal, on chemine dans leurs
existences mais aussi dans l’Histoire. Destinée à voyager dans des centres culturels wallons,
l’expo se veut pédagogique, mais aussi mobilisatrice. Les portraits redessinés de femmes
fortes ayant su imposer leur savoir-faire dans ce secteur brassicole si particulier, s’expriment
en grand format. Lae maître-brasseur·euse Paula Yunes (brasserie Atrium – Marche-en-
Famenne), et l’illustratrice Marie Paulus (conceptrice d’une étiquette pour Houppe et
membre du collectif namurois Place-ô-arts) s’y partagent, avec d’autres, le devant de la
scène.
Lae visiteur·euse y découvrira également, le visage d’Elisabeth Pierre, fondatrice du “Mordu
Magazine”. Conjointement experte bières, sommelière bières et formatrice professionnelle,
cette experte dirige également un média français spécialisé, et propose sous forme de
podcasts (Les Irrésistibles- 3 saisons disponibles) des récits de vie de “femmes de bière” aux
parcours inspirants. https://mordumagazine.com/categories/podcast/irresistibles/saison-1/
En fouillant la thématique, on tombe sur une association de femmes françaises “Les
Buveuses de bières”. Inclusif, ce groupement rassemble des antennes locales en France et
crée du lien entre les dames fanas du délice fermenté. Comment ? Notamment, au travers
de dégustations conviviales récurrentes aux quatre coins du pays, la biérologie n’a pas de
limite, ni de sexe. Pendant le confinement, les adeptes achetaient à l’avance, et dégustaient
ensemble, en distanciel leurs dernières trouvailles.
(https://www.instagram.com/buveusesdebieres/)


Avide de découvertes ? Passez voir, manger et déguster début août !
Plus d’infos :
https://festival.bierezvous.be

Crédit photo vignette : Atrium.

Photo mise en avant : Kampus production

Paula Yunes, maître -brasseur de la brasserie Atrium, Marche-en-Famenne.

Enjoy the Pleasure, le banquet namurois XXL qui régale en toute simplicité  

Pour les épicuriens en quête de découvertes culinaires, il fallait rejoindre Enjoy The Pleasure ce week-end, à la Ferme d’Achêne. Ces 19, 20 et 21 mai, les participants inscrits dégustaient avec curiosité, les assiettes élaborées par 8 chefs des environs. Au menu, pas loin de 10 services avec accords mets/vins garantis. 

Des repas à “16 mains”

Cet événement culinaire se distingue de ses concurrents namurois par le nombre de professionnels de la bouche impliqués dans la conception du menu. Ce sont 8 chefs qui se sont concertés pour offrir aux convives un parcours de subtiles associations culinaires. Ce fut un véritable challenge pour l’équipe éphémère de s’aligner et rassasier la centaine d’invités en attente des portions de dégustation. 

Ouverts à des habitués mais aussi à des novices 

Enjoy The Pleasure ne s’adresse pas qu’aux abonnés des restaurants gastronomiques, l’amateur “moyen”, qui teste plusieurs par an des bonnes tables, y trouvait aussi, son compte. Les chefs étant issus d’établissements namurois différents, ces derniers découvraient des bonnes adresses à proximité pour agrémenter progressivement leur tableau de chasse. Dans une atmosphère décontractée, les participants échangeaient avec les artistes cuistos, ouverts aux commentaires. Coups de cœur pour l’entrée “praline” au foie gras du chef du Moma et pour la ballotine de volaille jaune de l’incontournable Julien Malaisse exerçant ses talents au Pré de Chez Vous. 

La Ferme d’Achêne, des nouveautés pour un verre dans le vert 

Pour sa 5ème édition, Enjoy compte quatre nouveaux chefs, Malika Depireux (Le Binôme à Jambes), Logan Depuydt (L’Artiste à Falaën), Julien Malaisse (Pré de chez vous à Bouge) et Borg Da Silva (L’ABCD à Beauraing). Ces experts de la fourchette alliés aux plus anciens se sont donnés en spectacle dans un environnement datant de 1641. La Ferme d’Achêne est une bâtisse condruzienne restaurée et appartenant au patrimoine belge. Dotée d’un charme particulier, elle sert de cadre privilégié pour des événements de toutes sortes (mariages…). Si vous avez manqué le rdv 2023, 2024 se prépare déjà dans l’esprit de son fondateur Roland Swinnen. Qui seront les élus de l’année prochaine ? 

