Belgique

Entrepreneuriat à Gembloux : lancement lors de Beauté en clés

Ces 30/09 et 1/10, des femmes, jeunes entrepreneures namuroises dans le domaine du bien-être se sont unies pour chouchouter une soixantaine d’autres femmes en quête de mieux-être au Foyer Communal de Gembloux. Cette session en « circuit-court » est innovante dans la région. Orchestrée par l’ASBL Envolupté, elle a ravi ses participantes.

Alors que les dames modernes, véritables couteaux suisses, s’épuisent à cause d’agendas surchargés, l’ASBL leur offre à la rentrée une pause soin à prix malin.

Beauté en clés 2023 : quatre zones pour le mieux-être, la sexo en guest

Lors de ce « ladies break » original, la gent féminine a navigué entre quatre zones. Les élues choisissaient par exemple de commencer par une mise en beauté, coiffure/maquillage, puis poursuivaient par un atelier créativité (ex. lettering/sketchnoting par Katou Rombeaux). Enfin, elles se faisaient masser le crâne par Lorenza Bianchini (Au-delà du bien-être), centre de formation en massage sur Gembloux. Les privilégiées associaient ainsi quatre soins individuels avec un atelier et une conférence.

Le cabinet psycho-sexo de Charlotte Lemmans (Sombreffe) a accueilli les femmes en aparté pendant deux jours. Les consultations se sont accélérées et la conférence agrémentée par un quiz sexo est largement appréciée. La fondatrice d’Envolupté précise : « C’est pour rendre moins tabou ce sujet que nous avons proposé au cabinet d’intervenir. » La santé passe aussi par une sexualité épanouie, et ce, à tout âge !

Des lancements d’activité en cours

Lors de Beauté en clés, certaines professionnelles officialisent leur pratique en prenant un statut d’indépendante complémentaire. Pour Alham TaMasso, le massage, c’est « peut-être une reconversion » mais dans tous les cas, une passion. La massothérapeute se spécialise maintenant pour offrir du bien-être aux sportifs amateurs ou confirmés. Pour les jeunes élèves de l’école des Cadets (EAFC Namur Cadets, promotion sociale) présentes, le statut d’indépendant est tentant, mais elles privilégient d’abord leur cursus.

Et 2024 ?

Les messieurs visiblement séduits par l’initiative après avoir conduit leurs dulcinées seraient bien restés se faire chouchouter aussi. Une section « hommes » serait à l’étude, tout comme une exportation du concept dans une autre commune namuroise. News asap…

Plus d’infos : https://beaute-en-cles.be/

L’équipe du dimanche de Beauté en clés. Crédit photo : Envolupté asbl.

Bièrez-vous à Schaltin : les femmes de bière mises à l’honneur pour cette 8e édition

Malgré les « remue-nuages » de ce week-end, les amateurs se sont déplacés pour goûter des délices houblonnés en galopins de 100 ml.  Vingt-cinq « authentiques » brasseurs proposaient une panoplie de bières sucrées, acides ou amères. Pour sa huitième édition, le Festival mettait à l’honneur les femmes du secteur avec une expo créative et pédagogique.

#Femmesdebiere, une première

Pour la première fois, Biérez-Vous a propulsé les femmes de « bière » sur le devant de la scène. Alors qu’en France, les groupements féminins dans la bière existent (ex. Les Buveuses de bières), en Belgique, les associations manquent. Dans son expo réalisée en collaboration avec l’asbl gembloutoise Envolupté, le Festival zoome sur des dames tant formatrices que négociantes et fait la part belle aux brasseuses. 

Des Namuroises à l’inauguration de leur portrait

Paula Yunès, de chez Atrium a spécialement fait le déplacement pour l’inauguration (en photo). Brésilienne et belge d’adoption, Paula après un passage par le marketing, brasse ses propres bières avec Valéry son compagnon en plein cœur de Marche-en-Famenne. L’expo souligne également que derrière les beaux packagings se cachent des illustratrices talentueuses comme Marie Paulus, dessinatrice namuroise, membre de la plateforme Place-ô-arts. L’artiste a réalisé une création inédite pour La Houppe, c’est de « l’art en bouteille » !

#Femmesdebiere, expo itinérante

Soucieux de faire voyager le concept pour déconstruire les stéréotypes encore trop présents dans le secteur, Bièrez-vous espère faire tourner les panneaux didactiques dans des lieux culturels wallons. Accompagnés par leur galopin de breuvage artisanal, les touristes d’un jour ont cheminé ce week-end dans des existences particulières mais aussi dans l’Histoire brassicole. Ouverts aux partenariats, les porteurs du projet souhaitent prolonger la mise en valeur des femmes sous d’autres formes et avec d’autres médias. Affaire à suivre…

Infos et contacts :

Envolupté Asbl: envolupte@gmail.com (0494-13.66.99)

Biérez-Vous Asbl : corentin@bierezvous.be

Collectif français :

https://www.buveusesdebieres.fr/
Hélène de Hoppyz et Marie Paulus.

