Pourquoi faut-il lire une fois dans sa vie, La Peste d’Albert Camus ?

Les fans de lecture vous le diront, cet ouvrage est un incontournable, surtout par les temps qui courent. L’histoire ? Une petite ville d’Algérie, Oran est touchée par la peste. La mort semble inévitable pour les habitants. Oran est confinée, la situation sanitaire exceptionnelle l’oblige. Nous sommes dans les années 40. Parmi les personnages marquants, un médecin le docteur Rieux. Courageux, il s’entoure d’hommes de foi pour combattre le mal. Ils sont prêts à tout pour sauver qui peut l’être. Du mal en confinement, il y en a. Certains individus cruels profitent de la maladie pour s’enrichir. Résister au fléau anime les vrais héros. Agir envers et contre tout, se serrer les coudes contre la mort et la souffrance est leur leitmotiv. Le livre est riche en détails, âmes sensibles s’abstenir…Les thèmes de la séparation et de l’enfermement sont bien présents. Mais la clé, c’est aimer, espérer et œuvrer de concert pour surmonter la crise. J’y trouve le récit de ce que nous avons vécu ces derniers mois. Je souligne, la force avec laquelle, les citoyens ont travaillé d’arrache-pied pour confectionner du matériel aux soignants et pour préparer le déconfinement. Coupés de nos proches, isolés mais en communion virtuelle, les essentiels pour une vie en communauté me semblent préservés. Je pointe comme souvent le positif, car si on se focalise dessus, il rayonne. Moi je dis juste MERCI à notre humanité d’avoir persévéré. Et si c’est un prix Nobel comme Camus qui décrivait déjà dans un roman la nécessité de s’élever en bloc contre la fatalité, le simple quidam qui prend de la hauteur peut se rendre compte que vivre ses émotions, s’ouvrir à l’altérité nous enrichit et nous rend plus fort. Ce n’est pas écraser et être le meilleur qui fera de vous un être puissant, mais c’est votre capacité à aider simplement sans attendre rien en retour qui témoignera d’une grande aura…

Petite note aux internautes : ma caricature d’un Albert Camus vieilli pour cet article, c’est voulu :).

Référence : Camus, A. (1972). La Peste. Paris : Gallimard.

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