Plus d’infos : https://www.enjoythepleasure.be/ 

Crédit photo : Enjoy The Pleasure

Oyez oyez amateurs de délices houblonnés, cette année, le festival Biérez-vous (Schaltin- Ciney) chasse les futurs micro-brasseurs de demain.

C’est bien connu, quand on démarre le brassage, c’est souvent par passion et beaucoup par essai-erreur. Rares sont les experts de la « première fois ». Les breuvages nécessitent temps et patience pour parvenir à maturation.

Les profils visés pour candidater au Concours des brasseurs amateurs ? De tout, peu importe l’âge et le statut professionnel, ce qui compte, c’est, d’après les fondateurs, « la volonté de s’améliorer et de proposer des réalisations en cours de peaufinage. » Vos bières ne peuvent être issues de brasseries commerciales.

Que vous soyez étudiants en agronomie (ou en gestion hôtelière par ex) ou des retraités qui produisez encore confidentiellement ces dives boissons, votre postulation est encouragée et vous serez jugé par un jury de professionnels du secteur (zythologues…) présidé par Thierry Reginster.

Que gagner ? En plus d’une belle pub, de nombres lots sont réservés aux lauréats, de quoi continuer à mettre les mains dans le cambouis. Pour rappel, le festival où seront dévoilés les résultats se déroule le premier week-end d’août à Hamois (Schaltin).

Est-ce payant ? Nous posons la question aux organisateurs. « Non, totalement gratuit mais votre réalisation doit appartenir à l’une des catégories visées par la challenge. » 

Deadline : le 25 juin pour le dépôt de vos exemplaires à savourer (et à évaluer !).

A l’heure où les brasseries traversent pour certaines une période peu évidente, la demande semblant être en demi-teinte, leur promotion au travers d’un événement festif tombe à pic.

L’avis de recherche est donc lancé pour un été où ça va mousser à Schaltin pour le grand bonheur de certains du coin…

Photo : ELEVATE

Infos : https://festival.bierezvous.be/cba/

thierry@bierezvous.be

“Des images & des mots”, une expo de  Place Ô Arts jusqu’au 21 mai à la galerie du Beffroi.

Ce vendredi 21 avril, c’était le vernissage de l’expo de Place Ô Arts: Des images & des mots présentant une vingtaine d’artistes à la Galerie du Beffroi dans le centre de Namur. Place Ô Arts, c ‘est un collectif d’artistes namurois, une initiative inédite qui valorise et assure la promotion des artistes plasticiens sur le territoire de la Ville et de la Province de Namur dans le but de rendre l’art visible et accessible au plus grand nombre. Pour les curieux, elle y reste jusqu’au 21.05 avec entrée gratuite…

Si tout attire mon œil, j’accroche particulièrement aux photos géantes de Jacques Moisse. Communicateur dans la vie, Jacques, Jambois originaire de Liège, m’explique pratiquer la photo dès son adolescence. Depuis 2016, il reprend activement cette passion. La photo est un moyen pour lui, de traduire la vie, l’instant à la fois singulier et universel. Si les paysages font parfois l’objet de ses œuvres, c’est de corps et de portrait dont il s’agit ici. L’enveloppe charnelle d’une jeune femme marquée par la vie est sublimée par sa prise photographique. Puissants, les clichés en grand format nous immergent dans un univers particulier, à la fois intime mais violent, de par les blessures apparentes du modèle.

Plus loin dans l’expo, je côtoie le travail de la pétillante illustratrice Marie Paulus aux bottillons rouges. Issue d’un milieu d’artistes et de musiciens, Marie étudie à Bruxelles à Saint-Luc. Artiste dynamique et plurielle, elle pratique également la gravure, la peinture et la sculpture. Aujourd’hui, retenons ses créations à l’encre de chine. Jamais en panne d’inspiration, on la sollicite pour des ouvrages, elle édite pour sa part, ses livres de petites histoires illustrées. Récemment, elle se diversifie et élabore à leur demande, pour la célèbre brasserie Houppe, une étiquette de bière éphémère. Bientôt, elle finalisera des cartes postales à visée pédagogique. 

