Cathy Peiti

Le piège du bonheur- édition illustrée

Encore au 21ème siècle, nous sommes nombreux à être esclaves…Eh oui…Il existe des gens asservis…à leurs croyances ! Celles notamment transmises par leur milieu d’appartenance qui minent leur quotidien et les empêchent de rayonner. Faire carrière, est-ce un prélude indispensable s’il l’on souhaite combler nos besoins ? Mais de quels besoins parlons-nous ? Sûrement pas des primaires…Dans cet ouvrage, je réapprends à juste titre que connaître les valeurs qui m’animent dans les différents domaines de ma vie (santé, loisirs, travail et relations) est essentiel. Après cela, on peut définir des objectifs (buts réalisables) à court terme, moyen terme et long terme en les détaillant et en les adjoignant de plans d’action pour les atteindre avec, les ressources et les moments auxquels il est opportun d’agir.

La thérapie de l’acceptation et de l’engagement de Russ Harris repose sur des éléments simples : engagez-vous entièrement dans les projets entrepris, soyez complètement présent avec votre entourage, défusionnez avec les pensées nuisibles et accueillez les émotions négatives en restant fidèle à vos valeurs. Les techniques et exercices sont développés dans l’ouvrage illustré.

Rappelez-vous, le passé ne pourra être changé et le futur n’est pas là, seul l’instant présent a une valeur…Depuis que j’applique ces conseils, je relativise la plupart des tracas. À vous de jouer…

Harris, R. (2014) Le piège du bonheur- édition illustrée, Montréal : les éditions de l’Homme.

Transformez votre vie. Une pensée positive peut changer votre vie

Quand on agit sur ses pensées en les positivant, on devient acteur de sa vie. Par la même occasion, on entretient une meilleure santé mentale et physique. En négligeant, son corps ou son esprit, nous faisons capoter l’ensemble. Louise L. Hay est la chef de file du mouvement dit « New Age ». Décédée en 2017, ses écrits continuent à circuler. J’ai lu l’ouvrage, Transformez votre vie. Une pensée positive peut changer votre vie par curiosité et je me suis prise au jeu des exercices successifs. Attention, l’auteur prêche pour sa paroisse et a tendance à faire des raccourcis en nous mettant des symptômes physiques en lien avec des états psychologiques. Prenez ce livre pour ce qu’il est, un outil supplémentaire à votre développement personnel…

Hay, L. L. (2008), Transformez votre vie. Une pensée positive peut changer votre vie, Vanves : Marabout.

Sketchnote Time

Vous êtes nul en dessin ? Ça tombe bien moi aussi…J’ai toujours cru qu’il fallait être né avec un crayon dans le ventre pour s’autoriser à dessiner. Erreur, j’ai passé trente ans et j’ai compris ! Fini le temps perdu à recopier tout au PC ou à la main quand j’assiste à une conférence ou quand je lis des dossiers dans la presse. J’ai appris via le Sketchnote, la facilité de communiquer un message avec les icônes adaptées. Ne visez pas le compliqué, soyez tolérant avec vous-même si vous démarrez et vous réussirez ! Sketchnote Time est un très chouette petit ouvrage d’intro, je vous le recommande. Je n’ai pas pour ma part, suivi la formation mais je suis accro à la technique !

Lhuillier, B. (2018), Sketchnote Time, Vanves : Editions du Chêne.

Petit cahier d’exercices de Communication Non-Violente.

Excellente ressource simple et truffée d’exercices pour mieux communiquer avec son entourage, de façon ludique, j’apprends les principes de la Communication Non Violente (CNV) et je vis mieux !

Van Stappen, A. (2015), Petit cahier d’exercices de Communication Non-Violente.  Saint-Julien-en-Genevois : Editions Jouvence.

Techniques d’animation. Tous les outils pour réussir vos présentations, réunions, formations.