Tomber « enceinte » naturellement après 35 ans : mythe ou réalité ? Zoom sur Joanne une magicienne de l’accompagnement Sensiplan.

Le parcours vers la maternité à un certain âge, peut relever du parcours du combattant. En début de la trentaine, on se fait parfois « gentiment » qualifier de candidate à une « grossesse gériatrique ». Terme choquant et réducteur, les (toujours jeunes) mamans en devenir doivent-elles postuler si tôt dans un « home » maternel ? Secouée par certains accompagnants médicaux, je cherche des réponses sur le Net et je tombe sur Sensiplan et la symptothermie. Le début d’une nouvelle aventure beaucoup plus « slow »…

La « sympto » – quoi ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle basée sur les biomarqueurs de fertilité, plus spécifiquement les symptômes et la température – d’où son nom : sympto-thermie. Pour faire simple, on scrute ses symptômes en prenant sa température pour estimer dans quel stade de notre cycle nous sommes et surtout, pour savoir si nous sommes fertiles ou pas. La symptothermie est éprouvée scientifiquement, approuvée par l’OMS, aussi efficace paraît-il que la prise de pilule, mais totalement naturelle et respectueuse de son corps.

Un accompagnement du futur parent via Sensiplan et Essencycle

Online, je fixe un rdv avec Joanne, 34 ans et jeune maman passionnée, instructrice Sensiplan. Happiness Officer dans le domaine pharmaceutique dans la « vraie vie », elle se lance cette année dans la sympothermie. Joanne découvre la méthode lorsqu’elle arrête la contraception hormonale en 2019 dans l’idée de mettre un bébé en route. Elle s’est retrouvée comme nous toutes, livrée à elle-même dans un flot d’infos tant alléchantes que souvent malheureusement, marketing. Ne voulant plus « naviguer à l’aveugle », elle fait le pari « de devenir instructrice Sensiplan® pour diffuser cette méthode qui mérite tellement d’être connue. ». J’avoue que, de prime abord, je doute moi-même face aux pseudos certifications qui pullulent sur la toile. Le plus simple est donc de tester le contact visio offert par la professionnelle. Cet échange me rassure sur ses connaissances et la pertinence de sa prise en charge. Personnellement, étant fort autodidacte, je me sens plus à l’aise dans les modules de groupe qui répondent à mon besoin de connexion à des jeunes femmes dans la même optique que moi…

Instruire les femmes et les adolescentes sur les cycles hormonaux

À l’heure du numérique, bien qu’ « informées », nous sommes noyées dans une « info-obésité » flagrante. Chaque clic nous emmène vers un nouveau coaching onéreux, parfois pris en dépit d’une vraie sensibilisation. Avec Joanne et Essencyle, je sens que l’optique est d’apprendre. Comprendre quels sont mes indicateurs de fertilité et comment transformer mon cycle en allié (soit pour ma contraception, soit pour devenir maman), c’est le vrai défi.

Lutter contre les idées reçues est important et devrait être instauré dès les humanités pour préparer la jeune fille à sa vie de femme.  Joanne nous confie : « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand une cliente s’exclame en pleine séance « Mais c’est fou ! Notre corps est tellement bien fait ! » ». À moyen terme, c’est le travail interdisciplinaire qui est visé par Essencycle : « J’aimerais pouvoir travailler main dans la main avec des médecins, sages-femmes et gynécologues. On ne peut en effet pas parler de santé féminine sans parler de suivi médical et gynécologique. »

Plus d’infos :

https://essencycle.com/index.php/a-propos/

Sur sa page instagram @essen.cycle

Possibilité de contacts en visio (ou en concret sur Walhain – près de Gembloux).

Ateliers « théoriques » en groupe (15 euros/p). Idéal pour des groupes de copines ou celles qui veulent s’initier, échanger et rencontrer. Joanne est présente sur le salon Well Zen à Namur Expo le 1er et le 2 avril prochains. 

Photo : Essencycle. Joanne Servotte.

Mon début d’année littéraire, un « Envol » avec Déborah Biston par Cathy Peiti

Au détour d’un marché de Noël, je rencontre Déborah, pétillante Bruxelloise originaire de Gembloux. Son stand m’intrigue, c’est la seule qui propose de la littérature pour les fêtes. « Justement, me dis-je, raison de plus pour m’y intéresser ! ». Sur son étal, pas de gros ouvrages mais des petits livrets abordables et adaptés aux chaussettes du Père Noël. Tombée par « pur hasard » dans l’écriture, elle rédige en suivant son intuition. Après deux jours d’insomnie, de multiples histoires hantent ses nuits. Pour s’en libérer, elle jette sur papier ses premiers récits. Parmi ceux-ci, citons ces textes pour enfants dont : « Clara et le petit chien abandonné ». Lancée, elle s’essaye à l’écriture pour adultes et adolescents : « L’envol » et « La descente » sont nés.

