Cette découverte littéraire, je l’ai faite grâce à une boite à livres à proximité de mon domicile. Je me balade souvent pour m’aérer et je glane de l’inspiration pour mes écrits ou mes productions artistiques. Cet ouvrage nous relate l’histoire apparemment banale d’une trentenaire mal dans sa peau. Iris, 36 ans, vient de perdre ses parents et vit seule dans leur appartement. Déprimée, elle erre dans le passé, sort peu et les amis sont rares. Désespérée et sur le point de commettre l’irréparable, vous le lirez, elle est sauvée par le destin. Sonnée, elle pénètre dans un café inattendu : « Le plus bel endroit du monde est ici… ». Le tenancier est présenté comme un magicien et les habitués l’intriguent, elle ne reconnaît personne. Malgré l’atmosphère originale du lieu, elle y revient régulièrement par la suite. Elle y rencontre Luca, ce bel étalon italien, plus que mystérieux. Impénétrable, il lui distille des leçons de vie à chaque rendez-vous. Amoureuse, elle s’imagine aux côtés d’un homme galant hors du temps. Mais est-il réellement celui qu’il prétend ? Et si les anges existaient pour vous permettre de vous délier du passé ? Est-ce bien la réalité ou son quotidien n’est-il que fiction ? De belles surprises vous attendent page après page. Dubitative au début, je suis envahie d’émotions à la fin, surprise par le destin…
Référence : Miralles, F., Santos, C. (2008, 2010 pour la traduction FR), Le plus bel endroit du monde est ici, Paris : Fleuve Noir (depuis 2012, Fleuves Éditions).