Livre bien fait pour tous ceux qui démarrent dans l’animation. L’auteur vous prend par la main et vous guide sur le chemin de la réussite. On sent sa connaissance de terrain. Pour avoir déjà longtemps expérimenté l’animation sans réel fil conducteur, j’ai apprécié parcourir cet ouvrage. J’y trouve des apports théoriques judicieusement répartis, ni trop, ni trop peu. Non seulement, je ne m’ennuie pas pendant la lecture mais j’envisage d’emmener le livre en animation avec moi !

Laure, F (2018). Techniques d’animation. Tous les outils pour réussir vos présentations, réunions, formations. Malakoff : Dunod.

Profitez, profitez de chaque instant…comme si c’était le dernier…

Émue, bouleversée, secouée, voilà comment résumer mon état après la lecture de ce livre de poche glané dans une boîte à livres près de chez moi. Comme toujours, les lectures me choisissent, c’est un hasard mais jamais une déception. Agnès Ledig, anciennement sage-femme qui se lance dans l’écriture nous dépeint avec brio et bienveillance l’histoire de Julie, la vingtaine, caissière et maman solo de Ludovic, petit bout de chou haut comme trois pommes. Sa vie est morne et ses moyens financiers réduits. Un jour, un client, Paul s’éprend d’elle, pas amoureusement mais affectivement. Il l’invite au restau, puis en vacances en Bretagne. Célibataire, sa femme l’a quitté, il est perdu dans sa nouvelle vie. Est-ce ce néant, ce trou béant qui le pousse à proposer des vacances improvisées à son fils généraliste et à cette parfaite inconnue ? Il l’ignore, mais il a une carte à jouer, celle de l’imprévu, de la vie. Le quatuor, 3 adultes et un enfant s’apprivoisent au fil des semaines. Au retour, transformés, tout devait bien se passer et là boum, carambolage, accident grave. Leur destin est scellé, bouleversé. Si l’histoire est lisse au départ, avec des héros du quotidien en mal d’amour, elle s’accélère d’un coup, s’intensifie et prend le lecteur aux tripes. J’ai craint le pire et j’ai vécu le meilleur au fil des pages. En somme, je ne regrette jamais le voyage. J’ai pleuré dans mon lit comme une enfant. J’ai vibré et été subjuguée par la force d’une mère confrontée à un destin tragique. Pour vous recentrer et encore davantage savourer les fragments de votre quotidien, foncez sur ce livre. Une sublime leçon de vie…

Référence : Ledig, A. (2014), Juste avant le bonheur, Paris : Pocket.

 

 

Amérique : une bonne trempe et un bide pour le clan démocrate ?

Nous le saurons avec certitude dans quelques jours, même si l’Amerloque le plus vantard des USA s’annonce déjà grand vainqueur. Après une actualité boostée par le concours pour la meilleure recette de confinement en Belgique, les médias s’attardent enfin sur l’évent de ce début de mois novembre : l’élection présidentielle américaine. Les observateurs politiques se réservent pour le verdict final mais le pays est en effervescence. Vers quoi va-t-on ? En Europe, c’est l’inquiétude ou l’humour noir. Eux, c’est le désinfectant leur truc, nous les masques détruits. Finalement notre Maggy pourrait-elle rivaliser avec leur rondouillard ? Rien n’est moins sûr. Pour être un bon politicard, il faut attirer l’attention semblerait-il, c’est en tout cas, la stratégie qu’adopte volontairement Trump. Pour vivre heureux, soyons vu ! Son adversaire n’a évidemment pas le choix que d’opter pour l’opposé, une posture réservée et critique de la politique actuelle. Mais un rapide calcul m’indique que vu l’âge de Biden, il ne peut être que « transition », ce n’est pas à 78 ans qu’on va faire long feu. Même si l’espérance de vie s’allonge, la jeunesse ou « l’entre deux âges » me paraissait un meilleur pari sur l’avenir pour l’une des plus grandes puissances mondiales. Où nous mènera ce show ? Dommage qu’une « Michelle » n’ait pas été candidate pour déclencher des remous et remettre la femme au cœur des processus décisionnels majeurs…À bientôt pour une nouvelle chronique des « Feux de Trempe ».

