L’Italienne qui ne voulait pas fêter Noël

Jamais, je n’ai eu autant de mal à lire un roman. Aussi loin que je m’en souvienne, les pires lectures que j’ai faites sont des grands classiques, style Madame Bovary, que j’ai fini malgré tout, par apprécier au fil des pages.

L’Italienne qui ne voulait pas fêter Noël retrace le monologue intérieur d’une jeune doctorante sicilienne vivant en France, Francesca, challengée par un de ses professeurs (et amant homosexuel). Serguei la défie d’annoncer à ses proches qu’elle ne fêtera pas Noël avec eux. Fougueuse, elle part en Sicile dans l’optique de braver les traditions. Le récit détaille les moindres broutilles de son quotidien. Le récit devient une logorrhée épuisante dont on ne voit pas le bout. Le commun des mortels n’élabore pas des réflexions aussi sophistiquées, c’est donc un auteur clairement très motivé qui a pondu ce texte parfois rébarbatif de plus de 250 pages. Je me questionne énormément mais j’ai pris conscience en lisant ce roman des limites qu’il est bon de se mettre lorsqu’on écrit. Persévérante, j’ai terminé ce week-end le pénible voyage mental de Francesca. La fin n’est pas une apothéose mais m’est plus supportable que le milieu indigeste. Bref, je ne le conseille pas comme cadeau de fin d’année sauf si le receveur est un grand intellectuel qui a du temps à perdre…

Référence : Lefebvre, J. (2019), L’Italienne qui ne voulait pas fêter Noël, Paris : Éditions J’ai Lu.

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