mars 2021

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Et si c’était le premier jour du reste de ma vie…?

Roman entamé et laissé à l’abandon quelques semaines, je l’ai terminé ce dimanche. Démotivée par ces temps de crise dont on ne voit pas le bout, je me suis laissée bercée par cette croisière hors du commun. L’histoire ? Marie, une mère au foyer trompée par son mari Rodolphe plaque tout, famille et filles pour entamer un voyage de trois mois. Elle réalise un rêve…vivre un tour du monde mais en célibataire. C’est la règle à bord, les couples sont proscrits et la direction veille au grain.

Personne dans son entourage ne s’attendait à ça…À bord, elle rencontre Anne et Camille, deux pétillantes femmes, une mûre et une jeune.  À trois, elles forment un cocktail détonnant de bonne humeur, elles expérimentent à nouveau, le bonheur et la complicité de l’amitié. Faut-il un homme pour combler ses désirs et s’épanouir ? D’autres liens sociaux ne peuvent-ils pas leur suffire ? On découvre au fil des pages que leurs vieux jours, elles aspirent à les partager avec un être de qualité mais qui sera-t-il ? Un messieur rencontré à bord du paquebot ou un charmant inconnu croisé lors des nombreuses escales ? Virginie Grimaldi est avec Aurélie Valognes, l’une de mes auteurs fétiches. Pas de développement personnel bourratif dans ce tome, mais des leçons de vie, des quiproquos humoristiques avec avant tout, une occasion de voyager aux quatre coins de la planète depuis mon canapé. Ma conclusion est cinglante : dès que c’est possible, je boucle mon prochain périple à l’étranger…

Référence : Grimaldi, V. (2015), Le premier jour du reste de ma vie, Paris : Fayard/Le livre de Poche.

Le Bullet Journal, plus qu’une mode, une pratique de pleine conscience

Je n’y croyais pas au départ, comment un journal qu’on bricole peut-il être un véritable outil de développement personnel ? Comment ma productivité peut-elle être impactée par mes gribouillages ? Surtout pour moi qui aime dessiner et me délasser. C’est grâce à une excellente formation de Marie de Brainzen http://www.brainzen-pleineconscience.be/ que je découvre avec intérêt l’outil.

Au fil des vidéos visionnées, je comprends que le Bullet journal (BJ) c’est :

  • Un moment pour MOI, une pause créative et méditative
  • Une occasion de réaligner mes actions avec mes valeurs, d’allier mon What et mon Why.
  • Une opportunité de voir clair dans mon agenda

En remplissant ces trois fonctions, mon BJ me permettrait d’être mieux dans ma peau et d’atteindre un équilibre. Avec lui, je continue de noircir des pages mais je remplace mes post-its par un support unique et facilement transportable. J’accorde aussi une plus grande importance à entamer des projets riches de sens et enfin, je  vois que j’avance. Le Bullet Journal est donc très intéressant à tester.

Dois-je investir pour autant dans un carnet hors de prix ? Non bien sûr ! Un cahier à thomas est plus que suffisant. A4 ou A5 selon vos préférences. Ce qui importe, c’est de comprendre la structure de base :

  • Index
  • Journal pour 6 mois sur deux pages
  • Journal mensuel (1 page)
  • Partie de page pour chaque journée

Je dois aussi choisir mes sigles de référence, le point pour mes tâches, le tiret pour mes notes et les bulles pour mes événements. Les astérisques c’est appuyer sur l’importance de l’élément. Chaque fin de mois, j’observe les tâches que j’ai réalisées ou non le mois précédent (j’ai déjà pris le soin de barrer au fur et à mesure des journées les choses accomplies). En les scrutant, je me questionne, « Sont-elles vraiment importantes ? » et je les ai fait migrer au besoin dans mon nouveau planning mensuel. Pour mes « To-do lists » aux sujets variés, elles deviennent des collections. Mon shopping, mes repas de fêtes, mes idées d’écriture de roman, tout cela est collationné et répertorié (donc accessible) via mon Index.

Plus d’infos, n’hésitez pas à regarder ses vidéos :

Reste plus qu’à se lancer… !

Le Bois du Cazier, plongée dans le passé.

Ce dimanche, nous visitons avec le Pass Musées, le Bois du Cazier à Marcinelle. C’est une belle visite en intérieur comme en extérieur du site des anciens charbonnages. En 2012, le lieu est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les fiches didactiques du musée de l’Industrie me rappellent que des grands noms comme Zénobe Gramme (inventeur de la dynamo au 19ème siècle), John Cockerill (dont l’entreprise est devenue une puissance industrielle européenne) et Ernest Solvay (mécène ayant développé un procédé industriel de synthèse de la soude) sont belges. Au fil de la balade (à conseiller avec audioguide, disponible pour un euro par personne), vous vous familiarisez avec d’impressionnants engins d’époque. J’apprécie particulièrement l’exposition dans le musée du Verre de Giampaolo Amoruso : “Umanita Poetica”. Les personnages réalisés par l’artiste vous questionnent. Le Sicilien, souffleur de verre, conçoit de magnifiques poupées colorées aux formes courbes. On sent la gaieté et la positivité du créateur dans la capsule vidéo concluant l’exposition (accessible jusqu’au 18 avril 2021). C’est mon coup de cœur de l’après-midi.  Plus d’infos : https://www.leboisducazier.be/event/umanita-poetica/. Vu le contexte, le port du masque et la réservation en ligne sont obligatoires. Comptez deux heures pour une expédition culturelle sans se presser. PS : pour les adeptes du shopping, de merveilleuses bagues en verre sont en vitrine au musée pour un prix modique (aux alentours de 5/10 euros la pièce).