Réflexion : ne tuons pas les identités…Et si le secret, c’était d’accepter sa multiplicité ?

Libanais d’origine, Amin Maalouf nous confie dans Les identités meurtrières son analyse de l’identité. Avec peu de jargon et le rappel de notions sociologiques nécessaires, cet essai se lit facilement. Il est à la portée d’adolescents comme des parents qui se questionnent sur le vivre-ensemble et sur ce qu’ils souhaitent transmettre aux prochaines générations. Commettre des crimes au nom de son identité n’est pas tolérable, encore faut-il savoir de quelle identité nous parlons. Pour certains, il s’agira de la classe, de la religion, de la nation. Si l’on limite la vision de l’identité à la religion, le risque de dérive est présent. Amin Maalouf est un libanais chrétien qui parle arabe, paradoxal me direz-vous ? Oui et pourquoi pas ? C’est nous qui maintenons la confusion entre religion et nationalité. Voyons plutôt l’identité comme un patchwork d’appartenances. Quand elle se résume à une seule c’est là, où elle peut devenir meurtrière… Les thématiques du pays d’origine, des religions (et leurs histoires), de la mondialisation et la langue m’ont particulièrement intéressées.

D’un point de vue historique, l’Islam avant, était tolérant mais au cours de l’Histoire, l’Occident a évolué en écrasant avec le christianisme les autres civilisations. Empêchés de rejoindre la « modernité », l’Orient a souffert et la population arabe s’est mise à écouter le radicalisme religieux. À partir des années 70, on assiste à une augmentation des voiles et des barbes chez les hommes. Quand on relie l’islamisme politique, antimodernisme et antioccidental à l’expression des peuples arabes, c’est un raccourci.  L’Occident a été méprisant générant des réactions néfastes. À l’heure de la mondialisation, il importe plus encore d’être tolérant avec l’ « Autre » qui qu’il soit…Attention malgré tout à l’uniformisme extrême et à l’appauvrissement de notre culture. Les séries TV, les musiques ne doivent pas être dominées par les Anglo-saxons. Respectons et valorisons chaque langue, reconnaissons l’apport de tous les peuples. Comme Maalouf le rappelle, si nous sauvons les pandas pourquoi pas les dialectes ?  Autorisons les symboles à exister. Le monde est grand et change rapidement, nous avons peur et nous avons besoin d’affirmer une identité. Il faut des efforts communs pour une intégration de communautés multiples réussie. Surtout ne jamais désespérer, l’époque que nous vivons est une fantastique ère d’ouverture, à nous de garder nos racines pour nous garantir un ancrage en tolérant ceux des autres. On peut trouver dans le monde des ressources farfelues. Si on fait en sorte de ne pas s’« exclure », c’est la voie d’un vivre-ensemble équilibré.

Référence : Maalouf, A. (1998), Les identités meurtrières, Paris : Grasset.

 

Une pause méditative/zen entre filles

Retrouvailles entre femmes pour un moment relaxant et créatif. Cet après-midi, après une pause méditative et baignées dans des odeurs bienfaisantes d’huiles essentielles soigneusement choisies, nous nous mettons à l’ouvrage.

L’optique ? Élaborer notre jardin japonais miniature en nous laissant guider par notre inspiration. Des objets personnels viennent agrémenter nos compositions. Judicieusement placée dans notre intérieur, notre œuvre est un refuge symbolique nous rappelant combien il est important de s’accorder du temps pour prendre soin de soi…

Lettres à ma tendre aïeule

Dans ce roman hors du commun, Virginie Grimaldi nous propose une compilation de courriers rédigés au fil des mois à sa mamie. Le lecteur y découvre entre autres, les paysages de la superbe île de Ré. L’auteur nous livre avec authenticité le récit de ses journées bien remplies d’écrivain et maman en vacances ou au boulot (en pleine promo). L’ennui y est, on s’en doute, rarement au menu. C’est un ramassis agréable d’anecdotes hilarantes. Mon conseil : ne lisez pas tout d’une traite car c’est un peu indigeste. Vous risquez l’overdose humoristique. Grimaldi qui ne « ronfle » pas mais qui « ronronne » nous déculpabilise et c’est là, l’apport d’une telle lecture. Au fil des pages, on sent son attachement pour sa grand-mère, lien qui donne envie. La vente de cet opus est reversée à une association française aidant les services pédiatriques qui embellissent la vie d’enfants hospitalisés. Un noble cause soutenue qui me touche. Au prix modique de 5 euros, Chère Mamie est abordable et recommandé si vous déprimez en cette période automnale.