Enfin, pointons le travail de la plasticienne Lorka, architecte d’intérieur de formation, qui depuis 1997, occupe les rôles de formatrice, animatrice et scénographe à l’Atelier Sorcier, centre d’expression et de créativité de Lonzée. Officiellement artiste depuis 2010, elle mitraille des passants et retravaille minutieusement les clichés pour en faire émerger des “Sapiens”. A ces êtres particuliers, ces citoyens recomposés, elle ajoute sa connaissance et sa maîtrise du “fil” qui reste le liant de sa démarche artistique. 

Place ô Arts nous promet encore une autre exposition aux Bateliers, en plein cœur de Namur cet été. Nul doute que nous y serons nombreux pour admirer le travail toujours plus fin de nos pépites namuroises dont le nombre ne cesse de croître…

Infos : 

Faites vos jeux ! Inauguration ce samedi 15 avril du LuddoTrotter à Jambes.

C’est dans une ambiance familiale que nous sommes reçus pour cette occasion particulière. Amateurs de jeux et de bons conseils, Laura et Jordan, le jeune couple namurois de fondateurs nous invitent à la déconnexion pour s’immerger dans des tests multiples. Petite coupette inaugurale à la main, nous fonçons vers la salle de jeux où de nombreux exemplaires test sont disposés sur les tables.

Le petit plus du Ludotrotter ? Une entrée gratuite et des parties prolongées en soirée le week-end. Si l’heure de fin tourne aux alentours de 23h, les joueurs terminent à l’aise leur manche avant de plier bagages. Une petite faim ? Sur place, on peut commander en takeaway dans les enseignes à proximité, une forme de circuit-court pour un amusement responsable. Pas d’alcool mais des softs.

Niveau parking, on opte pour l’espace Laloux à quelques centaines de mètres, ou on cherche à proximité de l’Acinapolis.

L’aventure de ce nouveau franchisé est récente et a été lancée rapidement. « En deux mois et demi, nous avons checké Immoweb, trouvé ce fond de commerce et tout mis sur pied. » nous explique Laura, déjà expérimentée dans la vente. « C’est un challenge. » Originaires de Jumet pour lui, et de Jemeppe pour elle, c’est Jambes qu’ils élisent pour faire naître leur idée 💡. « Les bars à jeux existent en centre-ville mais l’accès est compliqué. Notre positionnement est idéal. » poursuit Laura.

Ce samedi, pour l’ouverture, des curieux, de tout âge viennent glaner des bons conseils et recherchent parfois des jeux insolites…  « On nous a demandé des jeux de dames. » dit la vendeuse en souriant. Dans l’offre sur place, nous retrouvons un panel large pour les connaisseurs comme pour les novices, les fans d’Harry Potter se jetteront sur les formules « Times Up » ou choisiront la stratégie avec un coffret premium.

Pour le futur, Laura, éducatrice de formation (encore en activité) nourrit plein d’espoirs : « J’aimerais développer une offre adaptée aux professionnels de l’éducation spécialisée, et concevoir des moments de découverte en partenariat avec des écoles. »

Ce qui est certain : ce n’est que le début du chemin pour ce binôme de (presque) trentenaires plein d’entrain !

Infos : https://www.facebook.com/LudotrotterNamur

Photo : Laura Michotte.

« Un week-end formatif où l’éducation à l’environnement est vécue passionnément »

Ce week-end (1&2 avril) était organisé le week-end formatif d’Empreintes asbl à destination de ses futurs animateurs de plaines vertes. Ces jeunes (entre 18 et 35 ans) motivés à transmettre leur passion pour la nature ont découvert, par la pratique intensive d’animations diverses et variées, la réalité de la fonction d’animateur pour enfants et adolescents.

Cette organisation de jeunesse reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles œuvre depuis 1983 dans l’entité namuroise pour sensibiliser à l’environnement. Elle propose des animations, formations et outils pédagogiques à destination des jeunes mais également des professionnels. Depuis 2006, Empreintes gère le Centre Régional d’Initiation à l’Environnement (CRIE) de Namur et oriente son action sur la thématique de l’Environnement urbain avec pour cible privilégiée, les personnes en situation de précarité.