Pulsionnelle, Déborah écrit par phase. Des semaines sans inspiration sont souvent suivies d’une vague d’idées novatrices. Elle se laisse alors emporter et retranscrit tout. Ce hobby s’intègre dans son quotidien sans problème : « L’écriture est devenue une évidence. ».

S’adresser à différents publics n’est pas aisé. Pour les enfants, elle nous confie : « Comme j’aime transmettre, je réfléchis à une thématique, je définis le cadre et puis je me lance. En général, j’ai l’histoire en tête avant d’écrire. Par contre, j’ai besoin de temps pour trouver le bon titre. ». Pour les adultes et ados, le point de départ est un sujet spécifique, puis le titre s’impose à elle. Elle laisse ensuite la graine germer dans son esprit, quand l’histoire fictive est à maturité, elle se plonge dans la rédaction. Rien n’est planifié au départ, c’est au fil des lignes qu’elle se surprend à concevoir la fin de sa nouvelle. Globalement, les écrits pour enfants sont éducatifs et citoyens et prônent responsabilité, autonomie et respect tandis que les productions pour les grands sont « feelgood » pouvant inspirer les lecteurs pour leurs propres vies.

L’inspiration ? C’est une question, vous l’aurez compris d’intuition…Une grosse partie du travail préparatoire consiste à observer. « Une parole entendue dans la rue ou un mot lu dans un quotidien peuvent être source d’inspiration. » dit-elle. Comme tout auteure, elle ne peut masquer sa subjectivité : « Ma propre expérience enrichit et nourrit également mon imaginaire. » Déborah affectionne particulièrement la réflexion autour du sujet avant d’entamer l’aventure d’un roman.

L’avenir ? « Au vu de la complexité pour éditer un livre d’enfants, j’aimerais avoir un éditeur. » À bon entendeur… Son nouveau livre « Insipide » est récemment parti à la correction. Disponible normalement dans le courant du premier trimestre 2023, il n’y a plus qu’à vous laisser tenter ! Engagée dans la cause animale, notre écrivaine en herbe a contribué à la conception d’un livre pour enfants destiné à la vente au profit exclusif de l’association Ever’y Cat Evere Schaerbeek Haren 1000 Bruxelles dont son chat, René, provient.

Plus d’informations :

Sur Facebook « Deborah Biston auteure – le groupe ».

Sur Instagram : @deborahbiston

Les livres « L’envol » et « La descente » sont disponibles sur le Site https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier-auteur/13668-deborah-biston

Quant au livre pour enfants « Clara et le petit chien abandonné », il peut être commandé exclusivement via deborahbiston-auteure@outlook.com

17ème balade artistique à Chastre ces 10 et 11 septembre !

Ce week-end était organisé à Chastre la traditionnelle promenade des artistes. En 2022, il s’agissait de la 17ème édition.  L’inauguration de ce vendredi soir aux abords de la maison communale a mis en lumière le travail de l’Atelier Sorcier qui présentait ses drapeaux « nations intimes ». L’installation est l’œuvre d’un groupe de femmes dynamiques de la région qui a travaillé pendant un an guidé par Lorka (plasticienne textile et animatrice à l’Atelier Sorcier) sur cette thématique identitaire. Les drapeaux flottant au vent sont accompagnés d’un texte en « slam », forme poétique urbaine généralement déclamée dans un lieu public sur un rythme scandé. Chacune des autrices (et détentrice d’un drapeau) a eu l’opportunité de lire sa création lors de la soirée de lancement.

Visites artistiques chez des hôtes

Le samedi et le dimanche, les curieux étaient invités à franchir les portes des maisons hôtes pour découvrir le travail varié et de qualité de nombreux artistes belges locaux.

Du papier, de l’argent et du laiton…

Parmi nos coups de cœur, citons les objets « imprimés détournés » produits par Monique Prignon. Monique, dans son travail, propose une relecture personnelle de quotidiens, de publicités, de programmes ou de brochures diverses. Par l’utilisation de techniques mixtes, elle met en valeur des messages cachés et parfois en rajoute par collage. Au toucher, les objets intriguent et poussent à l’expérimentation. Le feuilleté délicat de pages est préconisé pour mieux saisir la beauté de la composition plastique en présence. Aux côtés de Monique, les chalands découvraient les bijoux de Cécile Mertens de Grez Doiceau. En argent et en laiton, ses créations délicates et personnelles sont un subtil dosage d’équilibre de formes et d’élégance. Le bijou, bague ou collier habille et sublime la beauté de la femme qui le porte, plus qu’un simple accessoire, il reflète votre personnalité.

Mais aussi de l’alu retravaillé…

Enfin, nous concluons notre escapade par une visite du stand de Caroline Sheid, experte de la transformation artistique de l’aluminium recyclé. Elle récupère et redonne vie à des capsules de café Nespresso usagées. Facilement, on se laisse séduire par les fleurs décoratives et les boucles d’oreilles originales. Ces dernières finissent souvent par nous accompagner à la sortie de la visite…Bref, vous l’aurez compris, ce week-end, il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Rendez-vous l’année prochaine pour d’autres découvertes !