décembre 2022

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Mon début d’année littéraire, un « Envol » avec Déborah Biston par Cathy Peiti

Au détour d’un marché de Noël, je rencontre Déborah, pétillante Bruxelloise originaire de Gembloux. Son stand m’intrigue, c’est la seule qui propose de la littérature pour les fêtes. « Justement, me dis-je, raison de plus pour m’y intéresser ! ». Sur son étal, pas de gros ouvrages mais des petits livrets abordables et adaptés aux chaussettes du Père Noël. Tombée par « pur hasard » dans l’écriture, elle rédige en suivant son intuition. Après deux jours d’insomnie, de multiples histoires hantent ses nuits. Pour s’en libérer, elle jette sur papier ses premiers récits. Parmi ceux-ci, citons ces textes pour enfants dont : « Clara et le petit chien abandonné ». Lancée, elle s’essaye à l’écriture pour adultes et adolescents : « L’envol » et « La descente » sont nés.

Pulsionnelle, Déborah écrit par phase. Des semaines sans inspiration sont souvent suivies d’une vague d’idées novatrices. Elle se laisse alors emporter et retranscrit tout. Ce hobby s’intègre dans son quotidien sans problème : « L’écriture est devenue une évidence. ».

S’adresser à différents publics n’est pas aisé. Pour les enfants, elle nous confie : « Comme j’aime transmettre, je réfléchis à une thématique, je définis le cadre et puis je me lance. En général, j’ai l’histoire en tête avant d’écrire. Par contre, j’ai besoin de temps pour trouver le bon titre. ». Pour les adultes et ados, le point de départ est un sujet spécifique, puis le titre s’impose à elle. Elle laisse ensuite la graine germer dans son esprit, quand l’histoire fictive est à maturité, elle se plonge dans la rédaction. Rien n’est planifié au départ, c’est au fil des lignes qu’elle se surprend à concevoir la fin de sa nouvelle. Globalement, les écrits pour enfants sont éducatifs et citoyens et prônent responsabilité, autonomie et respect tandis que les productions pour les grands sont « feelgood » pouvant inspirer les lecteurs pour leurs propres vies.

L’inspiration ? C’est une question, vous l’aurez compris d’intuition…Une grosse partie du travail préparatoire consiste à observer. « Une parole entendue dans la rue ou un mot lu dans un quotidien peuvent être source d’inspiration. » dit-elle. Comme tout auteure, elle ne peut masquer sa subjectivité : « Ma propre expérience enrichit et nourrit également mon imaginaire. » Déborah affectionne particulièrement la réflexion autour du sujet avant d’entamer l’aventure d’un roman.

L’avenir ? « Au vu de la complexité pour éditer un livre d’enfants, j’aimerais avoir un éditeur. » À bon entendeur… Son nouveau livre « Insipide » est récemment parti à la correction. Disponible normalement dans le courant du premier trimestre 2023, il n’y a plus qu’à vous laisser tenter ! Engagée dans la cause animale, notre écrivaine en herbe a contribué à la conception d’un livre pour enfants destiné à la vente au profit exclusif de l’association Ever’y Cat Evere Schaerbeek Haren 1000 Bruxelles dont son chat, René, provient.

Plus d’informations :

Sur Facebook « Deborah Biston auteure – le groupe ».

Sur Instagram : @deborahbiston

Les livres « L’envol » et « La descente » sont disponibles sur le Site https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier-auteur/13668-deborah-biston

Quant au livre pour enfants « Clara et le petit chien abandonné », il peut être commandé exclusivement via deborahbiston-auteure@outlook.com

En balade, au fond du trou…d’égout…

Vous cherchez une balade insolite pour surprendre vos proches ou vos enfants pendant les vacances ? Emmenez-les au musée des égouts à Bruxelles, Porte d’Anderlecht. Une occasion unique pour vous immerger en famille ou entre amis dans les sous-sols de votre capitale et d’y apprendre les rouages complexes et savamment étudiés de notre gestion des eaux usées. L’espace d’une visite, vous endosserez aussi le rôle de l’égoutier, professionnel « super-héros » de ce monde souterrain.

Senne et brasserie de la Senne, quel lien ?

Avant la visite, je connaissais la brasserie de la Senne, acteur incontournable du monde brassicole bruxellois, mais j’ignorais l’histoire de cette rivière (la Senne) qui traverse notre capitale. Longtemps pourtant, elle était d’une grande importance dans le transport de marchandises. Pour la petite anecdote, la brasserie éponyme utilise l’eau de la Meuse et pas de la Senne.

Un système anti-inondation complexe

J’apprends également que les égouts et les bassins d’orage sont les rouages d’un système conçu pour empêcher des débordements dont les conséquences peuvent être catastrophiques. La tendance actuelle serait d’éviter d’alimenter les égouts en rendant les sols plus perméables, ou en optant par exemple, pour des toitures vertes absorbant le trop plein d’eau, lors d’importantes averses.

Égoutier, le pro de l’entretien de nos souterrains

Se rendre au musée des égouts, c’est également découvrir le travail périlleux et pénible des égoutiers, métier méconnu et pourtant bien nécessaire aux sous-sols citadins. De nos jours, avec un équipement adapté et revu, ils ne restent jamais plus de 3 heures d’affilée dans la pénombre alors qu’auparavant, ils étaient constamment immergés dans cet univers du « dessous ». Imaginez-vous manger vos tartines à midi en amont d’effluves toxiques, il y a plus ragoûtant comme environnement, n’est-ce pas ?

Descente en enfer, mais où est passé Lucifer ?

Au fil de notre balade, nous plongeons dans les entrailles de Bruxelles, étage par étage, nous descendons. Si les fumets nauséabonds apparaissent, les infrastructures ténébreuses baignées d’humidité nous impressionnent. Au loin, nous entendons la circulation, nous imaginons les piétons et les files d’autos avec klaxons…

Questions pour un champion :

  • Saviez-vous que vous consommez en moyenne trente litres d’eau par jour en allant aux toilettes ? Eaux qui, si elles ne sont pas épurées dans les stations dédiées, sont directement rejetées dans nos fleuves, rivières, mer…
  • Saviez-vous aussi que les stations d’épuration sont récentes ? Elles apparaissent pour la majorité, dans les années 2000.
  • Enfin, connaissiez-vous le rôle des rats, star des égouts ? Ces bestioles houspillées et craintes dans nos habitations rongent nos déchets (trois fois leur poids environ).

Conclusion, sommes-nous dans le bon ?

Au terme de notre escapade, nous nous questionnons : sommes-nous efficaces à Bruxelles ? Visiblement oui, les poissons réapparaissent dans la Senne, signe que la rivière va mieux, notamment grâce à l’épuration. Mais le prix à payer reste important, épurer, c’est cher… Gardons donc à l’esprit, que par des réflexes simples, nous polluons moins, économisons et préservons notre planète…

Intéressé ? En pratique :

Le musée se situe à 13 minutes à pied de la gare du midi. Y aller en train est la meilleure des options. Profitez aussi des réductions de la SNCB et ne payez pour l’instant, qu’un trajet sur deux si vos A/R se déroulent le même jour. Attention, ce lieu n’est pas PMR (seul inconvénient).

Rats et égoutier, cela vit aussi en dessous de chez nous !