Les animateurs nature volontaires le confirment, ce week-end, c’était : « intense et riche en échanges, on s’émerveille comme des enfants, et on réapprend, les bases pour partager notre passion. ». Qui peut encore se vanter de connaître les arbres qui bordent nos routes, ou qui parsèment nos jardins ? Qui se risquera à une cueillette improvisée pour se préparer un thé à l’épicéa ? La réponse : une poignée d’initiés…Il y a pourtant, tant à transmettre aux jeunes générations pour qu’elles soient à nouveau, des acteurs responsables de leur environnement.

Sachez que chaque année, pour les parents intéressés, l’asbl propose des plaines vertes où l’optique est de familiariser de façon ludique leurs rejetons aux rudiments à la vie en extérieur. Pas question de camper sur place, ces animations et stages, à la Citadelle, reposent sur une ou plusieurs méthodologies positives (coopération, expérientiel, non jugement, empowerment, etc.) et favorisent les espaces extérieurs pour s’inscrire dans la philosophie de « l’éducation du dehors ».

Enfin, pour les professionnels, Empreintes met à disposition des outils pédagogiques (en prêt, parfois, dispos à l’achat). Une autre manière pour les profs ou éducateurs du namurois, de travailler avec leurs groupes. Prendre du plaisir en apprenant à respecter la nature renforce l’adoption de comportements positifs et respectueux chez nos bambins.

Plus d’infos :

http://www.empreintes.be/projets-jeunes/

http://www.ecocracs.be/

http://www.empreintes.be/activites-enfants/

http://www.empreintes.be/outils-pedagogiques/

Le pré de chez vous à Namur, le dépaysement d’à côté

Cette semaine, je suis en mode test d’un nouveau lieu du namurois, le choix est fait de longue date, ce vendredi 24 mars, direction : le Pré de chez Vous. 

Mon conseil : « Allez y en toute sécurité, ce n’est que du bonheur à savourer avec en prime, la satiété ! ». Je m’y suis rendue, pour ma part, avec des amis à la bonne fourchette et au palais aiguisé.

magyargenerikus.com

À  peine arrivés et déjà débarrassés de nos affaires, nous goûtons en guise de mise en bouche une praline au chocolat blanc qui fond pour laisser s’échapper des effluves de poivrons. Association inattendue et complexe.

Une fois à table, guidés et salués par l’ensemble du personnel très avenant, nous passons commande d’un menu 4 services avec forfait vin pour 3 personnes, j’opte pour la formule au verre. 

Les mises en bouche s’enchaînent sans attente. J’apprécie particulièrement, le chef qui n’a pas peur de descendre de sa tour d’ivoire pour rejoindre la table de ses sujets . Dans un débit de parole parfois élevé, il nous détaille ses mets et associations. Nous ne sommes pas en manque d’information, bien que mon cerveau de novice ne peut tout emmagasiner.  Les accords sont à découvrir, même avec les pains d’accompagnement. Un morceau par type de plat (quel job!).

Dans mes découvertes : le « Brachetto » un vin rouge sucré (pour dessert), en bouche, il est doux, fruité (forte sensation de fruits rouges). Je suis conquise par la suggestion du personnel pour mon palais compliqué étant d’ordinaire, le cauchemar du restaurateur zen. 

Malgré mes demandes, je suis toujours traitée avec patience et bienveillance.

Nul doute que pour nos prochaines célébrations, nous n’irons pas fricoter ailleurs, nous reviendrons pour la cuisine inventive et locale de Julien Malaisse, un chef qui mériterait un étoile pour enrichir son palmarès.

Notons également, la facilité de réservation : par internet. Pas d’attente et un agenda en ligne, quel gain de temps. Ils envoient également un Survey le jour suivant par mail pour évaluer notre expérience. Voilà qui montre le professionnalisme d’une table en quête constante de changements positifs.

Le mot d’ordre testez ! Certes, pas tous les jours, car le portefeuille s’allège lui aussi selon votre choix de service. Mais pour votre culture générale et culinaire, il devrait appartenir à votre road-trip namurois! 

Infos : https://www.predechezvous.be/