Référence : Grimaldi, V. (2018), Chère Mamie, Paris : Fayard/Le Livre de Poche.

Se battre pour « se faire appeler »…

Christina vit en Belgique mais ses parents sont étrangers. Dans ce livre paru en 2008, nous revivons l’enfance d’une enfant dont le père marocain lutte pour avoir la nationalité belge. Dans les méandres de l’administration, l’homme se bat pour se faire appeler « Sam » et offrir à sa fille une vie « normale ». La tribu maternelle de Christina vient d’Espagne, cette douce contrée embaumée par les fleurs d’oranger. Travailleur et croyant, « Sam » respecte aussi la chrétienté, s’y initie et poursuit au fil des années une intégration périlleuse vu la complexité de notre système. Dans ce roman touchant (et court, 72 pages !), la petite héroïne voit les sacrifices parentaux mais baigne aussi dans l’ambiance chaleureuse du « Sud » en restant en Belgique. Avec les années, elle deviendra médecin, vivra en Espagne et épousera un Tchéchène. C’est parce qu’un jour elle reçoit le testament de son papa emporté trop tôt par un cancer du poumon qu’elle revient au Maroc sur les traces de ses ancêtres. Si j’hésitais à entamer la lecture du roman, moi qui préfère les comédies joyeuses, j’ai vite voulu connaître la suite. Je l’avoue, j’ai pleuré face à l’humilité avec laquelle son père musulman a traversé les épreuves. Pas un seul instant, il n’a jugé l’altérité, il s’est ouvert en bienveillance aux croyances externes en encourageant sa fille à l’imiter. Loin des images négatives véhiculées par les médias, cette histoire poignante rappelle combien il est important de ne pas stigmatiser des communautés mais d’apprendre à les connaître. Osez rencontrer la diversité, vous n’en serez que transformé…

Référence : Belize, I. A. (2008), Appelez-moi Sam, Namur : averbode.

 

 

Quand notre passé nous fait rencontrer l’amour…

Béatrice Courtot dans ce roman récompensé par le prix du livre romantique en 2019 nous emmène à Majorque dans la vallée des oranges. L’histoire démarre en 2016, lorsque des travaux de rénovation d’un hôtel à Marseille permettent de retrouver une vieille boîte. Banal me direz-vous ? Effectivement…Sauf ici. Il s’agit du point de départ de découvertes palpitantes pour Anaïs, la petite fille de Magdalena à qui appartenait ce récipient anodin. Contactée suite à la trouvaille du coffret, la jeune Française qui dirige la célèbre pâtisserie héritée de sa grand-mère part sur les traces du passé de son aïeule à Majorque…Ce retour inattendu vers ses racines perturbe notre héroïne qui, intriguée cherche à assembler des bribes d’un passé bien caché. Ce voyage inopiné vers le soleil serait-il l’occasion pour la belle de s’éloigner du tumulte citadin et de rencontrer l’amour ? C’est dans une atmosphère briochée que je savoure avec envie cet ouvrage. Sans être exagérément fleur bleue, l’écrivaine nous emporte en retraçant avec fidélité l’histoire de l’île marquée par un passé historique tragique mais riche humainement. Les questions s’enchaînent et les dénouements sont subtilement distillés. Je vous recommande ce livre de poche bon marché et facilement accessible. Une déconnexion aux saveurs du Sud…

Référence : Courtot, C. (2019), La Vallée des oranges, Paris : Pocket.